La grippe fait peu de ravages
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Bien qu'on soit en pleine période de pointe quant à la contagion de cette maladie, il n'y a eu jusqu'à maintenant que trois personnes hospitalisées pour cette raison au CHUS, comparativement à 300 l'an dernier.
L'influenza, communément appelée la grippe, a fait peu de ravages cette année. Bien qu'on soit en pleine période de pointe quant à la contagion de cette maladie, il n'y a eu jusqu'à maintenant que trois personnes hospitalisées pour cette raison au Centre hospitalier de l'Université de Sherbrooke. L'an dernier, à la même période, il y en avait près de 300.
La pharmacienne Vicky Lambert affirme qu'elle remplit trois fois moins d'ordonnances de Tamiflu, un médicament contre la grippe, que l'an dernier.
Au pavillon d'Youville de l'Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke, la grippe a fait des ravages historiques en 2005. On avait dû placer presque tous les secteurs en quarantaine.
Conseillère clinicienne en prévention d'infection, Lucie Belhumeur affirme qu'il y a eu « quelques décès, soit directs ou indirects, mais c'est sûr qu'on travaille avec une clientèle vulnérable ».
Or, la situation y est aujourd'hui plus que parfaite. Il n'y a eu aucun dépistage positif pour le moment.
Contrairement à la croyance populaire, le Dr. Marc Dauphin, de la clinique des médecins d'urgence, n'explique pas le faible taux de grippe par la température douce. « Soit qu'il y a eu des mutations, qui font que le virus n'est pas très sévère cette année. Soit que les vaccins aient permis d'atteindre une masse critique dans la population », explique-t-il.
Il ajoute toutefois que l'épidémie pourrait aussi survenir plus tard, cette année.