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L'auto-partage, plus économique aux yeux de certains automobilistes

Radio-Canada

Des adeptes estiment que les services d'auto-partage constituent une alternative plus pratique et écologique aux modes de transports habituels.

La hausse du coût de l'essence et ceux à venir des primes de la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ), amèneraient certains automobilistes à opter pour une solution plus économique et plus écologique: l'auto-partage.

L'organisme Communauto, qui dispose d'une flotte de 450 véhicules dans les villes de Québec, de Montréal, de Gatineau et de Sherbrooke, a attiré plus de 9000 abonnés depuis sa fondation en 1994.

Lucie Therrien, qui vit sans voiture depuis 10 ans, en fait partie. Elle explique que cela est plus économique que la propriété: « Je vous dirais qu'annuellement ça me coûte environ 1000 $, ce qui inclut notamment l'essence et les frais d'immatriculation. »

Elle estime aussi que le système est plus pratique que le transport en commun ou qu'un service de location de voiture traditionnel. « C'est ça qui m'a motivée à Communauto. Tu peux louer pour 1 heure ou 2, puis il y en a toujours un proche de chez-vous », dit-elle.

Employé de la SAAQ, Timothy McGrath s'est récemment converti à Communauto. « Au lieu de mettre de l'argent sur une voiture, tu en mets de côté pour autre chose. Moi j'en ai mis sur une caravane, pour voyager. »

La popularité et le développement de services d'auto-partage requièrent de plus en plus d'espaces de stationnement. Or, il semble difficile de convaincre les municipalités d'offrir des espaces dans ceratains grands stationnements vides que l'on trouve dans les quartiers Rosemont, à Montréal, ou Montcalm, à Québec.

« La solution à long terme, ce serait de faire une entente avec les ville pour stationner les voitures en bordure des trottoirs, mais on est loin de la coupe aux lèvres. Ça implique des changements dans la réglementation des services des travaux publics », explique Benoit Robert, président-fondateur de Communauto.

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