L'optimisme est de rigueur
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le syndicat représentant 300 employés de Norsk Hydro à Bécancour dit être confiant qu'un acheteur soit intéressé par l'usine de magnésium.
À Bécancour, le syndicat des employés de Norsk Hydro demeure positif malgré la mise en vente de l'usine de magnésium. Son président, Michel Gauthier, dit être confiant qu'un acheteur se manifeste.
« Il y aurait des acheteurs potentiels. Donc, de ce côté-là, c'est rassurant. Si la direction de Norsk-Hydro a pris le soin de dire qu'il y a des acheteurs potentiels, je présume que c'est sérieux », soutient Michel Gauthier.
Le président du syndicat, qui représente environ 300 des 380 employés de l'usine, souligne que l'usine de Bécancour est moderne, d'autant plus que près de 20 millions de dollars y ont été récemment investis.
« Ce n'est pas parce que ça n'a pas marché pour Norsk Hydro, c'est le contexte qui est défavorable. Le dollar et le contexte du marché. Par contre, avec des nouvelles idées, ça peut marcher, ça peut virer de bord », croit-il.
Des délégués syndicaux de l'usine se réuniront samedi pour élaborer une stratégie pour la suite des événements. Peu importe qui est le prochain propriétaire, le maintien de 290 emplois est garanti jusqu'au 1er octobre 2007 par la convention collective.
Norsk Hydro ASA a annoncé mardi qu'elle entend se retirer du marché du magnésium dans le cadre d'une restructuration de ses activités dans le secteur de l'aluminium. La direction invoque notamment la dure concurrence de la Chine qui a envahi le marché mondial avec de l'aluminium à très bas prix.
Des entreprises chinoises vendent le magnésium 90 ¢ la livre, tandis que la production de Bécancour s'écoule à 1,40 $. À cela s'ajoutent des conditions économiques jugées défavorables, comme la hausse du dollar canadien et l'augmentation des coûts de l'énergie.