Les changements à la Loi sont bien accueillis
Prenez note que cet article publié en 2005 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Plusieurs intervenants auprès des jeunes sont heureux des changements que le gouvernement Charest propose à la Loi sur la protection de la jeunesse. Il faudra néanmoins que les objectifs soient atteints.
Plusieurs intervenants auprès des jeunes se réjouissent des changements que le gouvernement Charest propose à la Loi sur la protection de la jeunesse.
Le directeur de la Protection de la jeunesse de Québec, Daniel Côté, notamment, estime que la société québécoise ne peut que se réjouir des modifications à cette loi.
Il approuve entre autres l'introduction de délais très précis pour offrir aux enfants un projet de vie plus stable et plus permanent. Il souligne aussi le fait qu'il faudra davantage négocier avec les parents plutôt que recourir au processus judiciaire.
« Le temps que les intervenants passent à la chambre de la jeunesse, si on y va moins, c'est du temps qui pourra être mis directement à l'intervention. On sait qu'on a besoin d'être davantage outillés, d'avoir davantage d'intervenants », souligne M, Côté.
Richard Cloutier, directeur scientifique à l'Institut universitaire sur les jeunes en difficultés à Québec, voit aussi des améliorations dans les changements proposés, mais il demeure prudent quant à savoir si les objectifs seront atteints.
« Tout ça, ça relève d'un projet qui est de qualité, mais qui va devoir avoir des yeux sur son évolution. On ne peut pas lancer des modifications aussi importantes sans mettre un dispositif de suivi pour voir si on atteint nos objectifs, parce que ce n'est pas donné, surtout dans le contexte un peu irréaliste où on a pas l'intention de mettre un sou neuf pour réaliser cette réforme », soulève M. Cloutier.