Les hôteliers sont inquiets
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les hôteliers de Québec estiment que la fermeture du zoo de Québec pourrait faire perdre près de 20 000 nuitées dans leurs hôtels.
La fermeture du zoo de Québec inquiète les hôteliers de la région de Québec.
Ils estiment que cela pourrait faire perdre près de 20 000 nuitées dans leurs hôtels. L'Association hôtelière de la région de Québec qui représente 130 établissements hôteliers, soit 85 % des chambres de toute la région de Québec, veut que Québec revienne sur sa décision.
Le directeur général de l'Association hôtelière de la région de Québec, Brian Aubé, estime que la fermeture du Jardin zoologique représente la perte d'un élément important de l'offre touristique globale de la région de Québec.
« On a besoin de toutes nos installations ici, afin d'avoir une offre touristique globale intéressante pour nos visiteurs, pour qu'ils aient le goût de revenir chez nous », soutient M. Aubé.
Forte de ce nouvel appui, la Coalition pour la sauvegarde du Jardin zoologique espère que les gouvernements de même que la municipalité accepteront maintenant de regarder de vraies solutions pour l'avenir du zoo. Selon André Di Vita, président de la coalition et président de la chambre de commerce des entrepreneurs de Québec, tout n'a pas encore été fait.
« Il y a un côté marketing dans le zoo qui a été brûlé, mal géré, et si on revient à la base, si on revient au retour des mammifères, à la belle collection d'animaux qu'on peut avoir, les Québécois vont avoir le zoo qu'ils veulent avoir. »
M. Di Vita estime que ce type de Jardin zoologique attirera davantage de gens. Selon la coalition, les 20 000 signatures recueillies ainsi qu'un sondage indiquent que la majorité des citoyens de Québec appuie le zoo.
La coalition espère avoir des rencontres très bientôt avec les autorités gouvernementales.
