Les proches des personnes atteintes d'Alzheimer en ont assez de voir ces malades attachés et privés de leur autonomie. Ils ont fait circuler une pétition pour que cesse la contention dans les centres d'hébergement.
25 000 signatures ont déjà été recueillies et la Fédération québécoise des sociétés Alzheimer veut en recueillir davantage.
Dans les centres d'hébergement, une personne sur trois qui souffre d'Alzheimer est sous contention. Selon la directrice de la Fédération québécoise des sociétés Alzheimer, Nathalie Ross, dans ces centres, la sécurité a priorité sur la liberté et la dignité de la personne :
« On est dans une obsession de la sécurité, c'est-à-dire qu'on essaie d'éviter à tout prix les risques de fractures, les risques de chute », déplore-t-elle.
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Les personnes sous contention ont besoin de surveillance constante. Ce n'est donc pas pour des raisons de manque de personnel que ces patients sont attachés. Une expérience menée récemment dans des centres d'accueil de la région de Québec a démontré qu'il était possible de diminuer la contention, soutient Mme Ross :
« 33 % des personnes qui étaient hébergées étaient sous contention et avec le projet, l'utilisation des contentions a été réduite à moins de 10 %, aux alentours de 5 %. »
La fédération demande que tous ceux qui souhaitent que cesse l'utilisation des contentions comme mesure de sécurité signent la pétition.
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