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Le 24 septembre 2009

Les enfants handicapés à l'école ordinaire

La petite Lucie
Le téléjournal a présenté cette semaine un reportage touchant sur une mère qui se bat depuis plusieurs années pour que sa fille, Lucie, atteinte de paralysie cérébrale soit intégrée dans des groupes standards. Elle a obtenu gain de cause pour la garderie. Et maintenant, sa fille est admise dans une maternelle ordinaire de la Commission scolaire de Montréal.  
 
Les parents ont-ils raison de réclamer l'intégration de leur enfant handicapé dans les classes ordinaires, et les écoles ont-elles les moyens de les accueillir? 
 
Les invités de Pierre Maisonneuve : Anne Alexandre, directrice de l'école Victor-Doré, à Montréal, Nathalie Kerry, directrice de l'école Abbey-Landry, à Memramcook, au Nouveau-Brunswick, Pierre Berger, directeur de l'intervention nationale à l'Office des personnes handicapées du Québec (OPHQ), et Gérald Boutin, professeur au Département d'éducation et de formation spécialisées de l'UQAM et auteur du livre Inclusion ou illusion, publié sous peu aux Éditions Nouvelles.



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Oui, les parents ont raison de demander l'intégration de leur enfant, si leur enfant s'intègre dans un groupe en permettant à ce groupe d'évoluer aussi et est capable d'accomplir ce que les autres enfants peuvent accomplir, avec des aménagements bien sûr. 
 
On va d'abord à l'école pour s'instruire, pas pour socialiser ou apprendre à lacer ses chaussures, si un enfant handicapé peut suivre le programme scolaire pourquoi ne pas l'accommoder raisonnablement? 
 
Mais, dans le cas de la petite Lucie, devra-t-on automatiquement la laisser « réussir » d'une classe à l'autre parce qu'elle est une enfant handicapée même si sa capacité intellectuelle ne lui permettait pas de le faire?
Christiane Gervais
Montréal/Ahuntsic


Bonjour, 
 
Je voudrais juste apporter une précision sur le reportage diffusé depuis quelques jours. On y affirme que c'est la première élève ayant la paralysie cérébrale intégré en classe régulière à la CSDM. Ce n'est pas tout à fait vrai. Dès 1978 la CECM intégrait des enfants ayant des incapacités (dont moi-même qui avais la paralysie cérébrale...) à la clase régulière au primaire. Il aurait plutôt valu dire que c'était la première fois que l'on intègre une enfant avec des déficiences multiple à la classe régulière.
Christian Généreux
Montréal


Si c'est un handicap mental, la réponse est non. Ma fille s'est faite agressée à plusieurs reprises par une enfant qui avait un handicap mental à son école. J'ai averti plusieurs fois la direction, des mesures spéciales ont été prises. Même avec un surveillant assigné en tout temps pour surveiller cet enfant handicapé, rien à faire, les agressions (coups de poing au visage, tirer les cheveux, frapper avec un objet etc...) ont continué. Il a fallu que j'aille à la police porter plainte pour que ca cesse et l'enfant à problème a du changer d'école. Alors pour moi, l'intégration des enfants handicapé dans nos écoles normales, pas question!
Christiane Lachance
Mont-Royal


Pourquoi ne pas contraindre le système privé d'accepter également les enfants handicapés mentalement si c'est aussi bon que cela pour développer leur humanisme?
Rodrigue Guimont
Rimouski


Pour avoir vécue l'intégration en classe régulière de ma fille qui a une trisomie 21, je ne peux que soutenir les démarches de cette mère. Tout élève doit être accueilli et recevoir des services éducatifs dans une classe régulière de son école de quartier, avec des élèves de son groupe d'âge. L'intégration sociale commence par la garderie et l'école. Le milieu scolaire se doit de reconnaître l'expertise parentale. Les besoins des familles ne sont souvent pas pris en considération lorsque des commissaires décident de déraciner un enfant et de l'envoyer dans une école loin de son quartier, de son milieu d'appartenance.
Anik Larose, Association du Québec pour l'intégration sociale et parent
Laval


Que dire sauf que oui l'intégration peut êter possible. À tout pris! Malheureusement 99% des écoles ne sont pas équipées pour recevoir ces jeunes.Imaginez seulement pour recevoir des juens qui ont des troubles du langage notament la dysphasie. Il y a peu ou pas d'infrastructures pour les recevoir physiques ou de professionnels. Les directions d'écoles font un boulot extraordinnaire avec peu de moyens pour recevoir le plus d'enfants handicapés en milieu régulier.
Diane Melnitzky, directrice de Dysphasie +
Laval


Biensûr, que les enfants handicapés ont le droit d'être intégrés au sein des écoles régulières. Les deux parties en seront grandit par cette relation. Il faut s'enlever de la tête que les handicapés sont des monstres. Ils ont le droit d'apprendre et de socialiser. En passant , il y a autant si non même plus de monstres dans les enfants et adultes dits «normaux» aller faire un tour dans nos prisons.
Mathieu Poirier
st-Anselme Bellechasse


Bravo à la maman. Bravo à la Commission scolaire et à l'école Élan. C'Est tout le Québec qui a grandi un peu avec ce reportage et c'est tous les enfants et le personnel de l'école Élan qui grandiront avec la petite Lucie à tous les jours. C'est ça la vie en société et c'est ça l'école, une société. Cette mère mérite toute notre admiration. Nous sommes chanceux de l'avoir et d'avoir Lucie qui nous font ainsi une formidable leçon...d'humanité. Merci aussi au reporter Cloutier qui a rendu compte de cette situation avec une grande sensibilité.
Frédéric Paré
Mont-Saint-Hilaire


L'important est toujours ceci  : le bien-être de l'enfant; donc la mise en place de moyens nécessaires pour répondre à ses besoins et favoriser sa socialisation, le développememnt de son autonomie et l'acquisition de notions pédagogiques. 
 
Pour certains enfants, cela veut dire une classe régulière; pour d'autres, une classe spécialisée et pour certains, plus rares, une école spécialisées.  
 
Seule la concertation entre les intervenants scolaires et les parents permet la mise en place de l'environnement le plus propice pour assurer la réussite du projet de vie de chaque enfant et chaque situation est unique.
Robert Pelletier, vice-Président de l'Association Québécoise des Psychologues Scolaires
Sherbrooke


Mes enfants et moi avons été en contact avec une famille qui avait un enfant souffrant de dispraxie et de disphasie pendant près de deux ans. Cet enfant se mettait à donner des coups de poings et des coups de pieds à la moindre frustration, allant même jusqu'à lancer des cailloux gros comme le poing à mes filles pendant ses crises de rage incontrolables. Il est bien connu que ce type de comportement agressif fait parti de la pathologie des enfants souffrant de dispraxie en plus de leur problème d'apprentissage (difficulté à lire et a écrire et à parler). ALors, comment peut-on seulement songer à intégrer ces enfants dans nos écoles régulières? S'acharner à vouloir les excuser et les intégrer, ce n'est que du déni d'une réalité certe douloureuse mais tout de même inéluctable.
Mathieu Lepire
Montreal/VMR


Je suis la mère d'un enfant handicapé physiquement fréquentant une école régulière. Je suis d'avis que les problèmes entourant l'intégration des enfants ayant un handicap devraient être considéré de la même manière que ceux concernant les enfants ayant des troubles de comportement, d'attention ou des difficultés d'apprentissage. La question qu'on devrait se poser est de savoir si l'enfant peut suivre le groupe et progresser normalement sans causer une surcharge de travail à l'enseignant et ralentir le groupe. En ce moment, il y a malheureusement un manque criant de ressources pour accompagner ces enfants, ce qui rend leur intégration plus difficile.
Caroline Duranleau
Trois-Rivières


J'arrive en début d'année dans une classe où il n'y a à peu près pas de matériel pédagogique pour des raisons administratives. Je dois donc courir mon matériel pour enseigner, en plus d'avoir à gérer ma classe de 28 élèves de 9 ans au point de vue du comportement. Dans ma classe, j'ai deux élèves intégrés et 3 cas de TDAH. J'ai 10 heures d'accompagnement par une TES pour l'un de mes élèves intégrés, mais elle doit rester disponible pour le reste de l'école. 
 
Je considère avoir un rôle important à jouer auprès de ces jeunes personnes et les fonctions que j'occupe sont très stimulantes, mais aussi, épuisantes! Je n'ai fait que 4 semaines dans cette classe et j'ai déjà de la difficulté à dormir... Je n'ai pas de difficulté à expliquer la statistique qui démontre que la moitié des nouveaux enseignants quitte le métier avant la cinquième année de pratique. Pourtant, ma situation professionnelle n'a rien de particulièrement extraordinaire et de toute façon  : de quels recours disposons-nous?
Christian Arbour
Montréal


Bonjour, 
Précisons d'entrée de jeu que j'ai déjà été éducateur dans un centre pour enfants handicapés, que j'ai été membre de l'Institut Alan G. Roeher, et que j'ai tenté d'impliquer l'université dont j'étais un des doyens à participer à la formation pour encadrer les enfants ayant des handicaps comme ceux de Lucie. Voilà qui me permet d'avoir un point de vue éclairé sur la question. 
Avec le temps, j'ai fini par comprendre que ce genre de solution à une situation tragique, soit l'intégration à une école régulière avait de nombreuses limites, et que l'intégration qui ne pouvait profiter qu'à une minorité infinitésimale de cas, était bien plus sujette à traumatiser les enfants et à donner une raison d'être aux parents révoltés par l'injustice qui les frappait, qu'à apporter une solution durable. 
Autrement dit, et malgré l'espoir toujours présent de réhabiliter des enfants innocents du sort que leur impose la nature, l'intégration dans un milieu régulier ne relève hélas que du fantasme de l'amour parental.
J -G Lengellé
Embrun Ontario


Bonjour, 
 
Je suis enseignante en Colombie-Britannique et les élèves à besoins spéciaux sont intégrés dans nos écoles "régulières" depuis au moins 20 ans. La loi en CB est la même qu'au Nouveau-Brunswick et notre situation reflète ce que Mme Kerry du NB a décrite.
Sophie Bergeron
Coquitlam


L'objectif est noble. Il fait appel à des postulats d'égalité des chances et de responsabilité de l'État à l'égard de tous ses citoyens, d'un point de vue «théorique». 
 
Dans les faits, la majorité des cas ne se prête pas à l'intégration dans la situation actuelle d'instrumentation professionnelle des écoles publiques  : manque criant de professionnels, surnombre d'élèves dans les classes, manque de préparation des professeurs face aux cas "lourds", manque de capacité de suivi, etc. 
 
La réalité des choses dicte donc qu'il est préférable de placer les enfants handicapés dans des écoles spécialisées jusqu'à ce que le système public soit préparé adéquatement à cette intégration, si elle est souhaitable et possible. 
 
Et d'un autre point de vue, pourquoi ne nous occupons-nous pas autant des enfants surdoués dans le système public pour ne pas les ralentir dans leurs capacités d'apprentissage accéléré ? Cette question ne se pose-t-elle pas aussi ?
Michel Samson
St-Émile de Suffolk, Qc.


Beaucoup de facteurs entre en question lorsqu'il s'agit de gérer une situation hors normes, que ce soit à l'école ou ailleurs. 
 
Intégré des personnes différentes peut être difficile, et il y a sans doute une limite. 
 
Mais n'est ce pas en relevant des défis, en bousculant les normes, que les êtres humains grandissent moralement et qu'ils construisent une société meilleure?
Jean-François Perrault
Montréal


D'accord pour l'intégration mais avec les ressources nécessaires et un personnel qualifié. Pour l'instant, ce n'est pas le cas.
Mélanie Roy
Moncton


J'ai deux enfants qui ont des troubles d'apprentissage dont une nécesite une classe spécialisée. Elle a fait tout son primaire en classe de langage. Cette ressource lui a été grandement favorable au point qu,elle n,a plus de trouble de langage, et s'est développé énormément. Qu'aurait-elle fait sans cette aide indispensable dans son cas et que je n'aurais pas eu en classe régulère. 
 
L'intégration à tous prix, je n'y crois pas. L'année passé un garçon qui avait nettement besoin de support pour ses comportements était dans la classe du mien et je mesure à quel point cela peut perturber le fonctionnement d'une classe.  
 
Si on veut les intégrer, il faut mettre en place toute les ressources nécéssaires. Très difficile en ces temps ou il ya pénurie d'orthophoniste, de psychologue etc. Et de plus comme société , il y a un choix à faire car cela demande plus plus plus de budget.
Isabelle Doutreloux
Montréal


Pour avoir déjà accompagné des enfants handicapés dans les écoles comme éducateur spécialisé, je dois admettre que le mieux pour eux est de se retrouver ensemble dans des classes adaptées pour leur problématique. Que la classe soit dans une école régulière ou non, l'idéale c'est qu'il soit pris en charge par des équipes professionnelles et non imposé à des professeurs qui n'ont pas les ressources. 
 
L'intégration d'un enfant dans une classe régulière c'est difficile pour ne pas dire utopique. Ultimement, je ne pense pas que ca aide beaucoup l'enfant, car le programme du professeur n'est pas adapté pour lui et de plus, ce n'est pas dans ces classes qu'il se font des amis, même s'il sont accepté. Ça finit par ressembler à du gardiennage. 
Je trouve touchant l'intention des parents de vouloir intégrer leurs enfant au régulier mais mon expérience me dis que les classes spéciales sont de loin le meilleur choix.
Daniel Grégoire
Montréal


Bonjour, 
Je voudrais ajouter un point un peu différent de ce qui a été discuté jusqu'à présent. 
 
Je viens de Dieppe au NB et je trouve que autant l'intégration des enfants à besoins spéciaux est important pour eux afin d'apprendre autant la matière enseigner que de vivre avec d'autres enfants, c'est aussi importants pour les autres jeunes à apprendre à connaître ces enfants à besoins spéciaux et être sensible à leur existance et leurs besoins. Ces enfants sont les adultes du futurs qui auront possiblement un jour à s'occuper de quelqu'un à besoins spéciaux.
Yvon Haché
Dieppe, NB


Est-ce que les écoles privées seraient prêtes à recevoir des enfants handicapés? Sinon, pourquoi?
gerard lamontagne
quebec


Ne pèche-t-on pas pas excès de bonnes intentions ici? Excès incarné par M. Berger. À vouloir "socialiser" à tout prix ces enfants, quel que soit leur niveau de handicap, il me semble qu'on risque de pénaliser toute la classe. Plus de temps et d'attention devront être consacrés aux enfants atypiques, au détriment de l'avancement scolaire général. Et les besoins particuliers des enfants handicapés seront-ils vraiment comblés dans un tel contexte non spécialisé? 
 
La solution décrite par une de vos auditrices, soit une classe réduite pour les enfants à besoins spéciaux mais avec un contact continu avec ceux des classes régulières, semble une formule mixte fort intéressante, qui assurerait que les deux populations soient bien servies. 
 
En matière d'éducation on aime bien se bercer d'illusions au Québec  : on veut croire que chaque citoyen a les capacités nécessaires pour des études supérieures, ou qu'un handicap n'est jamais un handicap à l'apprentissage.
Luc Pomerleau
Gatineau


Bonjour, 
 
Si j'avais à faire ce choix en tant que parent, je préfèrerais que mon enfant reçoive le meilleur environnement pour lui, et je ne pense pas qu'une école normale soit aussi outillée qu'un centre comme Victor-Dorée. Mon conjoint est professeur de français au secondaire et il doit se battre quotidiennement avec le système pour avoir quelques craies, des dictionnaires ou des grammaires en bon état pour son cours... alors il faut être irréaliste dans la condition actuel du système scolaire en décrépitude de penser qu'on aurait tout en main pour aider ses enfants à se développer adéquatement.
Geneviève Deslauriers
Val-Morin


OUI, les parents ont raison et NON les écoles n,'nt pas les moyens. 
L'intégration sociale commence à la naissance, en milieu de garde, à la maternelle, à l'école, etc. 
Nous n'aurions pas besoin, dans les Centres de réadaptation, de trimer comme des forcenés pour réintégrer dans la société 
des enfants qui en ont été écartés en les confinant dans des institutions hors circuit, soi-disant pour leur bien. 
Un tout jeune enfant, mis au contact de la différence, ne développera pas la crainte de l'autre, principal obstacle actuellement à l'intégration.
Sabin Bois
Mont-Joli


Si une classe régulière intègre un enfant lourdement handicapé, le ratio de ce groupe devrait baisser de 10 élèves et ce, même si l'enseignant reçoit de l'aide.  
 
Avec cette surcharge, ce sont les autres enfants de la classe qui n'ont plus droit à un enseignant temps plein pour eux. Au diable les apprentissages et place à la socialisation. N'est-ce pas?
Marie Lauzier
Montréal


Bonjour, M Maisonneuve 
 
Chaque commission scolaire reçoit un montant d'argent pour tous les élèves qui fréquantent l'école et surplus d'argent pour un enfant avec des besoins particulier du Ministère de l'éducation. Si l'élève handicapé est lié avec un accompagnateur ou une équipe de soutient et plus d'argent où est le problème.
Eric Deschênes
Montréal


PRUDENCE ET RÉALISME 
 
Il y a quelque chose d'indécent et d'irréaliste dand cette généreuse idée d'intégrer les enfants sérieusement handicappés dans les classes régulières. Les conditions sont déjà précaires pour faire un bon enseignement à des enfants au cheminement dit normal dans les conditions actuelles imposées aux enseignants. Un peu de sérieux svp.
Jacques Léger
Montréal


Il me semble que dans tous débats, la solution la plus adéquate ne se situe généralement pas dans un des extrêmes, mais bien dans un compromis. Exclusion totale ou inclusion totale, ne me semble tout simplement pas des voies réalistes. Regardons plutôt entre les deux.
Frédéric Chaumel
Mirabel


Notre fille est autiste et a maintenant 18 ans. Elle a toujours bénéficié d'une école spéciale, et nous en sommes très heureux. 
 
Nous croyons que l'estime de soi prime avant tout, et que la proximité d'enfants dits normaux peut être bénéfique comme catastrophique. Si l'enfant handicapé ne performe pas suffisamment, l'enfant est constamment en situation d'échec. 
 
Nous avons tenté quelques intégrations dans des activités non-scolaire, et ni les autres enfants, ni notre fille en tiraient des bénifices. 
 
Il faut bien sur tenter de stimuler au maximum nos enfants handicapés, mais pas au prix d'une image négative d'eux-mêmes.  
 
Ça demande beaucoup de jugement aux parents !
Anne Deschamps
Repentigny


Ce qui est malheureux c'est que l'intégration d'enfants autistes ou présentant de graves problèmes se fait au détriment d'enfants qui auraient besoin de ressources pour régler leurs problèmes d'apprentissage à l'école.Les ressources financières ne sont pas illimitées en éducation, elles sont très limitées alors pourquoi chosir de donner une technicienne en éducation spécialiée à un enfant autiste pour l'intégrer dans une classe régulière quand plusieurs de ses camarades auraient besoin de ce salaire pour payer des orthopédagogues en plus. On fait de l'angélisme et personne n'ose dire que les ressouces devraient être utilisées ailleurs. Après cela on se demande pourquoi plusieurs enfants décrochent plus tard...Il faut s'occuper d'eux plus tôt et cesser de mettre de la pression sur le système avec des enfants qui ne pourront pas intégrer le système car leur handicap est malheureusement beaucoup trop lourd.
Hector Reeves
Montréal


L'intégration scolaire bénéficie autant aux personnes qui ont des limitations fonctionnelles qu'aux autres élèves en autant que ce soit bien fait. La diversité est bénéfique à l'école comme ailleurs.  
 
Il y a plusieurs exemples d'intégrations fort bien réussies. Ces réussites ont comme dénominateur commun une volonté de tous les acteurs, en commençant par la direction, qui collaborent ensemble pour répondre aux besoins de tous les élèves.  
 
Si au Québec on investissait autant d'efforts à mettre en place des facilitateurs qu'à démontrer que l'intégration n'est pas possible, on ferait de grands pas vers une société inclusive. 

Susie Navert
Montréal


L'intention d'intégrer les enfants handicapés dans le système régulier est louable  : personne n'est contre la vertu. Mais il faut se demander, dans une société où on s'inquiète de la relève, de tous ces médecins, infirmières, enseignants, etc., dont on aura besoin dans 30 ans, si il est sage de ralentir l'apprentissage des enfants dits "normaux". Car il est certain que l'intégration d'enfants autistes, malentendants, ou ayant tout autre handicap compromettant leur rapidité d'apprentissage est détrimentaire au reste de la classe  : un groupe apprends aussi rapidement que le plus lent de ses éléments!  
 
On parle de droits des personnes handicapées, mais ce droit est le même que celui des personnes "normales", c'est à dire celui à l'éducation. Que celle-ci soit acquise dans le réseau régulier ou spécialisé n'a rien à voir.
Julie Ruel
Québec


Bonjour à vous Monsieur Maisonneuve et à toute votre équipe. 
 
Il sagit là d'un problème moral, je serais pour si cette personne peut suivre le rhythme des autres et ne pas surcharger les enseignants. 
 
Mon dilemne se situe plus du côté des élèves dits ''normaux'' car il y aura toujours des petites brutes qui terrorisent les autres, que vont-t-il faire avec ces enfants sans défence?
Gontran Drouin
Québec


Bonjour, 
J'ai été bénévole dans une école primaire anglophone pendant 22 ans. Une année on m'a demandé d'aider un enfant super intelligent. Je n'avais que le corridor, deux chaises d'enfant ( j'avais les genoux sous le menton) 
et une petite table pour travailler, je devais user d'imagination. J'ai décidé de lui montrer a lire en francais, ce n'était pas sa langue. Il a réussi en 450 minutes. 
PRES de moi dans le meme corridor il y avait un spécialiste qui travaillait avec un enfant lourdement handicapé, qui ne s'intéressait a rien. J'ai souhaité tres souvent d'échanger nos enfants. Je ne suis qu'une mere de famille, je suis certaine que mon petit génie aurait eu une meilleure aide que la mienne avec ce spécialiste et moi j'aurais pu aider l'autre enfant parce que je les aime tous également. 
Francoise 

Francoise Trottier
Centrelea, Nova Scotia


L'argument que l'intégration, ça coûterait plus,plus,plus, tient mal la route. Tout l'argent qu'on dépense en demandant au Réseau de la Santé (Réadaptation) d'intégrer socialement des êtres que la société a casé dans des "ghettos protégés", soi-disant pour leur bien, tout cet argent et ces effotrs pourraient être transférés au Réseau de l'Éducation, où les "spécialistes" pourraient travailler en synergie avec les enseignants et les éducateurs, plutôt que de "compétitionner"vainement dans deux réseaux qui se connaissent mal. Un plan d'intervention individualisé réellement conjoint et cohérent serait bien plus efficient pour le jeune, et beaucoup moins énergivore pour ces intervenants des deux mondes.
Sabin Boissa
Mont-Joli


Je trouve que cette femme est égoïste. Sa fille ralentira à 26 autre élèves et plusieurs professeurs subiront ainsi un surcroît de travail. 
 
Sans compter des coûts considérables au système. Quand on regroupe des élèves handicappés, ils peuvent partager les ressources, ce qui diminue le coût. On devrait la faire payer pour ces coûts accrus. 
 
Je peux prédire que de nombreux parents de l'école Victor-Doré opteront pour le privé l'an prochain.
Luc Desjardins
Montréal


Il y a si peu d'enfants handicapés lourds intégrés dans les écoles, et dans la société en général que ça donne le genre d'opinion tranchée que je lis dans ces commentaires. Les gens parlent de ce qu'ils ne connaissent pas où si peu. Et pour cause, ils n'ont jamais ou si rarement l'occasion de croiser ces enfants, qu'ils n'en parlent que comme une dépense exorbitante, un frein à la course à la réussite de leur chérubin. 
 
Je suis le père d'un enfant qui a le même profil que la petite Lucie. Il fréquente l'école spécialisée Victor Doré depuis 4 ans. Ces enfants-là, je les croise tous les jours mais, malgré le travail remarquable des intervenants scolaires(avec le même manque de moyens que les professeurs de vos enfants), il vivent dans un ghetto.  
 
Chers parents, cette petite Lucie aurait pu être votre fille ou votre petite fille si vous aviez tiré le mauvais numéro. Quel point de vue auriez-vous alors sur tout ce débat? 

Jean-Paul Eid
Montréal


ce reportage m'a laissé perplexe. 
 
je ne suis pas contre l'intégration d'enfants handicapés dans des classes régulières, j'ai étudié avec gens qui avaient la paralysie cérébrale et je crois qu'ils avaient autant le droit que moi d'être à l'école. Ils étaient d'ailleurs d'excellents élèves. 
 
à un moment donné dans le reportage, la maman de lucie dit  : "nous savons que notre fille ne deviendra pas ingénieure." 
 
j'ai bien peur que dans certains cas, les parents minimisent les limites de leur enfant. parce que ce petit est victime d'une trop grande injustice. 
 
de nombreux enfants (dont ma fille) ne peuvent entrer à l'école avec leurs amis parce qu'ils n'ont pas 6 ans au 30 septembre. pour quelques jours, on retarde leur scolarisation d'un an. ça n'a jamais été juste, on peut se battre, demander une dérogation. le fait-on pour notre bien ou pour celui de notre enfant ? 
 
je regrette qu'on n'ait pas laissé lucie à la garderie une année supplémentaire. ma fille a beaucoup apprécié son année de sursis avant
Sylvie Roy
Montréal


non, en ce qui me concerne cette intégration n'est pas une bonne idée. Cela engendre un surplus de travail pour l'enseignant(e), et cet enfant serait mieux encadré dans une école spécialisée. Le mère n'a qu'à déménager de quartier au lieu d'amener un surplus de couts à un établissement standard. C'est vouloir plaire à une personne au détriment des autres. Cette petite fille va nécessaire nuire au bon fonctionnement de la classe et priver les autres élèves de la totalité de l'attention de leur prof. Je suis contre cette intégration surtout lorsque l'on voit le degré d'handicape très loud de cette fillette. La sociabilisation s'acquière tout aussi bien en classe spéciale et surtout les services y sont tous très bien adaptés. Dommage que nos dirigeants ne soient pas en mesure de penser aux autres plutot qu'à une seule personne! 

Marie-H Tremblay
Longueuil


Cette décision est totalement insensée. Il apparaît évident que cette victoire est celle de la mère et non celle de l'enfant. Les chances que cette enfant puisse s'intégrer - ne serait-ce que minimalement - au processus d'apprentissage prévu pour la classe régulière de maternelle sont inexistantes. C'est une évidence. Cela n'exclut pas l'amélioration des signaux de communication entre cette enfant et son environnement mais l'école régulière est un lieu d'apprentissage qui passe par la lecture et l'écriture. Je crois qu'une approche plus spécialisée conviendrait davantage à cette jeune enfant qui mérite une attention particulière, i.e., des intervenants spécialisés dans un environnement spécialisé accueillant. 
Cette décision relève de la pitié. Une insulte dont cette enfant ne mesurera fort heureusement jamais l'ampleur. 

Chantal Bédard
Québec


Non, il ne faut pas intégrer les anfants handicapés si leur handicap ne permet pas de suivre le programme scolaire. 
 
Pourquoi notre système d'éducation produit-il d'aussi mauvais résultats en terme de capacité d'expression orale et écrite et de connaissances générales? Parce que l'on veut en faire un fourre-tout.  
 
Un enfant handicapé capable de suivre le programme peut être intégré. Un autre qui ne peut le faire ne doit pas l'être. Il est temps de promouvoir la notion d'excellence dans nos écoles et non le nivellement par le bas.
René Delsanne
Longueuil


Mon fils handicapé a été intégré dans un CPE. Cette expérience aura été, de l'opinion des parents, éducateurs et enfants, un vecteur rassembleur par lequel les enfants ont appris l'entraide, le don de soi et le respect de la différence. Mais par-dessus tout, cette intégration aura permis aux autres parents de changer leur opinion tranchée sur l'intégration d'un handicapé lourd dans un groupe régulier. 
 
SVP, ne parlez plus des handicapés comme d'un groupe monolithique à l'image de la seule expérience, peut-être malheureuse, que vous avez vécue. Certains ne seront pas de bons candidats pour un projet d'inclusion, tandis que d'autres seront tout à fait à leur place. Ça n'a rien à voir avec la lourdeur du handicap. 
 
Et pour ceux qui s'inquiètent du retard que pourrait accuser leur progéniture, sachez qu'il existe des écoles avec des classes multi-âges, et ça fonctionne très bien. Les plus vieux se responsabilisent et les plus jeunes veulent réussir comme les plus vieux. Vive la différence!
Marie Cayer
Montreal


Je suis un ancien enseignant et je me dois de m'opposer vertement à l'intégration tous azimuts. Il ne faut vraiment pas avoir enseigné dans sa vie pour comprendre à quel point un enseignant régulier n'a pas été formé pour une telle tâche... et n'a pas opté pour une carrière en adaptation scolaire!  
 
Si vous voulez augmenter les tristes statistiques des "abandons" de la carrière d'enseignant, continuez à jouer à l'autruche et à prétendre qu'une classe régulière est conçue pour un élève "irrégulier". 
 
Le déni de certaines personnes me rend vraiment perplexe. Pourquoi en sommes-nous arrivés à croire tous les individus sont identiques? Pourquoi est-ce un péché que de vouloir offrir des services particuliers à un élève particulier?
Benjamin Girard
Lorrainville


En fait la question aurait du être posée autrement Ex  : Dans quelle société voulons-nous vivre? 
Si les meilleurs de la classe le sont spécifiquement par rapport à un dossier académique alors oui nous devrions divisé et augmenter par le fait même les ressources aux instructeurs de écoles. 
Si par contre, nous souhaitons des gens équilibrés et donc capables de vivre avec la différence Je dis non et je me dis que les efforts de la Ministre Court-chêne sont dans le bon sens même si insuffisant. La formation d'un esprit prend du temps, de la souplesse et de la patience.. Si nous voulons de l'éducation au lieu de l'instruction que nous retrouvons trop souvent dans le cursus Eh bien c'est un projet de société profond qui implique TOUT le monde à commencer par professeurs  
 
Bien à vous 
 
Je vous écoute tout les jours
Gaëtan-Daniel Drolet
Québec


S'il s'agit vraiment de l'attitude la plus humaniste et progressiste à adopter, toute institution d'enseignement recevant des subventions de l'État devrait participer à l'effort d'intégration des élèves avec "besoins spéciaux", qu'elle soit privée ou publique, comme certains l'ont avancé ici. 
 
J'ajouterais que l'école privée étant (semble-t-il!) supérieure en tout point au public, elle se doit de faire preuve d'un leadership à la hauteur de sa réputation dans tous les domaines, celui-là y compris!!
Line Bonneville
Montréal


Bien sûr que oui, ces parents ont tout à fait raison, mandat ou pas de l'école, la socialisation est une composante majeure de l'éducation. Je comprend que les enseignants ont déjà beaucoup de travail, que les ressources manquent déjà pour accompagner de façon optimale les élèves ordinaires. Cette situation peut amener beaucoup d'inquiétudes, de malaises et d'ajustements mais avec de la bonne volonté, de la collaboration et de la persévérance tout est possible ! La situation de Lucie me touche beaucoup car je travaille au CPE qu'il l'a accueillie et j'ai été émerveillée de la voir grandir, progresser et s'épanouir avec le temps, stimulée par les enfants qui l'ont côtoyés. Même si cela a demandé plus de travail et de ressources ont y est arrivés ! Alors, les écoles peuvent y arrivés. Et puis, si vous voulez passez à côté de la chance de connaître des enfants extraordinaires, tels que Lucie, tant pis pour vous, vous passé à côté d'une belle richesse que la vie vous offre !
Johanne Robert
Montréal


Je trouve intéressante l'intégration des enfants handicapés en autant que ça ne ralentisse pas l'apprentissage des autres.
Pierre Boutet
Québec


Les professeurs ont déja les mains pleines avec des classes de 30 élèves. La qualité de l'enseignement en souffre déjà. Comme imaginer qu'ils pourront donner la même qualité d'enseignement lorsqu'ils doivent en plus s'occuper d'un enfant lourdement handicapé qui nécessite une attention qui pourrait se comparer à au moins 10 élèves de plus (apprentissage plus lent, gestion des collation, du diner, accompagnement aux toilettes,...)?  
Je crois que c'est un choix difficile mais si mon enfant était dans cette classe, je serait contre. Ceci étant dit, la situation serait différente si les professeur avait des charges de travail plus humaine car l'intégration d'un enfant handicappé permet aux enfants de mieux accueillir les différences durant leur vie et d'en faire des adultes plus empathiques.
Alain Leduc
Gatineau


Je suis parent d'un enfant qui partage la classe de Lucie. Donc, je suis bien placée pour en parler... 
Au début, quand on nous a annoncé la venue de Lucie, j'étais très emballée. Je trouvais que ce serait quelque chose de très enrichissant pour tous les élèves de la classe qu'elle partagera, mais aussi pour tous les élèves de l'école. 
 
Mais, 4 semaines plus tard, je me rends compte (et ce, avec le professeur en cause) que l'intégration de Lucie est bien, mais n'a pas été fait au bon moment. Je m'explique  : 
la maternelle, c'est une transition pour un enfant de 5 ans qui passe de la garderie à l'école. Avec la présence de Lucie qui elle a 7 ans, mais n'a qu'environ 18 mois d'âge mental, la transition pour les élèves est très difficile. Lucie est une enfant qui ne parle presque pas, qui fait plutôt bien des sons, elle bave, elle régurgite, quand elle a faim on lui donne à manger, quand elle a soif, on lui donne à boire, et quand elle est fatiguée, on lui permet de se coucher. 

Mylène Dagenais
Montréal


Pour un enfant qui passe de la garderie à l'école et qui voit ça, il pense tout de suite  : pourquoi moi je ne peux pas... 
 
Mais là n'est pas seulement négatif pour les enfants, mais aussi et surtout pour l'enseignante. Oui, Lucie a 2 personnes qui s'occupent d'elle, mais qui s'occupe de l'enseignante pour l'aider à dealer avec les conséquences que ça apporte aux enfants de la classe? Elle a dû, après 4 semaines d'école, prendre déjà 2 jours de congé collés par épuisement. 
 
Alors, moi, ce que j'en conclu, c'est que probablement que ça aurait été plus sage de faire l'intégration de Lucie plutôt vers la mi-novembre ou encore après le temps des Fêtes. 
 
Ensuite, je me questionne sur la suite. Oui, je trouve hyper intéressant la bataille d'Anne-Lise (la maman de Lucie), mais je me demande les besoins de Lucie. Jusqu'où elle peut se rendre pour apprendre? 

Mylène Dagenais
Montréal


Et les enfants de la même classe... quels sont leurs besoins et qu'est-ce que ça peut leur apporter à long terme? Mis-à-part qu'ils peuvent apprendre à accepter une handicapée (ce qui dans mon cas, je n'ai jamais eu de difficulté et pourtant je n'ai pas eu besoin d'avoir un élève handicapée pour me le faire comprendre!), qu'est-ce que le retard de Lucie peut engendrer à long terme dans un classe qui tente d'apprendre normalement? 
 
Je me pose encore la question, mais pour le moment, c'est le bien de mon enfant qui prime.... et surtout les besoins de tous et chacun! J'ai choisi l'école Élan pour son ouverture et sa façon d'enseigner. Mais je ne voudrais pas qu'un projet pilote doive m'enlever une enseignante compétente pour le bien de mon enfant et pour son avenir à l'école... Parce lui, il pourra faire les 7 degrés de classes que demande le primaire. Mais Lucie? Je ne crois pas. 

Mylène Dagenais
Montréal


Le débat sur l'intégration scolaire d'enfant handicapé m'interpelle au plus haut point. Chaque cas est unique, et comme le disait Anik Larose, mère d'une enfant trisomique, opter pour l'intégration de son enfant dans une école régulière s'avère être une lutte sans fin. Je lève d'ailleurs mon chapeau à toutes celles et tous ceux qui ont fait ce choix. 
 
Je suis la mère d'un jeune garçon handicapé de 6 ans qui a pris le chemin de l'école spécialisée Victor-Doré en septembre 2008. 
 
Faire le choix de l'intégration comme peuple me parait être une occasion en or de vaincre nos peurs de la différence et par le fait même, de bâtir une société plus ouverte et plus juste. 
 
Et si l'école spécialisée Victor-Doré ouvrait ses portes aux enfants dits « normaux » seriez-vous partants? 
 
 
Isabelle Perrin, Montréal
Isabelle Perrin
Montréal


 


Les parents ont-ils raison de réclamer l'intégration de leur enfant handicapé dans les classes ordinaires?
 
[Écoutez l'extrait>>>]
 


 
Le combat d'une mère
Reportage diffusé au Téléjournal du 22 septembre

 
Intégration scolaire de l'élève en difficulté ou ayant un handicap
Portail Québec

 
Office des personnes handicapées du Québec
 
Personnes handicapées en direct
Site du gouvernement canadien



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