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Le 30 juin 2005

Hydro-Québec doit-elle miser sur l'énergie éolienne?

Le gouvernement Charest veut faire du Québec un chef de file mondial en matière d'énergie éolienne. 
 
C'est dans cette perspective qu'il a autorisé Hydro-Québec à procéder à un appel d'offres pour l'acquisition de 2000 mégawatts supplémentaires d'énergie éolienne. Ce deuxième bloc d'énergie s'ajoutera aux 1000 mégawatts déjà autorisés pour la Gaspésie. 
 
L'annonce a été faite mercredi par le premier ministre Charest. Il était accompagné par les ministres des Ressources naturelles et de la Faune, Pierre Corbeil, et du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, Thomas Mulcair, ainsi que par le PDG d'Hydro-Québec, Thierry Vandal. 
 
La nouvelle initiative pourrait générer des investissements de 3 milliards de dollars. Le projet permettra la création de 4000 emplois durant la phase de construction, de 600 emplois permanents et de 200 emplois dans l'entretien. La Gaspésie, les Îles-de-la-Madeleine et Matane seront les régions les plus concernées par ces emplois. 
 
Le gouvernement a pris cette décision sur la base d'études qui ont révélé l'important potentiel du Québec en matière d'énergie éolienne. Toutefois, plus de 80 % de ce potentiel se trouve dans le Grand Nord, ce qui rend son exploitation pour le moment encore difficile. 
 
  • Les invités de la tribune : Thierry Vandal, président-directeur général d'Hydro-Québec; Jean-Louis Chaumel, membre du groupe Éolien et professeur à l'Université du Québec à Rimouski; Jean-Marc Pelletier, ancien président du syndicat professionnel des scientifiques de l'Institut de recherche en électricité du Québec (IREQ); Jacques St-Amant, analyste en énergie à Option Consommateur; André Bélisle, président de l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA).



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    Oui, c'est toujours préférable d'avoir des éoliennes dans le paysage qu'une forêt inondée pour un barrage hydroélectrique.
    Jean-Victor Côté
    Saint-Bruno-de-Montarville


    Selon ce que dit M. Vandal, le privé serait moins cher à cause du financement, et essentiellement des mises de fond qui ont accès à des avantages fiscaux comme les actions accréditives ou les fiducies de revenu.  
    Si je comprend bien, c'est par des réductions d'impôt que l'on rend le secteur privé moins cher. C'est donc dire que ce que l'on va sauver d'un coté, on va le perdre en revenus fiscaux. 
    J'aimerais bien savoir quel est le bénéfice net pour le Québec, seul actionnaire d'Hydro-Québec. 

    Jacques Landry
    Montréal


    Je suis d'accord avec ce choix parce que c'est une énergie propre. Cela ne m'emballe cependant pas outre mesure. Il ne faut pas s'imaginer que nous deviendrons les arabes du vent. Contrairement au pétrole ou à l'hydro-électricité, qui sont concentrés en des endroits limités, le vent est disponible partout dans le monde et n'importe qui peut fabriquer des éoliennes. Il est donc absurde de croire qu'on pourra exporter cette énergie ou cette technologie. Je crois même que l'utilisation du vent pour produire de l'énergie n'est qu'une alternative transitoire qui sera de courte durée. D'ici peu on trouvera le moyen de produire des énergies propres à moindre coût, que ce soit à partir de la filière solaire, celle de la fusion nucléaire ou autre. Ces éoliennes deviendront rapidement désuètes et inutilisées. Elles déguiseront notre environnement pour longtemps car personne ne voudra payer pour les démonter. Et Jean Charest nous aura encore jeter de la poudre aux yeux, poussée par des éoliennes. 
     

    Paolo Mitriou
    Lac-Mégantic


    Super enfin HQ Production évolue mais il faut bien voir que T Vandal est un liberal et autant Hydro ralentissait l'éolien en 2002 autant elle accélère pour aider à la popularité du PLQ en région. 
     
    Les règles du jeu sont que 70 % du contenu des éoliennes devra être construit au Québec en Gaspésie et au bas St Laurent. 
     
    Lm Glass fiber du Danemark est la cie experte mondiale pour la fabrication de pales est installée à Gaspé et emploie des centaines de Gaspésiens . 
     
    Marmen de Cap de la Madeleine fabrique des tours à Matane. 
     
    les boites de vitesses et les nacelles seront faites en Gaspésie. 
     
    GE pour le moment construit ailleurs les alternateurs et les onduleurs redresseurs ce qui est la haute technologie. 
     
    pour les besoins du Québec on parle de 2000 machines environ dont 666 en Gaspésie les îles et bas St Laurent. 
     
     
    Jean-Paul Thivierge 
    analyste en énergie 
     

    Jean-Paul Thivierge
    St Bruno


    Bonjour, 
     
    L’Alberta a son secteur pétrolier, l’Ontario son secteur automobile, le Québec aurait dû consolider son expertise dans l’énergie renouvelable et devenir le leader dans l’éolien en Amérique.  
     
    Mais non, le gouvernement libéral a préféré «léguer» notre patrimoine à des entreprises étrangères, américaines et autres qui développeront l'expertise et conserverons les profits.  
     
    C'est Maurice Duplessis qui doit se retourner dans sa tombe. 
     

    Jacques Pilon
    Québec


    Il m'apparaît que l'accès à l'énergie éolienne est une excellente nouvelle pour l'environnement. 
    Toutefois, le discours de M. Vandal me laisse plus que sceptique. Pourquoi ce virage si soudain? serait-ce que l'on tentait de nous berner lorsque l'on voulait imposer le Suroît? 
    De plus, je crois que l'Hydro-Québec devrait être maître d'oeuvre de l'implantation de cette nouvelle technologie 
    à partir de la planification des emplacements jusqu'au transport de cette énergie. Le recours aux PPP m'inquiète au plus haut point. Ce sont de grandes entreprises qui récolteront des retombées alors que ce devrait être notre société d'état qui devrait engranger au profit des citoyens du Québec.
    louise st-pierre
    verdun


    Des milliers d'emplois durable pour l'avenir 
     
    Pour l'avenir le québec et les fabricants québécois se positionnent pour devenir fournisseur de l'est de l'Amérique du Labrador au San Salvador. pcq les cie d'utilité d'amérique doivent produire 5 à 10 % de source non polluante. 
     
    Jean-Paul Thivierge 
    St Bruno 
    analyste en énergie 
     
    Ps; peut-être qu'un jour GE fera ici les alternateurs er les onduleurs pour les futurs machines de 3 4 et 5 MW des pales de 200 pieds sur des tours de 400 pieds.
    J-Paul Thivierge
    st Bruno


    La réponse de M. Vandal qui dit que le privé a accès à des sources de financement auxquelles Hydro n'a pas accès, comme les actions accréditives, les fiducies de revenu etc. fait abstraction du fait que ce sont là des formes de financement qui priveront, si je ne m'abuse, le gouvernement de revenus puisqu'elles comportent des avantages fiscaux. Ça revient, quant à moi, pas mal au même, sauf que c'est comptabilisé différemment, mais personne ne réagit à ces non-sens.  
    La participation du privé ne peut être rentable pour l'État. Il y aura toujours des raisons qui expliqueront la "meilleure efficacité" du privé : les employés qu'on paiera moins, les coins qu'on voudra tourner plus rond, ou les courbettes fiscales qu'on devra faire pour "attirer" ceux qui viendront nous manger la laine sur le dos. 
     

    François Létourneau
    Boucherville


    Il serait temps de recycler la téchnologie du "moteur roue" d'Hydro-Québec pour en faire un générateur ultra-simple!!! et donc très compétitif...
    Pierre Terrail
    Sherbrooke


    L'alberta déclare des surplus grâce au Pétrole. 
     
    Pourquoi de pas nationaliser cette production éolienne en pensant que d'ici 15 ans, l'électricité sera LA source énergétique qui nous rendra riche comme province au lieu de tout laisser au privé? 
     

    Guillaume Barbès
    Montréal


    Bonjour, 
     
    Pourquoi ne pas développer une expertise qui engage tant le savoir technologique que l'esprit artistique québécois. Il s'agit de développer des éoliennes qui deviennent non une tache dans le paysage mais un élément de beauté et de fierté québécoise.  
     
    La création d'emploi génère une richesse collective dont il faudrait aussi calculer les profits. Je suis déçue qu’on ait recours d’emblé à des entreprises privées non québécoises.  
     

    Marie-Louise Gariépy
    Montréal


    On s'étonne du revirement du gouvernement Charest dans le dossier de l'énergie éolienne. C'est que le gouvernement va en faire son cheval de bataille pour ses projets de PPP. Nous allons donc subventionner l'industrie privée pour qu'elle nous revende... du vent. 

    Hélène Paulette
    Inverness


    Allons-y à fond. Subventionnons avec les sous des payeurs de taxes des entrepreneurs pour qu'ils puissent ensuite revendre leur énergie à profit. Dans quelques années, quand leurs équipements subventionnées seront désuets, pourquoi ne pas les nationaliser au gros prix?  
    Beau petit tour de passe-passe que d'utiliser le mouvement anti-Sûroit pour faire passer ce projet...
    Jean Croteau
    Lachine


    Le virage vers léolien doublé de cette ouverture vers les fonds privées me laisse songeur. Le lecteur un peu averti sait que l immobilier,le divertissement,les banques et les firmes d'assurances sont les terrains privilegiés du crime organisé pour le lavage d argent ,alors je me demande si nos pegreux de politiciens n- ont pas trouver une autre ouverture pour permettre a leur bailleurs de fonds de laver leurs argents sales en toute quietude .Que l Hydro Quebec ne cherche pas a etre maitre d une nouvelle technologie de pointe en la matiere ...Confirme mes soupsons. 
     
    Tout ce qui est banqueroute a venir,le Québec et le Canada achetent a gros prix et tout ce qui est rentable ,le Québec et le Canada passent la main a l entreprise privée . Depuis la participation a la derniere guerre (1939-1945) que nos pegreux de politiciens se plient a cette discipline. Bonne journée 

    Jacques Langlois
    Montreal


     


    Hydro-Québec doit-elle miser sur l'énergie éolienne?
     
    [Écoutez l'extrait>>>]
     


     
    Les éoliennes et l'énergie du vent
    Site de l'Université du Québec à Rimouski



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