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Le 5 octobre 2004

Une entrevue avec Mario Vargas Llosa

Dans le cadre d'une série de grandes entrevues, Pierre Maisonneuve reçoit le Péruvien Mario Vargas Llosa, chef de file de la littérature hispanophone.
 
L'écrivain d'origine péruvienne est un des plus grands auteurs de la littérature latino-américaine. À travers ses nombreuses oeuvres, il dépeint et humanise de grands drames humains. 
 
Mario Vargas Llosa entraîne souvent le lecteur dans l'univers de la dictature. Son plus récent ouvrage, La fête au bouc, retrace les 30 années de la dictature dominicaine. 
 
Écrivain engagé, il détient maintenant la nationalité espagnole, en réponse à la persécution dont il était victime dans son pays. En 1990, insatisfait des candidats en lice, Mario Vargas Llosa avait tenté un saut en politique. Candidat à l'élection présidentielle péruvienne contre Alberto Fujimori, il n'obtint pas le succès escompté. 
 
Mario Vargas Llosa est un conférencier prisé à travers le monde. Il nous livre aujourd'hui sa vision du conflit irakien, puis porte un regard critique sur la lutte pour la diversité culturelle menée par le Canada, le Québec et la France. 
 
À venir dans le cadre de la série des grandes entrevues de Pierre Maisonneuve  :  
 
Vendredi le 8 octobre : Abdou Diouf  



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Mr. Mario Vargas llosa vous l'a dit. 
Le monde et surtout les irakiens sont mieux sans Saddam Hussein. 
 
Si ceux qui s'opposaient à la guerre tenaient vraiment aux peuple irakiens, ils auraient donné leur appuis à la guerre pour aider les Américains et leurs alliés.  
 
C'est une honte. Vous n'en parlez pas de ça à R-C. Vous n'êtes pas neutre.
Seb cote
mtl


Mario Vargas Llosa m'a toujours semblé un peu largué par la (triste) réalité des choses. Cette conversation n'a pu que confirmer mon impression glanée au fil de ses livres et interviews. 
Vargas Llosa, dans sa tour d'idéaux, ne PEUT pas comprendre des réalités très simples comme :  
si tous les écrans de cinéma dans un pays donné appartiennent à des sociétés dont les propriétaires habitent un autre pays, 90% des films projetés sur ces écrans proviendront de cet autre pays; 
si les sociétés de production et de distribution d'imprimés les plus massivement performantes appartiennent à des propriétaires de ce même pays, tout comme les réseaux de commercialisation des créations musicales, dramatiques et picturales ;  
si la télévision doit être formatée pour vendre des produits de sociétés dont les propriétaires sont, eux aussi, citoyens de cet autre pays ; 
où l'artiste-créateur pourra-t-il rendre public son art et librement ? 
Les idéalistes sont parfois dangereux.
Michel Liddle
Gatineau (Hull)


Mario Vargas Llosa, et bien, qu'en dire ? personne n'est parfait ?! 
 
Culture, nationalisme, collectivisme, tribalisme... singe 
Engagement, collectivisme....... ?! 
 
Quand même, il me semble que certaines sociétés ont un quelque peu évolué depuis l'époque où sortions de nos cavernes..... 
 
Pour ce qui est de la langue et de la culture, est-ce que M. Vargas Llosa ignore que le faciès des divers peuples est modelé par la langue qu'ils parlent.  
Devrions-nous aussi tous nous ressembler physiqueement pour que personne n'ait peur ? 
 
Mais, pour reprendre l'exemple de la diversité culturelle française, l'humanité sera sûrement plus riche et saura évoluer encore longtemps, si nous continuons à co-exister, de plus en plus harmonieusement, évidemment, dans nos diversités, nos différences, nos richesses (langue, folklore, artisanat, arts, culture). 
 
 
 

Monique Lamarre
Montréal


Lorsqu'une communauté ethnique, linguistique, religieuse, etc. est défavorisée au sein d'un ensemble politique plus vaste, qu'elle vit dans des conditions matérielles nettement inférieures au reste de la population, qu'elle n'a pas ou très peu accès au pouvoir et à l'éducation et que cette communauté se reconnait comme collectivité victime d'inégalités sociales, est-ce du nationalisme ? Surtout dans la mesure où celle-ci ne souhaite pas cette ségrégation. En ce sens, je n'aime pas tellement que l'on procède par analogie théorique lorsque vient le temps de considérer différentes sociétés (nationalisme = tribalisme = dictature = nazisme). Je préfère la contextualisation.
Sébastien Ouellette
Montréal


Souhaitons a Monsieur Mario Vargas Llosa  
qu il sera entendu par les transnationales de l'edition et qu il touchera quelques subventions . 
Depeindre la misere humaine est probablement plus inspirant les goussets bien garnis . Ici je pense au pape...sais pas pourquoi ? 
Bonne journee
Jacques Langlois
Montreal


 


L'entrevue avec Mario Vargas Llosa
 
[Écoutez l'extrait>>>]
 


 
Biographie de Mario Vargas Llosa
 
Page personnelle de Mario Vargas Llosa
En espagnol



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