Pleins feux sur le monde arabe
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Du 26 octobre au 12 novembre, le 7e Festival du monde arabe offre une cinquantaine de spectacles, films et activités.
Du hip-hop arabe à la poésie libanaise en passant le cinéma yéménite et le baladi. Du 26 octobre au 12 novembre, le 7e Festival du monde arabe (FMA) propose un panorama diversifié de cette réalité de plus en plus présente à Montréal.
Depuis ses débuts, l'événement multidisciplinaire se plaît à marier tradition et modernité. « Le FMA puise volontairement sa vision et son contenu dans la zone très riche, très dense et très stimulante de la dualité Occident/monde arabe », soutiennent ses organisateurs.
L'édition 2006 a pour thème « prophètes rebelles » et ses porte-parole sont le musicien Dan Bigras et l'anthropologue Serge Bouchard.
« La programmation du FMA est une réponse québécoise à la crise des banlieues en France, à la crise des caricatures de Mahomet, aux propos du pape, croit une de ses conceptrices, Sofia Benyahia. C'est notre manière, au Québec, de dire: "voilà ce qui se passe, ce qui se crée chez nous". »
Musique et littérature
Plus de la moitié de sa programmation se compose de spectacles musicaux et littéraires. En voici un aperçu:
Une soirée réunira Jamil et Urbain Desbois et d'autres artistes sur la scène du Corona.
Cinémas du monde arabe
Une vingtaine de films récents en provenance de pays tels le Liban, le Yémen, la Syrie, la France ou le Canada sont aussi au programme. De jeunes réalisateurs, issus de la diaspora ou de la mère-patrie, signent la plupart du temps ces courts et longs métrages.
Un Salon de la culture propose une dizaine d'activités de débats, d'expositions et d'événements qui traiteront de thèmes aussi variés que l'érotisme, la musique sacrée ou l'islam.