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Courrier électronique :
endirect@radio-canada.ca


Le 22 juin 2006

Rêvez-vous encore de la banlieue?

Les banlieues de Montréal seraient un facteur d’enrichissement pour la métropole. C’est ce que dévoile une récente étude de l’ l’Institut économique de Montréal.  
 
Le développement des banlieues, qui est souvent très critiqué, devrait plutôt être perçu comme un facteur positif.  
 
La construction d’autoroutes devrait même être favorisée. Selon Wendell Cox, expert américain en questions urbaines, la région de Montréal - contrairement à Toronto et Vancouver - peut se féliciter de ne pas avoir adopté des mesures antibanlieues.  
 
Des obstacles à la construction d’autoroutes contribueraient à détruire l’accessibilité à des logements abordables et à restreindre la mobilité des citoyens. 
 
La banlieue, ce n'est plus seulement Brossard ou Longueuil. L'exode des jeunes couples vers la banlieue sud se fait maintenant un peu plus loin, vers Varennes, Sainte-Julie, Saint-Constant ou Carignan.  
 
L'explosion démographique, c'est là qu'elle se vit, alors que la population des villes les plus près de Montréal demeure pratiquement stable.  
 
Jusqu’où doit-on aller dans le développement des banlieues? 
 
Pierre Maisonneuve en discute avec Pierre Desrochers, professeur de géographie à l’Université de Toronto et chercheur associé à l’Institut économique de Montréal; Robert Perreault, directeur général du Conseil régional de l’environnement de Montréal; Jean-Marc Pelletier, maire de la ville de Brossard; Gérard Beaudet, directeur de l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal.



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Montréal, le 22 juin 2006 
 
 
Bonjour, 
 
 
À mes yeux, la banlieue nord-américaine est excécrable. Elle représente ce que je déteste le plus au monde. La vue de cette populace friquée qui veut vivre à la campagne sans avoir à nettoyer la grange chaque matin, à traire les vaches deux fois par jour, à semer, sarcler et récolter me pue au nez. Songeons plutôt à protéger le peu de terre arable qui nous reste. 
 
 
Nathaniel Thorne 
www.litterature.org
Nathaniel Thorne
Montréal


Les études de l'institut économique ne visent pas à répondre à des questions mais à faire la promotion de certaines idéologies. 
 
Lorsque Mr Cox déclare que la perte de terre agricole est compensée par l'augmentation de l'efficatité des techniques agricoles, il ne prend pas en compte le fait que la perte de terre agricole est une perte économique nette. 
 
Quand il dit que l'usage de l'automobile à un impact minime sur les émissions de gaz à effet de serre, il ne présente pas de chiffres pour appuyer ses dires. 
 
Le moins que l'on puisse dire, c'est que sa méthodologie est douteuse. 

Michel Talbot
Montréal


Je travaille en développement informatique pour le gouvernement du Québec.  
Pourquoi, en 2006, avec la technoclogie existante, dois-je encore me rendre à mon travail pour faire ce que je pourrais faire à la maison ?
Michel Alain
Lac-Beauport


La banlieue continuera d'exister mais il faut absolument avoir un meilleur contrôle sur son extension. 
 
L'exemple de Portland, Oregon est probant. Une croissance exceptionnelle en 15 ans, toujours une présence de la voiture dans un contexte nord-américain, mais grâce à une politique majeure de transport collectif incluant un tramway moderne et la démolition d'une autoroute en centre-ville, il s'agit de la seule agglomération aux États-Unis qui a stabilisé la croissance de son parc automobile et qui n'enregistre pas un accroissement majeur de son taux de congestion. 
 
Pour le Québec, il s'agit d'une question fiscale. Nous n'aurons plus les moyens de maintenir nos infrastructures urbaines (aqueduc, égouts, transport en commun, écoles et CLSC). Ce coût représente une dette passée et future et il implique un resserrement des mesures de contrôles de l'étalement urbain. 
 
Jérôme Vaillancourt 
conseiller municipal 
Ville de Québec 
Vice-président du Réseau de transport de la Capitale 

Jérôme Vaillancourt
Québec


L'institut économique de Montréal est investi de riches banlieusards pour qui Montréal n'est pas un milieu de vie. Leur discours pro-banlieu ne tiens pas debout est n'est pas crédible. Affirmer que l'étalement urbain est moins polluant est absurde; la justification serait que les urbains veulent aussi vivre dans leur voiture, mais n'est pas le cas d'une grande part des gens qui vivent dans les villes, qui n'ont pas besoin de voitures et qui n'en veulent pas. L'automobile comme symbole de liberté est dépassé et dangeureux.
Marc Lavallée
Montréal


Pour combattre l'expansion des banlieues, il nous faut des alternatives.  
 
Déjà, nous avons des vieux quartiers qui ont été conçus à une époque où l'automobile était absente et qui sont adaptés pour les piétons et le tramway. Malheureusement, ce sont ces endroits où les automobiles sont les plus envahissantes. Puisque certains gens choisissent de vivant sans auto, serait-il pas intéressant d'en faire des quartiers sans auto?  
 
À la place de l'asphalte, on planterait des arbres. L'aire serait plus pure et ce serait tellement plus silencieux. Pour le déplacement d'objets lourds comme les meubles, la ville fournirait un service de livraison avec des véhicules électriques.
Dany Leblanc
Saint-Jude


Il me semble que par rapport à cette question, les choix individuels ne peuvent plus avoir libre cours de façon exclusive. On doit se rappeler que la banlieue incite à la surconsommation et à la pollution automobile en plus de détruire le tissu social de même que la vie de quartier. Les choix individuels ne tiennent pas en compte la perspective à long terme, ni les objectifs de développement urbain respectueux de l'environnement! Le gouvernement doit donc intervenir pour éduquer et influencer le développement urbain de nos villes québécoises!
Benoit Cyr
Québec


Bonjour Monsieur Maisonneuve, 
Quelle crédibilité à cet organisme dont un des portes-paroles a déja dit, ce n'est pas grave qu'on perde des etrres agricoles, on achètera notre bouffe ailleurs!On nous prend pour des cons, toutes personnes qui a une petite base en économie sait qu'un pays qui n'est pas auto-suffisant en nourriture en généralement un pays pauvres!L'auto au Québec c'est un gouffre économique, on n'en construit pas, c'est donc de l'argent qui sort d'ici!Laisser les gens libre d'aller où ils veulent, y a plus d'urbanisme et de loi qui limite certains développement?Comment coûte la pollution en santé, on a appris que à Montréal 750 personnes meurent par année en raison de la pollution.Ont-ils pris ça en compte dans leurs études?Surement pas vu que cet IEDM est administré par une certaine Desmarais liée au lobby pétrolier,bref une étude pour encourager le pétrole et l'auto.En plus l'étalement urbain serait lié à l'obésité.
Frédéric Pageau
Montréal


Cher monsieur Desrochers, 
 
Je ne crois pas que c'est en pronant la liberté des choix individuels que nous sensibiliserons la population à l'impact destructeur de notre mode de vie sur l'environnement. Nos choix individuels ont un prix et ils doivent être analysés bien au-delà qu'en de simples termes économiques. Tout n'est pas monnayable! Les fleurs ne poussent tout de même pas sur le bitume des réseaux routiers ! 
 
 

Hélène Choquette
Montréal


Suite au commentaire de l'usager precedent, donnez moi le cash et je vais demenager dans la ville ou une maison coute en general 250,000.  
 
Aussi le bruit , le traffic et les ghettos existe pratiquement pas dans la banlieu. Si je achete une maison je veut la qualite de vie avec et ca dans la grande ville est dur de avoir.  
 
A propos de pas avoir assez de terre, dans le Canada, il nous manque tu des terres?? GIVE ME A BREAK!! Entre Toronto et Montreal, tout ce que je vois se sont les "boonies".  
 
On a besoin des highways et repartir la population et non pas Squeezer tout le monde a la meme place et apres ca se marcher sur les pied et etre dans les traffic jams. 
 
Merci
Michael Anthony
Toronto


Je viens de la banlieu, mais j'ai habité Montréal. J'ai dû y retourner, faute de pouvoir me payer une maison ou un logis bien à moi. Toutefois, nous avons trouvé une solution intermédiaire. Nous avons trouvé une maison à 1 km de la gare de train m'ammenant tout près de mon travail à Montréal et mon conjoint travaille à 5 km de la maison. Nous avons 1 voiture. La vie en banlieu est possible, sans congestionner les autoroutes de Montréal. C'est une question d'urbanisme, mais aussi de transport en commun efficace. Et un peu de sensibilité à l'égar de l'environnement.
Sonia Charbonneau
montréal


Développons des banlieues pour les riches et laissons les pauvres pourrir dans des taudis en ville! C'est le propos de M.Cox... 
M.Desrochers s'appuie sur des études ''américaines'' qui sont faites par des entreprises privées et souvent biaisées. 
Dans l'État de New York, on a depuis longtemps cessé de construire des autoroutes car on a constaté qu'elles augmentaient la circulation automobile de façon exponentielle. 
Le bonheur est dans le train de banlieue et le développement du transport en commun, y compris en banlieue....
Hélène Paulette
Inverness


M Desrochers nous invite à respecter les choix des individus comme si ces choix se prenaient dans un vacuum total. Or il n'en est rien. Les choix des uns ont des répercussions sur la collectivité et donc sur les autres. 
 
Pour ma part, j'ai choisi jadis de m'installer à deux pas du lieu de mon travail de telle sorte que pendant trente ans je m'y suis rendu à pieds. 
Cela ne m'a pas empêché, et ne m'empêche pas encore aujourd'hui, de payer, à travers mes taxes et mes impôts, pour financer les «choix» que d'autres ont faits de vivre en banlieue et d'assumer tous les coûts et inconvénients que ces choix entraînent.
Luc Dufresne
Trois-Rivières


Comme plusieurs débats qui ont cours présentement dans nos sociétés, l'élément qui est complètement éludé est celui de l'avenir des prochaines générations. Un développement résidentiel et commercial extensif rendra impropres à l'agriculture des surfaces dont on ne sait pas si elles seront nécessaires plus tard. L'argument de M. Cox m'ayant le plus frappé est celui de la diminution de la pollution par sa dilution. Le fait d'étaler un source polluante sur une plus grande surface ne la rend pourtant pas moins présente. Ne serait-ce que pour ces deux raisons, je considère comme irrecevables les conclusions de cette étude.
Philippe Coiteux-Boudreau
Québec


Bonjour 
 
J'ai habité pendant dix ans Montréal comme locataire même si mon emploi était à Laval et maintenant à Blainville. Le jour où mon propriétaire m'a annoncé qu'il reprenait mon appartement pour sa fille... (de 40 ans!), j'ai eu les options suivantes : 
1- Espérer trouver un autre appartement qui accepte les animaux avant le premier juillet 
2- Acheter une résidence à Montréal 
3- Me rapprocher de mon travail au point de ne plus avoir besoin de ma voiture. 
 
Pour les appartements, les propriétaires veulent des gens célibataire sans animaux et toujours absent. Une résidence à Montréal en bon état vaut au moins 300 000$ (et j'ai vu des horreurs vendus plus cher). Je suis donc maintenant un "450" à Blainville et j'adore ma nouvelle maison avec sa cour et sa piscine. Ma blonde prend le train pour travailler à Montréal et le seul point négatif, c'est que les autobus qu'elle doit prendre à Montréal ne sont pas fiables. Elle songent elle aussi à travailler à Blainville maintenant. 

Steve Gagnon
blainville


La banlieue pour élever des enfants? un mythe! Dans notre banlieue, il n'y a pas de parc : chaque famille a sa propre structure de jeux dans sa propre cour. Dans notre banlieue, il n'y a pas de trottoir : les petits deviennent gros avant de devenir grands. Dans notre banlieue, la population est si homogène que mes enfants ont une vision biaisée de la réalité. Vivement des habitations pour loger des familles en ville.
Pascale Landry
Gatineau


On sait bien qu'on a le droit de s'installer en banlieue mais il faut bien comprendre les consequences de nos actes. On est deja 6.5 milliard et on peut pas tous avoir une grosse maison et deux voitures. 
 
Faut apprendre a vivre ensemble et batir des villes avec une bonne qualite de vie et efficaces en utilisant un minimum de ressources. On est bien capable de le faire.
Dominic Biron
Baotou


Bonjour 
 
Pensées 
 
Si le dévelloppement Urbain ne s'accompagnait pas d'une spéculation effrennée sur les logements, peut-être que nous pourrions y acheter notre logis et y rester. 
Si les politiques de dévellopement régionales implantaient les transports en commun avant d'autoriser la construction immobilière, les dévellopements pourraient se centraliser autour de ces nouveaux points d'accès. Nous faisont le contraire, nous construisons n'importe ou et ensuite on essaie de rejoindre tout ce monde par un réseau éclaté. 
 
Bo voyage
SERGE HERVE
La Prairie


Il est grand temps que les gouvernements agissent en vue de mieux organiser les transports. Plus il y a d'autoroutes, plus il y a d'autos et plus ça coûte cher à la collectivité (soins de santé, entretien des infrastructures, etc.). 
 
L'Institut économique de Montréal promeut une idéologie carrément irresponsable, avec des porte-parole faisant preuve de l'espèce d'arrogance candide des laquais des grands pouvoirs. 
 
Cet éloge du privé masque les coûts collectifs que ce choix représente. Je n'ai pas d'auto, mais je paie comme tout le monde pour des routes surutilisées et pour soigner des obèses qui passent trop de temps derrière leur volant! 
 
Il ne s'agit pas d'abolir la banlieue, mais de l'aménager intelligemment et d'avoir une vue d'ensemble des transports métropolitains.
Nicolas Calvé
Montréal


C'est parfait la banlieue à condition qu'il y ait des trains de banlieue , un réseau efficace.
christiane Robitaille
Montréal


La banlieue serait bénéfique à Montréal selon cette étude. C'est ne pas voir plus loin que le bout de son nez et se cacher en partie de la vérité. L'expansion urbaine est une plaie dont la banlieue est l'exemple type. Ce développement urbain s'est fait sur les meilleures terres agricoles du Québec, elles sont perdues à jamais.  
 
Le coût des infrastructures devient exhorbitant pour des gains en temps presque négligeables. Les banlieues sont bénéfiques à Montréal soit ! Sont-elles bénéfiques dans l'ensemble ? 
 
C'est à mon avis l'expression de la pensée centralisatrice dominante dans laquelle il n'y a point de salut en dehors de Montréal. Je pense qu'il serait plus pertinent de favoriser le développement de petites villes sur l'ensemble du territoire Québécois à l'image du modèle multipolaire allemand. Tout le monde y gagnerait en terme de qualité de vie, dynamisme économique, réduction de la population et occupation du territoire.
Aurélien Pottier
Saint-Joseph-de-Lepage


L'idéal, c'est de travailler à proximité de chez soi. Ainsi, on limite les déplacements. Malheureusement (quoique certainement justifié), la majorité des emplois se retrouvent en Ville... et souvent au Centre.  
 
Est-ce qu'il serait possible d'encourager davantage le développement de l'emploi en banlieu de Montréal? 
 

karine patoine
Montréal


Pour préserver les rares milieux naturels qui sont encore intacts en montérégie, des politiques freinant l'expansion de la banlieue et favorisant un densification de celle-ci sont nécessaires.  
Sur la rive-sud de Montréal les milieux humides ont été massivement saccagés. Et malgré une loi récente visant à les protéger, nos élus et des promoteurs trouvent moyen de les sacrifier à la construction résidentielle.  
Cette nature à préserver n'est pas que bucolique, elle nous est vitale. À quand une volonté politique de préserver le peu qu'il nous reste?
Sophie Bisson
Longueuil


bonjour, 
 
Je pense que le problème est pris a l'enver, C'est le développement des moyen de transports qui permet aux citoyens de s'éloigner de la ville, ce qui crée des pressions sur les villes, sur les route(pont 25), sur les transports en commun (metro à laval), sur le prix des maisons en ville. 
 
Dans le passé, c'étais les riches qui pouvaient se permettre d'habiter loin de leurs travailles car ils pouvaient se payés les transports (chevaux ,calèches, palfrenier, écurie). Les cartiers ouvriers étaient construit près des usines. Aujourd'hui les riches habitent proche de leurs travaille et les ouvriers habitent loin. 
 
Le jour ou le transport deviendra un luxe inabordable les banlieus éloignées vont mourir et la densité des villes va augmentées.
Maxime Thibault
Montréal (Pierrefonds)


L'abordabilité du logement de banlieue existe là où le public paie les infrastructures. La banlieue coûte ainsi jusqu'à six fois plus cher qu'un quartier dense. L'adéquation entre lieux d'emploi et résidence n'est pas promue par la banlieue, mais par un milieu multifonctionnel, où l'équilibre entre concentration et diversité des fonctions est règlementé. Le marché seul concentre les établissements (comme le capital), de façon incongrue, et s’alimente des nuisances collectives. Mais où est alors la prospérité?  
 
L'enrichissement proviendrait de la qualité du rapport culture-nature. L'accès au sol est une valeur, mais comment son gaspillage peut-il rentable? Notons que la mobilité et la consommation de masse promue par l'étude suppose une condition d'équité. Suppose aussi de distinguer mobilité et accès. L'accès est fonction d'une adéquation fine entre territoire, mode productifs et besoins, d'une diversité locale des occasions économiques. La ville marchande a besoin de la ville planifiée, et inversement. 

Louis Bourque
Montréal


Je suis contre la banlieue vulgaire telle que nous la connaissons : il y a trop d'asphalte, de béton et de gazon à tondre... avec des engins fonctionnant à l'essence. Il faudra un jour végétaliser les toits des maisons et des grands bâtiments, et convertir les terrains gazonnés en jardins potagers lorsque les cours du pétrole rendront l'auto inaccessible et que, de toute façon, il ne restera plus de terres agricoles. Il faudra de plus développer le commerce de proximité, comme dans les quartiers anciens de Montréal, et les rendre accessibles par des trottoirs et des pistes cyclables qui retrancheraient des voies aux boulevards Taschereau de ce monde. 
 
 
Par ailleurs, l'Institut économique de Montréal, qui semble supporté par les lobbys pétroliers et automobile, voudrait-il qu'on pave toute la plaine du Saint-Laurent de long en large pour compléter tout le développement suburbain? On ne peut plus construire des Laval ou des Mississauga à perte de vue.
Hugo Lamoureux
Montréal


Des études américaines sur les banlieues démontrent qu'elles vieillissent mal, même très mal. En fait, elles représentent, pour moi, le spleen, l'étalement urbain destructeur de la nature. Les coûts de l'étalement urbain sont énormes. Mais si cela vous intéresse joignez le festival des sous-sols finis de Laval et Brossard! Et soignez bien vos deux chars, vos épendeurs à pesticide, vos bungalows et semi-détachés low class et à votre image. Vous serez sûrement perdant. 
 
A Gingras 
Gatineau
andré gingras
gatineau


J'ai lu avec étonnement les conclusions du Rapport publié sur le site de l'Institut économique de Montréal.  
 
Bien que je privilégie le transport en commun, comme je n'habite pas près d'une station de métro, le service d'autobus de la STM n'est qu'aux 30 minutes en dehors des heures de pointe et de 60 minutes les fins de semaine. Pourtant, je n'habite qu'à 10 minutes en autobus du centre-ville et qu'à 5 minutes en voiture.  
 
Que ce soit en direction nord-sud ou est-ouest ou l'inverse, c,est le même problème pour tous ceux qui doivent prendre le bus. 
 
Pendant les heures de pointe, évidemment on est debout; dans les Nova, ce n'est pas sécuritaire à +de 50km/h. 
 
Les retraités, les étudiants et toutes les personnes qui ne font pas du 9h à 5h devraient avoir une meilleure accessibilité par autobus. 
 
C'est pourquoi, j'estime que l'on devrait améliorer la fréquence des autobus de la STM.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Annie Bilodeau
Montréal


Bonjour, 
 
Puisque nous ne pouvons pas abattre les banlieues, peut-être pourrait-on les faire les moins polluantes possibles... 
 
Même à St-Bruno, dans notre petit centre-ville à dimension humaine, je vois plus de bicyclettes que jamais... c'est encourageant. Par contre le réseau de transport en commun a des grosses lacunes... horaires peu flexibles en train et trajets interminables en autobus... 
 
Et que dire du télé-travail??? Est-ce qu'on pourrait remettre en question nos avancées dans ce domaine??? Je connais peu de gens qui se plaisent à rentrer travailler à Montréal le matin et encore moins de gens qui ont les moyens de s'acheter des propriétés au prix de la ville...
Hélène Lahaie
Saint-Bruno


 


Rêvez-vous encore de la banlieue?
 

 
[Écoutez l'extrait>>>]
 


 
Transport et logement à Montréal - Comment le développement de la banlieue rend la métropole plus compétitive
Site de l'Institut économique de Montréal



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