La Ville de Québec se penche sur le compostage
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La Ville de Québec étudie l'exemple de l'ancienne ville de Sillery, qui effectue la collecte des déchets domestiques à l'aide de bacs bruns.
À la Ville de Québec, si le compostage domestique fait l'objet d'un programme d'incitation, on étudie actuellement l'exemple de l'ancienne ville de Sillery, qui effectue la collecte des déchets domestiques à l'aide de bacs bruns.
Benoît Delisle, directeur de la gestion des matières résiduelles au Service des travaux publics, soutient que la collecte à trois voies pourrait être implantée à tous les arrondissements d'ici 2009.
En ce qui concerne le mode de transformation des substances récupérées, la Ville privilégie une des nouvelles technologies disponibles, pouvant être utile pour produire de l'énergie. « Nous examinons présentement la digestion anaérobie, qui est un procédé qui transforme les matières putrescibles en gaz », affirme M. Delisle.
Selon Nathalie Fournier, chargée du projet Collectivités Viables au sein de l'organisme Vivre en Ville, obtenir du compost de bonne qualité est un art difficile.
Le compostage à grande échelle représente donc tout un défi pour une ville de la taille de Québec, si on ajoute à la complexité du processus le fait qu'il devra être conforme aux normes de gestion de compost en vigueur.