Une même réalité, deux solutions
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le zoo de Bordeaux-Pessac qui était menacé de fermeture en 2004 en raison de problèmes financiers, a été repris par un gestionnaire privé, malgré l'absence de mobilisation pour le sauver.
Les villes de Québec et de Bordeaux sont jumelées depuis plus de 40 ans en raison de leurs nombreuses similitudes : une population comparable, un campus, des sites du patrimoine mondial. Elles ont aussi toutes deux la particularité d'avoir un jardin zoologique en difficulté.
Le parc zoologique de Bordeaux-Pessac, fondé en 1976, a déjà attiré plus de 100 000 visiteurs par an, mais les installations vieillissantes, la diminution de l'achalandage et les problèmes financiers ont forcé la fermeture du zoo en février 2004.
Il a toutefois été vite repris par un gestionnaire privé, Stéphane Da Cunha, malgré l'absence de mobilisation pour le sauver. Il rapporte d'ailleurs que plusieurs personnes lui ont déconseillé d'entreprendre cette démarche et ont tenté de le décourager.
Le nouveau propriétaire veut investir dans le zoo de Bordeaux-Pessac et y appliquer la même recette qui fait le succès du zoo de La Flèche, qu'il a aussi repris. Il compte y parvenir « avec la mis en place d'une politique d'investissement, de communication, de commercialisation, une politique générale de structuration aussi au niveau des équipes », dit-il.
Même s'il n'a pas visité le zoo de Québec, Stéphane Da Cunha comprend pourquoi les nouvelles installations n'ont pas fait l'unanimité. « On sait très bien que tous les grands animaux, grands prédateurs, les grands herbivores font partie des animaux que le public a envie de voir », dit-il.
Le directeur de zoo ajoute qu'il faut du temps pour conquérir le public.