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Le CHUS pourrait mettre sur pied une clinique privée

Radio-Canada

L'hôpital envisage cette possibilité à la suite de la réponse que Québec vient de donner à la décision de la Cour suprême dans l'affaire Chaoulli.

Québec avait jusqu'au 9 juin pour répondre à la décision de la Cour suprême dans l'affaire Chaoulli.

Au mois de juin dernier, le plus haut tribunal du pays avait alors déclaré que l'interdiction de souscrire à une assurance privée pour couvrir les frais médicaux liés à des services offerts par le système public violait le droit à l'intégrité de la personne reconnue par la Charte québécoise des droits et libertés.

Jeudi, le gouvernement Charest a rendu publique sa proposition. Elle prévoit notamment que certains traitements pourront être dispensés dans des cliniques spécialisées affiliées (gérées par le privé), aux frais du système public. Cela sera permis lorsqu'un patient ne peut être soigné dans les délais raisonnables déterminés par la nouvelle garantie de soins.

Une solution durable, selon le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS), qui étudie la possibilité de mettre sur pied une telle clinique. « On se donne jusqu'en juin pour prendre une décision. Si c'est oui et qu'il y a un intérêt, on va définir les champs d'intérêts de cette clinique et établir un plan d'affaires », indique le directeur adjoint du CHUS, Maurice Roy.

En Estrie, plusieurs centaines de personnes sont en attente d'une chirurgie orthopédique. Or, les délais sont importants : plus de trois ans dans certains cas.



Dans la région :

  • 310 attendent une chirurgie de la cataracte;


  • 62 personnes attendent une chirurgie à la hanche;


  • 105 personnes attendent une chirurgie aux genoux;

    Les mesures prises par le gouvernement Charest ne font cependant pas l'unanimité.

    « Qui dit prolifération du réseau privé dit drainage de ressources du public vers le privé. Des médecins, des infirmières et du personnel qualifié ira vers le privé alors qu'on a une pénurie de ressources dans le secteur public », soutient le doyen de la Faculté de médecine du CHUS, Réjean Hébert.

    Le manque d'effectif médical dans les centres hospitaliers est l'un des principaux facteurs qui expliquent les délais d'attente.

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