SEMAINE DU 2 février - 9
février - 16 février -
23 février
PREMIÈRE
HEURE : 12 h 15
|
DEUXIÈME HEURE : 13 h 05
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Première
heure
Le
fil des événements
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La
destruction de Columbia
|
La navette américaine
Columbia revenait sur terre hier après une mission de 16
jours dans l'espace. Elle devait atterrir au centre spatial Kennedy
en Floride. Vers 9 heures, quelques minutes avant l'atterrissage,
les contrôleurs de Houston perdent la communication avec le
vaisseau. Quelques instants plus tard, la navette explosait, au
dessus du Texas, avec sept astronautes à bord.
Yanick Villedieu
et ses invités discutent de la catastrophe et des causes
possibles de l'accident.
La
récolte des débris
|
Un
débris de Columbia
|
Policiers et
experts de la NASA s'affairent à récupérer
les restes de la navette Columbia, éparpillés sur
plus de 400 kilomètres carrés, dans les États
du Texas et de la Louisiane. On a retrouvé de nombreux débris
et aussi des restes humains.
Yanick Villedieu a joint au Texas la journaliste Anick
Béraud, qui assiste en ce moment à la triste récolte.
L'histoire
du programme des navettes spatiales
|
Le
départ de Columbia
|
Les navettes
spatiales sont un élément clé du programme
spatial américain depuis plus de vingt ans. Mais l'origine
des navettes remonte aux années 1940.
Pauline Vanasse retrace aujourd'hui les grands moments du
programme des navettes spatiales.
La
catastrophe du Challenger
|
L'explosion
du Challenger
|
Vous vous souvenez
certainement d'une autre tragédie : l'explosion, le 28 janvier
1986, de la navette Challenger au moment du décollage.
Yanick Villedieu et ses invités reviennent sur la catastrophe
du Challenger .
Deuxième
heure
Les
impacts sur la Station spatiale internationale
|
La
SSI
|
Quels effets
l'accident de la navette Columbia aura-t-il sur la construction
de la Station spatiale internationale - la SSI ?
Dominique Lapointe s'entretient avec Benoît Marcotte,
gestionnaire canadien du programme de la Station spatiale internationale.
La
science dans l'espace
|
L'équipe
de la navette Columbia
|
La
mission STS-107 de la navette Columbia était exclusivement
consacrée à la science. Au programme : la réalisation
de 80 expériences en sciences spatiales, en sciences de la
terre et en sciences de la vie.
Sophie Payeur
vous en dit plus long. Elle s'est notamment entretenue avec Claude
Carignan, chercheur au département de physique de l'Université
de Montréal et directeur du Centre de recherche de l'Observatoire
du Mont-Mégantic.
Faut-il continuer les vols habités ?
Il
y a eu l'explosion de Challenger en 1986 et maintenant la destruction
de Columbia. Deux accidents fatals sur 113 vols
Est-ce
que l'aventure en vaut la peine ?
Dominique
Lapointe discute de ce sujet avec André Lebeau,
ex-président du CNES. Il a quitté le CNES - Centre
national d'études spatiales - en 1996 parce qu'il était
en désaccord avec la contribution européenne au projet
de Station spatiale internationale.
L'avenir
du programme de navettes
|
Columbia
|
Le programme
de navettes spatiales est maintenant arrêté, probablement
pour de longs mois, sinon pour quelques années.
Comment envisager l'avenir?
Yanick Villedieu creuse la question en compagnie des ses
invités.
Une
réflexion sur le sens de cette catastrophe
|
Un
débris de Columbia
|
Yanick Villedieu
s'entretient avec un scientifique bien connu de l'audience des
Années-lumière : l'astronome Jean-René
Roy. Notre invité dirige le Télescope Gemini à
Hawaï et il a longtemps été chroniqueur à
notre émission.
Le chercheur a beaucoup réfléchi sur le sens de l'aventure
scientifique humaine. Il a, entre autres, publié en 1998
un livre intitulé Les Héritiers de Prométhée,
aux Presses de l'Université Laval.
Comment
le scientifique perçoit-il l'accident de Columbia ?
Hyperliens
pertinents
NASA
Agence
spatiale canadienne
Agence
spatiale européenne
CNES
PREMIÈRE
HEURE : 12 h 15
|
DEUXIÈME HEURE : 13 h 05
|
Première
heure
La
sécurité des navettes spatiales
|
Un
débris de Columbia
|
La
désintégration la semaine dernière de la navette
américaine Columbia soulève de nombreuses questions
touchant la sûreté des missions spatiales.
- La NASA a-t-elle
vraiment tout fait pour assurer la sécurité des
astronautes?
- Aurait-on
pu sauver l'équipage si on avait appris au cours de la
mission que la navette était mal en point?
- Aurait-on
pu imaginer un système pour éjecter les astronautes
avant que le vaisseau ne se désintègre?
- L'accident
du premier février va-t-il accélérer la mise
au point des navettes de troisième génération?
Autant de questions
auxquelles Dominique Lapointe tente de répondre en
compagnie de l'astronaute Jean-François Clervoy, de
l'Agence spatiale européenne et Frédéric
Villeneuve, chercheur au Aerospace System Design Laboratory,
à Atlanta.
Hyperliens
pertinents
Agence
spatiale européenne
Aerospace
System Design Laboratory
NASA
Agence
spatiale canadienne
Une
banque de sang ombilical
Une
banque publique de sang de cordon ombilical voit le jour à
Montréal. Il n'y en avait qu'une seule au Canada jusqu'ici
: l'organisme sans but lucratif Alberta Cord Blood Bank à
Edmonton.
La banque québécoise est un projet conjoint d'Héma-Québec
et du Centre hospitalier universitaire mère-enfant Sainte-Justine.
Pour sauver des vies
Le sang
du cordon ombilical a de grandes vertus : il est riche en cellules
sanguines souches et il peut remplacer les cellules malades
de la moelle osseuse. Les greffes de sang ombilical sont
réalisées chez les enfants gravement malades.
«Pour
les cas de leucémies, de déficits immunitaires
ou d'anémies sévères, la greffe de sang
de cordon est une option thérapeutique novatrice et
avantageuse, particulièrement pour nos jeunes patients
pour qui un donneur de moelle osseuse ne peut être
identifié.»- Martin Champagne, directeur du programme
de greffe médullaire de Sainte-Justine. |
Yanick Villedieu
s'entretient avec Martin Champagne, directeur du programme
de greffe médullaire de Sainte-Justine et Francine Décary,
directrice générale d'Hema-Québec.
Hyperliens
pertinents
Le
sang de cordon
Fiche de renseignements de Héma-Québec et de l'hôpital
Sainte-Justine
Héma-Québec
Le fournisseur de sang au Québec.
Communiqué
de l'Hôpital
Sainte-Justine
Alberta
Cord Blood Bank
Chronique
Technologies de l'information
|
La
synthèse de la voix: les derniers développements dans
ce domaine peuvent nous faire dire n'importe quoi...ou presque!
|
Source:
IRCAM |
Une
chronique de Pierre Dumouchel, vice-président Recherche
et développement au CRIM.
Deuxième
heure
Mini-spéciale
verglas
La
forêt québécoise 5 ans après le Grand
Verglas
|
Le
verglas au Nouveau-Brunswick
|
Il
y a 5 ans, une terrible tempête de verglas frappait durement
le sud-ouest du Québec.
Cette semaine, les résidants du Nouveau-Brunswick ont subi
eux aussi les désagréments causés par la pluie
verglaçante : pannes de courant, écoles fermées,
branches cassées, lignes électriques sectionnées
Après
le verglas
Le Grand Verglas
de 1998 a non seulement privé de courant des milliers de
citoyens pendant plusieurs jours. La fameuse tempête a aussi
affecté la faune et la flore.
Le verglas de 1998 a notamment endommagé près
de 2 millions d'hectares de forêt dans le sud-ouest du Québec.
Cinq ans
plus tard, que peut-on retenir de cette catastrophe? Les arbres
abîmés par le verglas ont-ils survécu? Doit-on
gérer la forêt différemment? |
Pauline Vanasse
a assisté au colloque Verglas et forêt : qu'en est-il
cinq ans plus tard?, qui s'est tenu à Sherbrooke cette
semaine. Elle a rencontré l'ingénieur-agronome
Gaston Allard, du Centre ACER - Centre de recherche, de développement
et de transfert technologique acéricole, Marius Blais,
producteur forestier de la région de Mont-Mégantic,
Yves Maufette, professeur au département de biologie
de l'Université du Québec à Montréal
et Jean-Pierre Savard, du Service canadien de la faune.
Hyperliens
pertinents
Colloque
Verglas et forêts: qu'en est-il 5 ans plus tard?
ACER
- Centre de développement et de transfert technologique en
acériculture
Ministère
des Ressources naturelles du Québec
Ministère
des Ressources naturelles du Canada
Service
canadien de la faune
Site
du changement climatique du gouvernement du Canada
Les
recherches sur le givrage des lignes électriques
|
Source:
CIGELE
|
Les lignes électriques
font partie du paysage québécois. On compte chez nous
plus de 130 000 kilomètres de lignes de transport et
de distribution d'électricité. Le Grand Verglas de
1998 a fortement endommagé le réseau électrique.
Des kilomètres de fils et et des milliers de pylônes
n'ont pas résisté à l'accumulation de glace.
Une équipe
de chercheurs de l'Université du Québec à Chicoutimi
s'intéresse depuis 30 ans aux effets du givrage sur les équipements
des réseaux d'électricité.
Sophie Payeur
s'est rendue à Chicoutimi pour rencontrer ces scientifiques.
Elle a discuté avec Masoud Farzaneh, directeur du
CIGELE, Chaire industrielle sur le givrage atmosphérique
des équipements des réseaux électriques, Konstantin
Savadjev, spécialiste en statistiques et le chercheur
Christophe Volat.
Hyperliens
pertinents
CIGELE
Chaire industrielle sur le givrage atmosphérique des équipements
de réseaux électriques
Université
du Québec à Chicoutimi
L'auteure
de la semaine : Guylaine Ferland
Guylaine
Ferland est professeure au département de nutrition de
l'Université de Montréal. Elle vient de publier le
livre Alimentation et vieillissement, aux Presses de l'Université
de Montréal.
L'auteure s'intéresse
depuis une dizaine d'années à la relation entre nutrition
et vieillissement.
La nutrition peut-elle aider à mieux vieillir ? Quels
sont les besoins nutritionnels des aînés ? Quels
sont les principaux problèmes des personnes âgées
en matière de nutrition ?
Yanick
Villedieu a reçu Guylaine Ferland en studio.
Nous
vous présentons cette semaine un bar des sciences
sur les changements climatiques
|
PREMIÈRE
HEURE : 12 h 15
|
DEUXIÈME HEURE : 13 h 05
|
Première
heure
Des
clichés de l'univers nouveau-né
|
La
petite enfance de l'univers - Image prise par la sonde WMAP
|
L'enfance
de l'univers
Un
satellite de la NASA a pris de nouvelles images de l'univers à
ses débuts, 300 mille ans après le Big Bang. Un univers
sans galaxie, sans étoile, sans planète. La sonde
a réussi à capter la trace fossile du rayonnement
émis par l'univers en formation, selon la théorie
du Big Bang. Un rayonnement qui nous parvient, après tout
ce temps, sous forme de micro-ondes. C'est ce qu'on appelle le fond
diffus de l'univers.
La sonde
WMAP
La sonde Wilkinson Microwave Anisotropy Probe est un bijou
de la technologie moderne. Ses réflecteurs et ses récepteurs
de micro-ondes différentiels lui assurent une très
grande précision. Ce satellite, qui tourne autour du soleil,
est en mission d'observation pour encore trois ans.
La naissance
des étoiles
Les images de la sonde révèlent que les étoiles
sont nées beaucoup plus tôt qu'on le croyait; soit
seulement 200 millions d'années après le Big Bang.
Dominique
Lapointe s'entretient avec un spécialiste du fond diffus,
le cosmologiste Simon Prunet, de l'Institut
d'Astrophysique de Paris.
Hyperliens
pertinents
The
Wilkinson Microwave Anisotropy Probe (WMAP)
NASA
«A
Baby Picture of the Universe Tell its Age»
Communiqué de la NASA concernant les premières images
de l'Univers.
Réhabiliter
les sites urbains contaminés
Saviez-vous
qu'il y aurait au Canada 30 000 sites urbains contaminés ?
Ce sont des raffineries en ruine, d'anciennes cours de triages,
des stations-service désaffectées et toutes les autres
propriétés commerciales où des substances toxiques
ont été utilisées ou stockées.
Ces endroits laissés à l'abandon sont non seulement
une pollution visuelle mais ils présentent dans certains
cas des risques pour la santé et l'environnement.
Un plan d'action
Ces sites ont souvent du potentiel. Ils sont «réhabilitables»;
c'est à dire que l'on peut les assainir pour qu'ils redeviennent
économiquement productifs et qu'ils revitalisent les quartiers.
Un organisme consultatif, la Table ronde nationale sur l'environnement
et l'économie, présentait récemment un plan
d'action pour favoriser le nettoyage des terrains contaminés.
Pauline Vanasse
discute de ce plan avec Michel Beaulieu, biologiste au
Service des sites contaminés du ministère québécois
de l'Environnement.
Hyperliens
pertinents
Réhabiliter
le passé, construire l'avenir
Document de la Table ronde nationale sur l'environnement et l'économie
Revi-Sols
/ Programme de réhabilitation de terrains contaminés
en milieu urbain
Environnement
Québec
Brownfields
Showcase Booklet
Ontario Ministry
of Municipal Affairs and Housing
Ces
précieuses banques d'information génétique
La Commission
de l'éthique de la science et de la technologie presse le
gouvernement d'encadrer de façon démocratique et responsable
les banques d'information génétique. Selon la commission,
ces banques, utilisées surtout pour les recherches en génétique
humaine, sont mal connues et peu répertoriées.
Des banques
d'information génétique ?
La
définition de la Commission :
«Ensemble structuré ou non de spécimens humains
(ADN, cellules ou tissus) ou d'information personnelle à
caractère génétique ou protéomique -
issus de sources diverses et auxquels peuvent s'ajouter de l'information
provenant de dossiers médicaux et autres dossiers de santé,
de l'information généalogique, socioéconomique
ou environnementale - qui existent de façon autonome ou en
relation avec d'autres sources d'information su support électronique.»
Yanick Tremblay
s'est intéressé à la question. Il s'entretient
avec Johane Patenaude, de la Commission
de l'éthique de la science et de la technologie et professeure
à la faculté de droit de l'Université de Sherbrooke.
Hyperliens
pertinents
Communiqué
de la
Commission de l'éthique de la Science et de la Technologie
Commission
d'accès à l'information du Québec
Agence
d'évaluation des technologies et des modes d'intervention
en santé
L'hypertension
artérielle : les meilleurs médicaments pour la contrôler
sont-ils nécessairement les plus nouveaux ?
Une
chronique de Marie-Dominique Beaulieu, de la Chaire de médecine
familiale du CHUM
Deuxième
heure
Un
bar des sciences sur les changements climatiques
|
|
La
sécheresse des Prairies - Source: Anne Bayin, CBC
|
La
pollution industrielle
|
Le
magazine Québec Science a tenu cette semaine à
Montréal et à Québec un bar des sciences sur
le thème des changements climatiques. Notre animateur Yanick
Villledieu animait les rencontres.
Il a posé
aux experts et au public la question suivante : Sommes-nous
trop ou pas assez alarmistes? |
Les meilleurs
moments
Nous
vous présentons aujourd'hui les meilleurs moments du bar
des sciences organisé au Théâtre du Petit Champlain
à Québec par Québec Science, en collaboration
avec le Cégep Limoilou.
Les invités
de Yanick Villedieu : le public et aussi des experts. Ces
spécialistes sont : Claude Villeneuve, professeur
à l'Université du Québec à Chicoutimi,
Rober-Noël de Tilly, du ministère de l'Environnement
du Québec, Robert Kandel, climatologue au CNRS à
Paris et Nathalie Barrette, professeur au département
de géographie de l'Université Laval.
Hyperliens
pertinents
Québec
Science
Vivre
avec les changements climatiques
Site de Claude Villeneuve - Éditions Multi-Mondes
Site
du changement climatique du gouvernement du Canada
Le
Québec face aux changements climatiques
Environnement
Québec
Première
heure
Le budget Manley et la science
Mardi,
le ministre des Finances, John Manley, avait de bonnes nouvelles
pour le milieu de la recherche. Son budget alloue des fonds supplémentaires
à la recherche et à l'innovation.
Voici quelques exemples:
- Génome
Canada reçoit 75 millions de dollars de plus pour mettre
au point des techniques qui serviront à la détection
et à la prévention de certaines maladies.
- Les Conseils
qui subventionnent les projets de recherche reçoivent 125
millions de dollars de plus.
- Création
d'un nouveau programme d'aide aux chercheurs de demain, c'est-à-dire,
4 000 bourses d'études supérieures pour les étudiants
de maîtrise et de doctorat.
- La Fondation
canadienne pour l'innovation obtient 500 millions de dollars.
Des inconnues
L'Acfas, l'Association francophone pour le savoir, accueille favorablement
le budget fédéral mais relève aussi quelques
incongruités, notamment l'abandon d'un programme de
recherche en environnement, qui remplissait pourtant un rôle
essentiel. L'organisme déplore également la faible
augmentation des fonds des Instituts de recherche en santé
du Canada, compte tenu des besoins dans ce domaine.
|
John
Manley, ministre fédéral des Finances
|
Par ailleurs,
le ministre des Finances a annoncé qu'il affectait 1,7
milliard de dollars sur cinq ans pour financer la mise en uvre
du Plan sur les changements climatiques. Ce plan s'inscrit à
la suite de la ratification du Protocole de Kyoto et vise,
entre autres, à réduire les émissions de gaz
à effet de serre. Mais on ignore comment ces sommes seront
dépensées puisque les différents ministères
fédéraux (Environnement, Ressources naturelles, Agriculture
et Industrie) n'ont pas encore réussi à s'entendre
sur leurs priorités.
Pauline Vanasse
s'entretient avec Bernard Robaire, président de l'ACFAS,
l'Association francophone pour le savoir.
Hyperliens
pertinents
Site
de l'ACFAS
Le
budget fédéral sur la recherche et l'innovation
Site
de la Fondation canadienne pour l'innovation
Site
des Instituts de recherche en santé du Canada
L'initiative
de recherche sur les substances toxiques
Santé
Canada
Vol
au-dessus d'un nid de dino
Des paléontologues
chinois ont fait une découverte étonnante : un fossile
de dinosaure à quatre ailes. Comment peut-on maintenant comprendre
l'origine du vol ?
Microraptor
gui
C'est le nom du tout nouveau dinosaure présenté par
une équipe de chercheurs chinois dans le magazine Nature.
Ce petit animal mesure 80 cm. Il tient à la fois du dinosaure
et de l'oiseau puisqu'il a des plumes
mais quatre ailes.
Méfiance
méfiance
Des chercheurs chinois avait présenté l'ancêtre
des oiseaux en 1999 mais il s'agissait d'une supercherie. Cette
fois, les signataires de cette nouvelle découverte sont ceux
qui avaient mis au jour l'arnaque de 1999. Xing Xu et ses collègues
décrivent avec précision les sédiments et l'environnement
remontant à 130 millions d'années des six spécimens
du petit dinosaure en question.
Vole vole
mon bel oiseau? (ou) La paléontologie inteprète
Malgré sa morphologie très spéciale, quatre
ailes et une queue emplumée, les auteurs de la découverte
ne croient pas qu'elle lui servait à voler mais plutôt
à planer de branche en branche. Selon Eric Buffetaut,
cette découverte en dit long sur l'évolution
du dinosaure vers l'oiseau. De son côté, Armand de
Ricqlès du Collège de France pense qu'on est en présence
d'un très vieux cousin des oiseaux mais il met en
doute les capacités aériennes de ces spécimens.
Dominique Lapointe
a interviewé Éric Buffetaut, paléontologue,
directeur de recherche, CNRS et spécialiste des petits carnassiers
préhistoriques.
Il s'est aussi entretenu avec Armand de Ricqlès, paléontologue
du Collège de France.
Hyperliens
pertinents
Site
du CNRS Centre national de la recherche scientifique
Extrait
de l'article du magazine Nature
La microfluidique
À l'occasion
de la 2e Journée de la recherche de Polytechnique,
des chercheurs ont présenté leurs plus récents
travaux, dont ceux sur la microfluidique, une nanotechnique au service
des sciences de la vie.
Libérés
de l'expérimentation!
Cette
nanotechnologie comporte tous les ingrédients pour susciter
une révolution dans les processus d'expérimentation.
|
Source:
CRTBT
|
Elle permet
d'imaginer un laboratoire entier qui tiendrait sur un micro-processeur
informatique. Les circuits imprimés y seraient remplacés
par de minuscules conduits pas plus gros qu'un cheveu, qui transporteraient
des protéines pour en extraire l'ADN en l'espace de
quelques minutes! Les chercheurs n'auraient qu'à se concentrer
sur l'analyse des résultats
Du rêve
à la réalité
On estime que la microfluidique en est au stade de développement
où en étaient les ordinateurs dans les années
30 alors que les transistors n'avaient pas encore été
inventés
. C'est donc dire qu'il y a encore beaucoup
à faire.
De grandes
économies
Avec des laboratoires qui fonctionneraient sur des puces, il en
coûterait moins cher de matières premières.
À l'heure actuelle, certains réactifs utilisés
en laboratoire, comme des protéines purifiées,
valent plusieurs millions de dollars le kilo. En microfluidique
,il n'en faudrait que quelques microgrammes ou même
quelques nanogrammes pour conduire les expériences.
Hyperliens
pertinents
2e
Journée de la recherche de Polytechnique
Site
du Conseil national de recherches du Canada sur la nanotechnologie
et les nanosciences
Chronique
Histoire des sciences
|
Comment
la méthode scientifique est-elle née ?
|
Les
postulats de Koch - Source: Namur
|
Une
chronique d'Yves Gingras, historien des sciences à l'UQÀM
Deuxième
heure
Le
système immunitaire du cerveau
Depuis
quelques années, un petit groupe de chercheurs en neurophysiologie
affirment que le cerveau a son propre système immunitaire.
Serge Rivest, du Centre de recherche du Centre hospitalier de
l'université Laval, à Québec, est un des
chercheurs qui ont fait le plus pour essayer de comprendre le fonctionnement
de ce système immunitaire.
Pas la même
protection
Comment le cerveau se défend-il des intrusions qui risquent
de l'endommager? Le cerveau possède une caractéristique
bien étrange : il n'est pas protégé par le
système immunitaire qui défend notre organisme contre
les infections. Les grosses cellules du système immunitaire,
les lymphocytes et les macrophages ne peuvent pas franchir
la couche de protection très étanche, justement appelée
«barrière hémato-encéphalique»,
qui tapisse finement l'intérieur des milliers de vaisseaux
sanguins qui irriguent le cerveau.
Le rôle
des cellules
Le cerveau est constitué des deux grandes catégories
de cellules : les neurones, qui sont les cellules nobles
du cerveau, et les cellules gliales, qui en sont un peu le remplissage.
Il existe plusieurs sortes de cellules gliales, dont les
astrocytes, les oligodendrocytes et les microglies. Ce sont ces
dernières qui agissent comme système immunitaire.
Les maladies
auto-immunes
Le système immunitaire du cerveau est, bien sûr, un
bon système de protection. Mais il arrive aussi qu'il se
trompe de cible et se retourne contre les neurones. Ces agressions
chroniques seraient la cause de la plupart des maladies neurodégénératives
comme la sclérose en plaques dans le système nerveux
central.
Yanick Villedieu
s'est entretenu avec Serge Rivest, chercheur au Centre
de recherche du Centre hospitalier de l'Université Laval.
Hyperliens
pertinents
«Un
chercheur de l'INAF dans Québec Science»
Information sur les travaux de Serge Rivest - Site de l'INAF - Université
Laval
Présentation
de Serge Rivest à au 66ième congrès de l'Acfas
Premier volet : la fin de la vie sur Terre
Dominique
Lapointe
Comprendre
l'évolution
Aux Années-lumière, il est souvent question des origines
de la vie, de l'homme et de l'univers. Regarder vers l'avenir est
un exercice difficile surtout quand on tente de savoir comment cette
grande aventure de la matière et de la vie se terminera.
Entrevoir la fin, c'est aussi tenter de comprendre l'évolution
ultime des systèmes.
Les fins
du Crétacé
Les comètes et les météorites auraient semé
la vie sur terre mais auraient aussi tenté de la reprendre.
L'histoire géologique de notre planète comprend
cinq grandes extinctions massives d'espèces animales et végétales
et ont les attribue à des impacts météoritiques.
La fin des crétacés est la plus connue. Le prochain
impact aura lieu dans 1 000, 100 000 ans ou dans 100 millions
d'années. Malgré tout, la vie devrait triompher.
L'action
de l'homme
Les armes et la pollution représentent d'autres
causes qui peuvent entraîner la fin de notre terre, mais il
y a de bonnes chances qu'une partie importante des espèces
pourra survivre aux grandes agressions de l'avenir. C'est du moins
ce que croit Kim Juniper, spécialiste de la vie extrême
dans les grands fonds marins.
En perte
d'énergie
Après 5 milliards d'années d'activité, le soleil
arrive presque à la moitié de sa vie. Mais
son activité magnétique a commencé à
diminuer. D'ici quelques 500 millions d'années, son rayonnement
ne sera déjà plus le même. Mais, selon le paradoxe
des étoiles vieillissantes qui poussent de très
longs soupirs thermonucléaires, on prévoit une augmentation
des températures globales et de la luminosité sur
Terre.
Une vision
du futur
Tous ces changements se dérouleront sur des centaines de
millions d'années. Les organismes auront le temps de s'adapter
mais jusqu'à quel point? La disparition d'espèces
en favorisera d'autres
Même si toute l'eau s'est évaporée,
y aura-t-il encore de la vie?
Dominique
Lapointe a recueilli les propos de :
- Claude
Perron, planétologue au Muséum National d'Histoire
naturelle à Paris.
- Kim Juniper,
biologiste de l'université du Québec à Montréal
- Paul Charbonneau,
spécialiste, pendant 12 ans, de l'activité solaire
au National Center For Atmospheric Research au Colorado.
- Robert
Lamontagne, astronome à l'université de Montréal.
La semaine prochaine
: le deuxième volet de la série La fin des mondes:
La fin du système solaire.
Hyperliens
pertinents
Site
du Muséum national d'histoire naturelle
National
Center For Atmospheric Research
L'auteur de la semaine: Frédéric Lasserre
Frédéric
Lasserre est géographe et professeur à l'Université
Laval. Notre auteur s'intéresse grandemnet à la géopolitique
de l'eau. Il a d'ailleurs écrit un livre sur le sujet:
Eaux et territoires, Tensions, coopérations et géopolitique
de l'eau, paru aux Presses de l'Université du Québec.
Yanick Villedieu
reçoit en studio le géographe Frédéric
Lasserre.
L'émission
Les Années lumière est diffusée
le dimanche de 12 h 15 à 14 h à la première
chaîne de la radio de Radio-Canada.
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