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Les policiers demandent la tenue d'un forum

Radio-Canada

Ils estiment que leurs interventions sont de plus en plus nombreuses depuis la réinsertion dans la société de personnes ayant des troubles de comportement graves. Ils souhaitent que des pistes de solutions soient explorées pour aider ces personnes.

La Fédération des policiers du Québec demande au ministre de la Santé, Philippe Couillard, de tenir un forum sur la désinstitutionnalisation.

Les policiers affirment qu'ils sont appelés à intervenir de plus en plus fréquemment auprès de personnes souffrant de maladie mentale qui se retrouvent dans le système de justice, faute de soins de santé.

Même s'ils n'ont pas de chiffres à l'appui, les policiers soutiennent de plus que le nombre de cas de violence, lors des interventions policières, augmente.

Le président de la Fédération des policiers du Québec, Denis Côté, indique que cette situation problématique est vécue dans tout le Québec. Il souhaite que tous les intervenants collaborent afin de trouver des pistes de solutions à cette situation qui, dit-il, représente des risques pour la population, pour les policiers et pour les individus qui font face à ces problèmes de santé.

Le président de la Fraternité des policiers de Québec, Bernard Lerhé, soutient que les policiers ne cherchent pas à se protéger eux-mêmes en faisant cette demande, mais souhaitent surtout protéger les malades qui font face à un manque de ressources.

« On ne veut pas que ces gens-là se retrouvent sans soin et on ne veut pas les envoyer derrière les barreaux. C'est ce qu'on est obligés de faire présentement, on est obligés de les criminaliser, alors ça fait des victimes de plus dans le système. Ces gens-là ne sont pas des criminels, ils ont besoin de soins », dit-il.

Les policiers soutiennent qu'il faut allouer les ressources nécessaires, mais ils laissent le soin aux professionnels de la santé de décider s'il faut poursuivre la désinstitutionnalisation.

L'Association pour l'intégration sociale est en faveur de la tenue d'un débat sur les services en déficience intellectuelle et en santé mentale, mais son président, François Perreault, ne veut pas que les acquis soient remis en cause.

« Pour nous, la désinstitutionnalisation est un projet de société, c'est un mouvement social qui ne doit pas être remis en question, mais on doit plutôt aborder la problématique sous l'angle de la façon de compléter de manière adéquate ce projet là pour les personnes qui sont visées », indique M. Perreault.

Depuis quelques semaines, le syndicat des employés du Centre de réadaptation en déficience intellectuelle de Québec (CRDI), qui représente les préposés aux bénéficiaires, soutient qu'il faut remettre en question la réinsertion dans la société de personnes ayant des troubles de comportement graves.

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