Des questions soulevées quant à l'utilisation des appareils électroniques
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les électeurs utiliseront un équipement électronique pour voter dimanche. Mais ces appareils ne fournissent aucune preuve que les votes ont été enregistrés et comptabilisés. Ils éliminent aussi la possibilité d'un recomptage.
L'utilisation des appareils de vote électronique, dimanche prochain à Québec, permettra d'éliminer le traditionnel bulletin de vote en papier. Par le fait même, cela éliminera aussi la possibilité d'un recomptage.
Le chercheur à l'Université Concordia Claude Côté, considère ces appareils antidémocratiques.
« S'il y a quelques votes de différence simplement entre le premier et le deuxième candidat, ça va être le premier candidat qui va être élu automatiquement. Il n'y aura pas moyen de contester cette élection-là », affirme-t-il.
Mais le président des élections à Québec, René Damphousse, affirme que des tests ont été faits et que les résultats comptabilisés par ces machines sont fiables.
Selon Claude Côté, l'utilisation d'appareils électroniques ouvre aussi la porte au piratage informatique des résultats. Le président des élections soutient pour sa part que cette manoeuvre est pratiquement impossible.
« Il faudrait que la personne retourne avec une carte à Indiannapolis et essaie de rentrer dans le système de la compagnie, et encore là, je n'ai pas la façon dont ça se programme, mais ça ne se programme pas avec un ordinateur qui est sur le Web par exemple », explique M. Damphousse.
Les appareils de vote électronique seront utilisés le six novembre dans 48 municipalités au Québec.
