•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Réactions partagées à l'imposition possible d'une taxe spéciale

Radio-Canada

Les hôteliers de Québec ne s'opposeraient pas à l'imposition d'une taxe spéciale pour éponger le déficit du zoo, mais la chambre de commerce de Québec est contre.

Même si les hôteliers de Québec n'apprécient pas que leur soit imposée une taxe spéciale pour éponger le déficit du jardin zoologique cette année, ils ne s'y opposeront pas.

Les hôteliers estiment faire amplement leur part pour l'industrie touristique avec la taxe de 2 $ par nuitée, mais le directeur général de leur association régionale, Brian Aubé, croit que le zoo est une attraction touristique majeure pour la région et qu'il ne faut pas la perdre.

Si le prix à payer pour sauver le zoo est une taxe spéciale pour un an, dit-il, les 130 hôteliers membres de son association vont l'accepter.

La chambre de commerce de Québec, pour sa part, s'oppose à cette taxe que la mairesse de Québec, Andrée Boucher, veut imposer sur les immeubles non résidentiels. Le président de la chambre de commerce de Québec, Pierre Dolbec, est furieux.

Il estime que cette taxe est injuste envers ses 4000 membres. Pour lui, il appartient à tous les citoyens de payer ce déficit.

M. Dolbec accuse la Coalition pour la sauvegarde du Jardin zoologique du Québec d'avoir mal défendu le dossier.

« Ça n'a pas de sens, soutient M. Dolbec. Qu'ils retournent à leur table de travail et qu'ils trouvent une solution un peu plus adéquate. »

Pour sa part, la Coalition pour la sauvegarde du Jardin zoologique du Québec renvoie la balle au gouvernement du Québec, l'actuel propriétaire. Elle lui demande d'emprunter les 4 millions de dollars nécessaires pour éponger le déficit de 2006.

La taxe spéciale envisagée par la mairesse Andrée Boucher créerait un précédent trop lourd pour le milieu des affaires, selon la coalition.

Par ailleurs, malgré l'urgence de la situation, on ne saura pas avant le 23 février si la communauté métropolitaine de Québec accepte ou non de contribuer financièrement à la relance du zoo.

Pour le moment, la composition de cet organisme n'est pas complétée. La défusion des villes de L'Ancienne-Lorette et de Saint-Augustin complique les choses.

Pour adopter une résolution, il faut l'accord de deux tiers des membres. La mairesse Boucher devra donc dans sa démarche obtenir l'appui de Lévis ou des préfets des MRC .

La section Commentaires est fermée

Compte tenu de la nature délicate ou juridique de cet article, nous nous réservons le droit de fermer la section Commentaires. Nous vous invitons à consulter nos conditions d’utilisation. (Nouvelle fenêtre)

Vous souhaitez signaler une erreur?Écrivez-nous (Nouvelle fenêtre)

Vous voulez signaler un événement dont vous êtes témoin?Écrivez-nous en toute confidentialité (Nouvelle fenêtre)

Vous aimeriez en savoir plus sur le travail de journaliste?Consultez nos normes et pratiques journalistiques (Nouvelle fenêtre)

Chargement en cours

Infolettre Info nationale

Nouvelles, analyses, reportages : deux fois par jour, recevez l’essentiel de l’actualité.

Formulaire pour s’abonner à l’infolettre Info nationale.