•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Denis Paradis délaisse la ligne de parti

Radio-Canada

Le candidat libéral appuie la demande des douaniers canadiens, qui réclament le droit de porter des armes. Il demande aussi l'instauration de patrouilles frontalières.

Le candidat libéral dans la circonscription de Brome - Missisquoi, le député sortant Denis Paradis, a effectué une tournée de huit postes frontaliers répartis sur le territoire qu'il représente, lundi.

Tel que le révélait Radio-Canada, M. Paradis a appuyé une demande des douaniers canadiens, qui réclament le droit de porter des armes. Il a également réclamé l'instauration de patrouilles frontalières.

M. Paradis a donc décidé d'aller à l'encontre de la position officielle de son parti dans le but d'obtenir la faveur des électeurs et de gagner une élection qui s'annonce serrée dans la circonscription.

« En politique, ce n'est pas parce qu'on a dit non une fois que le dossier n'est pas rouvrable! Pour moi, ce n'est pas un non définitif », explique Denis Paradis, qui représente Brome-Missisquoi depuis 1995.

Avec une majorité d'à peine 1072 voix sur le bloquiste Christian Ouellet lors de l'élection de juin 2004, Denis Paradis sollicite le vote d'une population inquiète de la sécurité à la frontière. La circonscription compte huit postes frontaliers avec les États-Unis.

Il ajoute que le travail de la GRC à la frontière permettrait également de lutter contre le trafic des armes de poing. « On n'a pas trop de moyens quand on a des routes non gardées, quand la GRC déserte les régions rurales... On les arrête comment ces armes de poing si elles entrent effectivement des États-Unis? », demande Denis Paradis.

Le syndicat des douaniers canadiens, qui réclame pour ses membres le droit de porter une arme, ne cache pas que l'appui du député Paradis arrive comme un cadeau du ciel.

« Il est à même de constater que la frontière est tellement poreuse qu'elle ressemble à un fromage gruyère. En demeurant le long de la frontière, il sait qu'il y a urgence d'agir », indique le vice-président de l'Union Douanes et Accises, Jean-Pierre Fortin. Selon le syndicat, il y aurait au Québec 107 routes non surveillées qui mènent directement vers les États-Unis.

Le Bloc Québécois est contre le port d'armes chez les douaniers, mais réclame néanmoins le retour de la GRC pour protéger la frontière. « Les effectifs doivent être à la frontière et nos gens se sentent mal à l'aise qu'il n'y a pas de police à la frontière. Ça, on y tient », affirme Christian Ouellet.

La section Commentaires est fermée

Compte tenu de la nature délicate ou juridique de cet article, nous nous réservons le droit de fermer la section Commentaires. Nous vous invitons à consulter nos conditions d’utilisation. (Nouvelle fenêtre)

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.