Le mot du réalisateur
Comment expliquer qu’un chanteur, jusque-là inconnu, fasse cette entrée fracassante à 42 ans? Qu’a fait Richard Desjardins auparavant? Qu’est-ce qui a contribué au développement de l’américanité dans son œuvre poétique? Quels documentaires a-t-il réalisés avant L’erreur boréale?
Voilà quelques questions qui ont guidé notre recherche. Nous sommes allés rencontrer ses amis à Rouyn-Noranda et nous avons vu qu’ils sont comme lui: fiers militants, résistants farouches et tous, les victimes empoisonnées du même monstre polluant, Noranda Mines. Desjardins est bel et bien un enfant du pays.
Nous avons, aussi, tendu notre micro vers la France et rapporté les témoignages admiratifs de ce public qui le suit depuis 15 ans. À écouter: la désopilante version pour la France de la chanson Le bon gars. Inoubliable.
Pourquoi un documentaire sur Richard Desjardins? Parce que nous ne connaissons jamais assez ceux que l’on aime.
Un jour, nous aurons…
André Chouinard
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