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Un bon coup
En 1927, Jules-A. Brillant décide d'investir dans la téléphonie et fonde la Corporation de téléphone et de pouvoir du Québec.
La nouvelle compagnie étend progressivement son réseau dans tout le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie, la Beauce ainsi que dans la région de Portneuf. Québec-Téléphone (devenue QuébecTel, puis TELUS Québec) constituera une des plus belles réussites de l'empire de Jules A. Brillant.
Transports et éducation
À la même époque, il fait une incursion dans le transport maritime et achète, en 1929, 2 entreprises qu'il fusionne pour créer la Compagnie de transport du Bas-Saint-Laurent, qui effectue une liaison avec la Côte-Nord.
Parallèlement à ses activités dans le monde des affaires, Jules A. Brillant croit fermement à la nécessité de développer les institutions d'enseignement pour éduquer la population locale et former une main-d'œuvre de qualité.
Dès le début des années 30, il s'implique activement dans divers projets qui amèneront la création de l'École d'arts et de métiers en 1936, puis en 1944 de l'École de marine de Rimouski devenue l'Institut maritime du Québec affilié au Cégep de Rimouski. Ardent régionaliste, il ira même jusqu'à supporter le projet d'une université rurale qu'il voit comme une institution où l'enseignement serait « conçu et orienté pour servir les intérêts d'une région » (1).
Cap sur les médias
Convaincu de l'importance et du pouvoir des médias, il achète en 1923 le seul journal de la région : Le Progrès du Golfe. Il profite ensuite de l'opportunité offerte par Radio-Canada qui souhaite étendre son réseau français au Québec pour fonder le poste CJBR-AM en 1937.
Toujours avide de nouvelles technologies, il ajoute la station de télévision CJBR-TV en 1954 et inaugure en 1959 CJBR-FM, la première station de radio privée diffusant sur la bande FM au Québec.
C'est à son fils Jacques Brillant qu'il confiera la direction du groupe CJBR de 1954 à 1969.
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