Comme prévu et comme le veut la tradition, le Bonhomme Carnaval s'est vu remettre les clés de la Ville par le maire de Québec, jeudi matin, à l'occasion du lancement officiel de la programmation de l'événement.
De toute évidence, la direction du Carnaval n'a pas l'intention de laisser le conflit de travail, qui a mené à la démission d'une vingtaine d'accompagnateurs de Bonhomme Carnaval et d'individus qui le personnifient, faire ombrage à la fête hivernale.
La mascotte a fait son apparition dès le début du lancement de la programmation, en mettant les choses au clair :
« Le Carnaval n'est pas prêt de s'éteindre. Cette année, le thème de mon Carnaval est : le Carnaval s'enflamme et non pas, le Carnaval se syndicalise », a fait entendre la voix qui personnifie le Bonhomme Carnaval.
Le maire de Québec, qui affirmait être inquiet de l'impact du conflit de travail sur la fête hivernale, semblait soulagé de la présence de la mascotte.
De son côté, le directeur général du Carnaval, Jean Pelletier, assure que le Carnaval n'est pas sans ressources et que les accompagnateurs du Bonhomme et les individus qui le personnifiaient ont été remplacés :
« C'est des gens qui sont triés sur le volet et c'est très important d'avoir les bonnes personnes. Le Carnaval a plusieurs ressources, on a fait appel à ces ressources-là, ça donne le résultat qu'on a aujourd'hui, un bonhomme tout à fait enjoué, à la hauteur de la situation. »
Le conflit qui secoue le Carnaval a été provoqué par la décision des organisateurs de modifier le contrat du transport de Bonhomme, qui sera désormais transporté par Tours du Vieux-Québec. La mascotte se déplacera en autobus et le chauffeur sera fourni par l'entreprise qui assurera aussi tous les frais reliés à l'entretien du véhicule.
Une vingtaine d'employés ont démissionné en bloc pour dénoncer, entre autres, leurs conditions de travail et ce changement de moyen de transport.
Le 51e Carnaval de Québec se tiendra du 28 janvier au 13 février.
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