Inquiétude en Nouvelle-Écosse
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un ancien agent syndical aurait volé des renseignements personnels portant sur des centaines de travailleurs au Cap-Breton. La police a ouvert une enquête.
Un ancien agent syndical se serait emparé d'informations personnelles portant sur des centaines d'électriciens au Cap-Breton. Les travailleurs ne comprennent pas pourquoi ce dernier aurait commis ce vol. La police a ouvert une enquête et ses réponses sont vagues.
En septembre 2005, l'agent syndical du local 1852, au Cap-Breton, de la Fraternité internationale des ouvriers en électricité est remercié de ses services. Brian Tobin était sur place. Il affirme qu'il a vu l'individu, dans un geste de colère, s'emparer de documents et d'un ordinateur personnel.
Huit mois plus tard, Brian Tobin est nommé au poste d'agent syndical. Il constate que les documents disparus contenaient les informations personnelles des 423 membres du local syndical.
M. Tobin a précisé qu'il s'agissait de formulaires d'impôt, des numéros d'assurance sociale et des numéros de comptes bancaires. Il appelle alors la police de la municipalité régionale du Cap-Breton.
Les policiers n'ont pas voulu émettre de commentaires. L'inspecteur Tom Hasty a simplement déclaré que l'enquête se poursuit.
Le même inspecteur aurait dit à Brian Tobin que l'affaire n'est pas une priorité pour les enquêteurs.
Pendant ce temps, les membres du syndicat veulent savoir qui a eu accès à cette information et où elle se trouve. Les travailleurs n'ont encore détecté aucune activité anormale. N'empêche, dit le président Harry Hopewell, tout est possible et tous les syndiqués sont nerveux.