La tolérance comme devoir
Prenez note que cet article publié en 2006 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'organisation SHOUT, vouée à la promotion de la tolérance, lance ses activités à l'université Concordia avec une conférence de Paul Rusesabagina, un directeur d'hôtel au Rwanda qui a sauvé la vie de 1200 Rwandais lors du génocide de 1994.
L'Université Concordia reçoit ce soir la visite de Paul Rusesabagina, connu pour son action héroïque lors du génocide rwandais de 1994.
L'ex-directeur de l'Hôtel des Mille Collines à Kigali, à qui plus de 1200 Hutus et Tutsis confondus doivent leur vie, y prononcera une conférence à l'invitation de la toute nouvelle organisation Students helping others understand tolerance (SHOUT), qui vient d'y élire domicile.
L'organisation, mise sur pied il y a à peine quelques mois, se voue à la promotion de la tolérance. Ses initiateurs espèrent que la présence, pour inaugurer ses activités, de celui qui a inspiré le film de Terry George, « Hôtel Rwanda », saura inspirer la communauté étudiante.
L'Université Concordia est connue pour ses débats et tensions entre étudiants d'origine juive et arabe. La relation entre ces deux groupes avait d'ailleurs dégénéré en violence lors d'une conférence de l'ancien premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en 2002. Les membres de SHOUT souhaitent d'ailleurs aborder éventuellement la question des relations judéo-arabes, mais aussi celle du génocide au Darfour.
Dotée d'ambitions pancanadiennes, SHOUT a pris forme en mai 2005 à l'instigation d'un groupe d'étudiants canadiens invités en Pologne à l'occasion de la commémoration du 60e anniversaire de la libération du camp de concentration d'Auschwitz.