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 | Centre-ville de Québec (archives)
| 250 congressistes sont réunis à Québec pour participer au congrès conjoint de l'Association des biologistes et de l'Ordre des urbanistes du Québec. Les participants discutent des façons de concilier le développement urbain et la protection des milieux naturels. Le président d'honneur de cet événement, le maire Jean-Paul L'Allier, a d'abord invité les participants à être de meilleurs vendeurs de leurs projets.
Selon le maire de Québec, les élus municipaux aussi bien que les fonctionnaires connaissent mal le rôle des urbanistes et des biologistes. Pourtant, ceux-ci pourraient faire beaucoup pour la ville, dit Jean-Paul L'Allier, mais il leur faut simplifier leur message auprès des politiciens. Le maire L'Allier invite les urbanistes et les biologistes à mieux vendre leurs projets. Il donne comme exemple le projet de réhabilitation, une étape à la fois, de la rivière Saint-Charles à Québec déjà considérée comme un égout à ciel ouvert :
« Aujourd'hui, c'est devenu un lieu exemplaire. Les gens disent : "on veut que toute la rivière soit faite comme ça." Si on avait présenté le projet de toute la rivière depuis le début, jamais on aurait pu faire quatre pieds. Il faut s'en choisir un petit bout, faire des vitrines, un peu comme quand on fait des biscuits, puis on fait goûter. Puis, si les biscuits sont bons, les gens en veulent plus. C'est ça le défi que vous avez », a indiqué M. L'Allier aux participants.
Le congrès conjoint de l'Association des biologistes du Québec et de l'Ordre des urbanistes du Québec se déroule les 4 et 5 novembre à l'hôtel Clarion.
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