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Sus à la malbouffe dans les écoles secondaires de Sherbrooke
Mise à jour le dimanche 2 octobre 2005, 16 h 48 .


Depuis un an, les effets de la malbouffe sur la santé font la manchette. Cette semaine, il y a eu ce rapport alarmant sur l'obésité croissante chez les jeunes et la nécessité, entre autres, d'adopter une politique de saine alimentation dans les écoles.

Les écoles secondaires de la Commission scolaire de Sherbrooke ont finalement pris ce virage santé. La poutine ou toute autre friture sont désormais bannies. « L'année passée, je mangeais tout le temps des frites, elles étaient tellement bonnes, mais là c'est grano », dit une élève.

Fini les frites entre deux cours. Les élèves doivent s'y résigner, à l'école Le Triolet, comme dans les autres écoles secondaires de Sherbrooke.

Fini aussi les tablettes de chocolat et les croustilles dans les distributrices. « On a fait la démarche les quatre écoles ensemble pour sortir la malbouffe. On a eu une rencontre avec une diététiste et on a profité du fait qu'on renouvelait nos contrats avec les concessionnaires pour établir un protocole », explique Marie-Claude Lunardi, directrice de l'école le Triolet.

« C'est certain que ce qui est plus payant dans les services alimentaires, c'est la friture. Mais pour un concessionnaire, c'est plus satisfaisant d'offrir des repas santé tout en tirant des profits », souligne Jean-Sébastien Meilleur, directeur du développement Laliberté.

Le gestionnaire de la cafétéria suit désormais un menu élaboré par les diététistes et adapté au goût des adolescents.

De plus, une bonne façon pour les parents de contrôler l'alimentation de leurs enfants est d'acheter des coupons au lieu de leur donner de l'argent, dit Mme Lunardi.

Cette nouvelle politique alimentaire n'a pas la prétention d'éliminer tout le gras et le sucre, mais elle parvient à en limiter la consommation quotidienne.

Ce virage santé est un pas, mais la commission scolaire devra aller plus loin. Dans les écoles primaires, il n'y a aucune politique alimentaire commune, ce qui fait que hot-dog et croquettes sont encore largement répandus au menu.




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