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Les entreprises d'économie sociale, un filon à exploiter
Mise à jour le mercredi 20 avril 2005, 14 h 58 .


Les entreprises d'économie sociale occupent de plus en plus de place dans le développement régional.

À Rouyn-Noranda seulement, ce type d'entreprises emploie plus de 850 personnes, qui touchent une masse salariale de 16 millions de dollars.

Manutex, Témabex, le centre de plein air du mont Kanasuta et certains centres de la petite enfance sont de beaux exemples d'entreprises d'économie sociale. Elles emploient près de 6 % de la main-d'oeuvre totale à Rouyn-Noranda et génèrent des revenus de 35 millions de dollars annuellement.

Encourager
Voilà pourquoi les principaux acteurs de ce milieu veulent promouvoir ce secteur économique. Selon la vice-présidente de la table locale qui représente ces entreprises, Denise Lavallée, d'autres aspects sont également à considérer: « ça nous donne du monde qui ont des racines très profondes, puis un fort sentiment d'engagement vis-à-vis la population. Ce sont des leaders très précieux chez nous », dit-elle.

Pour encourager la création de ces entreprises et leur apport à l'économie locale, il faut un plan d'action, de même qu'un soutien technique et financier. C'est de cela que se charge Danielle Simard, du Centre local d'emploi de Rouyn-Noranda: « C'est notre devoir, c'est notre mandat de les aider autant dans la recherche du financement que dans la rédaction du plan d'affaire. ¸Ça répond à un besoin de la société. C'est aussi une primauté du personnel par rapport au capital. C'est démocratique », affirme Mme Simard.

Des entreprises du genre, il y en a partout en Abitibi-Témiscamingue. Celles de Rouyn-Noranda comptent parmi les plus performantes. Dans ce secteur d'activité, c'est l'apport social qui compte le plus, mais cela est difficilement quantifiable.






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