Les maires des grandes villes de la région métropolitaine sont inquiets devant la perspective d'un renversement du gouvernement fédéral.
 | Gilles Vaillancourt (archives)
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Réunis à Laval à l'ouverture du congrès de l'Association québécoise du transport routier, les maires de Montréal, de Longueuil et de Laval ont fait part à Radio-Canada de leurs inquiétudes devant les remous causés par les révélations de Jean Brault, de Groupaction, à la commission d'enquête sur les commandites.
Ce que craignent les élus, c'est l'élection d'un gouvernement qui abandonnerait les engagements contenus dans le budget actuel.
Le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, qui est également président de la coalition pour le renouvellement des infrastructures, croit qu'une chute du gouvernement Martin avant l'adoption du budget pourrait avoir des conséquences graves.
« Ça nous obligerait à rediscuter avec le prochain premier ministre et reprendre notre travail. (...) Or, c'est un travail que nous faisons depuis 7 ans », dit M. Vaillancourt.
Il se dit toutefois convaincu que le ministre des Finances du Québec, Michel Audet, annoncera dans son prochain budget des mesures semblables à celle contenues dans le dernier budget du gouvernement fédéral.
 | Gérald Tremblay (archives)
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Pour sa part, le maire Gérald Tremblay croit qu'à l'avenir aucun gouvernement ne pourra renier les engagements actuels.
« Quel que soit le parti politique, on reconnaît que les villes sont dorénavant le moteur du développement économique, social, culturel et environnemental », soutient M. Tremblay.
Le maire de Longueuil, Jacques Olivier, refuse pour sa part d'envisager une telle éventualité. « La réalité, c'est qu'actuellement le gouvernement est là. Ce qu'on veut, c'est que le gouvernement respecte sa parole », dit-il.
Daniel Bordeleau rapporte que la chute possible du gouvernement fédéral inquiète les maires de la région de Montréal
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