 | Sylvain Légaré
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Les électeurs de Vanier ont donné lundi un cinquième député à l'Action démocratique du Québec (ADQ) à l'Assemblée nationale en soutirant la circonscription du giron libéral.
Le candidat adéquiste, Sylvain Légaré, a obtenu 46,8 % des voix pour une victoire claire. Son adversaire libéral, Michel Beaudoin, a récolté 27,9 % des votes, contre 22,0 % pour le péquiste Sylvain Lévesque.
Dans cette circonscription, le combat contre le non-renouvellement de la licence de la station de radio CHOI-FM était un enjeu électoral, de même que la relance de l'enquête policière sur le réseau de prostitution juvénile. L'appui réitéré aux deux causes par le chef de l'ADQ, Mario Dumont, a certainement aidé son candidat dans ce quartier populaire de la capitale.
Mario Dumont savoure la victoire adéquiste
 | Mario Dumont
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Le chef d l'ADQ soutient que son parti a mené une campagne comme il se doit en étant proche des citoyens et en parlant des enjeux locaux. Mario Dumont ajoute que ce gain fera taire les détracteurs de son parti :
« Toute l'énergie gaspillée par deux vieux partis depuis un an et demi à l'Assemblée nationale en utilisant les plus basses procédures pour essayer de faire taire l'ADQ et à qui on doit annoncer ce soir que l'ADQ a une voix de plus à l'Assemblée nationale et que la voix de l'ADQ est plus forte que jamais dans le Québec. »
Le député Sylvain Légaré estime qu'il s'agit d'une victoire « du gros bon sens. »
« C'est surtout la victoire du gros bon sens. On s'est pas laissé endormir par les promesses libérales puis le vide péquiste. C'est surtout ça la victoire de ce soir. »
Libéraux et péquistes soutiennent que le dossier de CHOI-FM et celui de l'enquête Scorpion ont influencé le résultat de l'élection.
« C'était les deux seuls dossiers qu'ils ont poussés tout au long de la campagne. Évidemment, les gens souhaitent du changement. Alors, le changement doit venir d'idées profondes, des bonnes idées qui doivent arriver. Mais par contre, j'ai demandé souvent en débat à mes adversaires, principalement, quels étaient leurs dossiers et ils nous ont toujours mentionné les mêmes choses », soutient Sylvain Lévesque, le candidat péquiste défait.
La défaite est difficile à encaisser aussi pour le candidat libéral.
« Les gens ont décidé de parler et c'est clair que quand tu reviens en politique, tu as le goût de gagner. Et moi, mon porte-à-porte, c'est plus on l'expliquait aux gens, ce qu'on avait fait en un an et demi, c'était des choses qui étaient importantes pour eux, et les gens le comprenaient bien. Il y a d'autres partis qui ont décidé de faire autrement », mentionne le candidat libéral défait, Michel Beaudoin.
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Écoutez : le reportage de Marie-Hélène Tremblay
