6
avril - 13 avril - 20
avril - 27 avril
Première
heure
Une
planète qui s'évapore
Des
astrophysiciens ont observé pour la première fois
qu'une planète extra-solaire s'évaporait. Il s'agit
de la planète HD209458b, dans la constellation de Pégase,
à 153 années-lumière d'ici.
|
Vue
d'artiste de l'évaporation de la planète extra-solaire
HD209458b - Source: Institut d'astrophysique de Paris
|
La
présence d'hydrogène
L'équipe internationale de chercheurs a donc découvert
une atmosphère d'hydrogène autour de cette planète.
Une atmosphère chaude et très étendue. Les
chercheurs ont fait ces observations avec le Télescope spatial
Hubble.
Trop proche
de son étoile?
Cette découverte pourrait expliquer l'absence de planète
à moins de 7 millions de kilomètres de leur étoile.
Les scientifiques croient que les planètes trop proches de
leur étoile doivent fondre, ne laissant que leur noyau central.
Dominique Lapointe
s'entretient avec le directeur de ces recherches, l'astrophysicien
Alfred Vidal-Madjar, de l'Institut d'Astrophysique de Paris.
Hyperliens
pertinents
«Une
planète extra-solaire s'évapore»
Institut
d'astrophysique de Paris
Observatoire
de Genève
«Too
Close for Comfort: Hubble Discovers an Evaporating Planet»
Site du Télescope
spatial Hubble
«An
extended upper atmosphere around the extra-solar planet HD209458b»
Nature,
Vol. 422, 13 Mars 2003
Peut-on
vivre en harmonie avec l'industrie porcine?
Le développement
durable de la production porcine est-il possible? Les membres de
la commission du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement
étudie la question depuis déjà quelques mois.
Ils étaient de passage à Montréal cette semaine.
Le
mandat de la commission
Le ministre québécois de l'Environnement a donné
à la commission le mandat suivant : |
- Établir
le cadre de développement durable de la production
porcine, en tenant compte des aspects économiques,
sociaux et environnementaux.
- Examiner
les modèles de production porcine existants, en examinant
notamment les impacts sur les milieux rural, agricole et
sur le secteur de la transformation.
- Proposer
un ou des modèles de production «favorisant
une cohabitation harmonieuse des activités en considérant
les conditions propices au développement de la production
porcine dans le respect de l'environnement».
|
|
Une industrie
importante
On
produit actuellement au Québec sept millions de porcs par
année. Plus de la moitié de la production est exportée.
De nombreux citoyens craignent que cette industrie ne pollue considérablement
l'environnement. Les déjections de tous ces porcs sont considérables
: sept millions de tonnes de lisier par année
L'industrie
porcine pose-t-elle des risques pour la santé humaine?
Que faire de tout ce lisier? Quels sont les véritables
impacts de la production porcine? |
Pauline Vanasse
discute de ces questions avec des participants aux consultations
du Bape :
- Christiane
Gagnon, présidente de l'Ordre des médecins vétérinaires
du Québec
- Pierre Juteau,
du Groupe de recherche en microbiologie de l'environnement à
l'INRS Institut Armand-Frappier
- Stéphane
Gingras, directeur intérimaire du Réseau québécois
des groupes écologistes
Hyperliens
pertinents
Le
développement durable de la production porcine au Québec
Consultation
publique du BAPE
Ordre
des médecins vétérinaires du Québec
Réseau
québécois des groupes écologistes
Institut
Armand-Frappier
Loi
portant restrictions relatives à l'élevage de porcs
Ministère
de l'Environnement
La
respiration de la grenouille et du bébé
Un
chercheur de l'Université Laval tente de mieux comprendre
les problèmes respiratoires des bébés
en
étudiant le processus de respiration de la grenouille.
La même
façon de respirer
Richard Kinkead, zoologue, s'intéresse à la neurobiologie
de la respiration des grenouilles. Selon le chercheur, cet amphibien
en a long à nous apprendre sur le développement de
notre système respiratoire et sur les problèmes que
rencontrent les nouveau-nés. Le professeur Kinkead explique
notamment que la grenouille et le bébé prématuré
respirent de la même manière.
Richard Kinkead
est chercheur au département de pédiatrie du Centre
hospitalier de l'Université Laval à Québec.
Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la neurobiologie
de la respiration.
Sophie Payeur
a d'abord demandé au zoologue pourquoi il s'intéressait
tant à la grenouille
Hyperliens
pertinents
Chaire
de recherche du Canada en neurobiologie respiratoire
Université
Laval
Profil
de Richard Kinkead
Chaires de recherche du Canada
«Des
grenouilles pourraient aider à comprendre le syndrome de
la mort subite»
Le Devoir - 25
mars 2003
Les
zones de protection marine: que protègent-elles et pourquoi?
|
Une
araignée de mer - Source: Pêches et océans
Canada
|
Une
chronique de Rachel Léger, chef de la division de la Recherche
scientifique du Biodôme
de Montréal
Hyperlien
pertinent
Le
champ hydrothermal Endeavour
Zone de protection
marine - Pêches et océans Canada
Deuxième
heure
Les
mathématiques : un jeu d'enfant
De
plus en plus d'experts en éducation cherchent les moyens
d'intéresser les enfants du primaire aux mathématiques.
Deux d'entre eux- Louise Poirier et Philippe Jonnaert - croient
qu'il faut rendre les mathématiques plus concrètes.
Ils ont récemment présenté leurs travaux au
28e congrès de l'AQETA - l'Association québécoise
pour les troubles d'apprentissage.
Louise Poirier
est professeure au département de didactique de la faculté
des sciences de l'éducation à l'Université
de Montréal. Elle étudie le rôle de la communication
dans l'apprentissage des mathématiques. Philippe Jonnaert
est professeur titulaire au département de mathématiques
de l'UQÀM. Il s'intéresse au développement
des compétences en mathématiques au primaire.
Janic Tremblay
les a rencontrés.
Hyperliens
pertinents
Association
québécoise pour les troubles d'apprentissage
«L'interdépendance:
une coopération vers la réussite»
28e congrès
de l'AQETA
Département
de mathématiques
UQÀM
Département
de didactique
Faculté des sciences de l'éducation, Université
de Montréal
Une grande
rencontre avec l'homme qui fait parler les glaces
|
Claude
Lorius - Source: Fondation Balzan
|
Dans le cadre
des grandes rencontres des Années-lumière,
nous vous présentons Claude Lorius, l'homme qui fait parler
les glaces. Ce glaciologue de réputation internationale est
aujourd'hui directeur de recherche émérite au Laboratoire
de glaciologie et géophysique de l'environnement à
Grenoble. Il a dirigé une vingtaine d'expéditions
en Antartique et au Groenland.
Le réchauffement
de notre planète
Claude
Lorius a été l'un des premiers scientifiques à
constater que la planète se réchauffait de façon
anormale. Ses analyses ont notamment mis en évidence le lien
entre les variations climatiques et la teneur de l'atmosphère
en gaz à effet de serre. Le scientifique a écrit plus
d'une centaine d'articles scientifiques.
Dominique Lapointe
s'entretient avec Claude Lorius.
Hyperliens
pertinents
Laboratoire
de glaciologie et géophysique de l'environnement
Dossier
de presse sur Claude Lorius
CNRS
Claude
Lorius
Les
Prix Balzan 2001 - Site de la Fondation Balzan
«Claude
Lorius médaillé d'or du CNRS 2002»
Futura Sciences
L'auteur
de la semaine : Pascal Lardellier
Pascal
Lardellier est professeur en sciences de l'information et de la
communication à l'Université de Bourgogne, à
Dijon. Il a dirigé la rédaction d'un livre sur les
odeurs : A fleur de peau. Corps, odeurs et parfums, aux Éditions
Belin.
L'un des constats
des auteurs de cet ouvrage : les odeurs et les parfums sont centraux
dans les relations interpersonnelles; mais ce sont aussi des grands
oubliés dans nos échanges.
«Des années
après, que nous reste-t-il souvent de l'enfance, des amours
passées, des petits bonheurs quotidiens et des voyages lointains,
sinon des odeurs?» - Extrait de la présentation en
couverture du livre.
Sophie Payeur
s'est entretenue cette semaine avec Pascal Lardellier.
Première
heure
Un
cocktail pour la SLA
|
Le
célèbre physicien Stephen Hawking, atteint de
la SLA
|
Lueur d'espoir
pour les victimes de la terrible maladie de Lou Gehrig : un nouveau
cocktail de trois médicaments pourrait allonger la durée
de vie et retarder l'apparition de la sclérose latérale
amyotrophique - SLA - , selon une étude de l'Institut de
recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM).
Cette
étude a été publiée dans le numéro
d'avril de la revue scientifique Annals of Neurology.
Une maladie
cruelle et incurable
La SLA est une maladie progressive et fatale qui s'attaque au système
nerveux. Elle mène à la paralysie et à l'incapacité
de parler ou d'avaler. Les personnes atteintes de cette maladie
meurent quelques années - 3 à 5 ans - après
le diagnostic. La SLA affecte environ 2 000 personnes au Canada.
La recette
du cocktail
Les chercheurs ont testé leurs médicaments sur des
souris transgéniques porteuses de la SLA. Le cocktail est
une combinaison de trois médicaments : la minocycline, antibiotique
de prescription courante, la riluzole, médicament classique
de la SLA et la nimodipine, médicament utilisé pour
traiter les hémorragies cérébrales et prévenir
la migraine. La thérapie a donné des résultats
impressionnants : les souris ont vécu plus longtemps et la
maladie a progressé moins rapidement.
Des essais
sur des humains
Les personnes intéressées à participer à
des essais cliniques peuvent téléphoner au docteur
Angela Genge à Montréal au numéro de téléphone
514-398-3868.
Pauline Vanasse
s'entretient avec Jean-Pierre Julien, neuroscientifique du CUSM
et chercheur principal de l'étude.
Hyperliens
pertinents
«Un
cocktail de médicaments accroît la longévité
des souris SLA»
Communiqué
du Centre universitaire de santé McGill
«A
randomized sequential trial of creatine in amyotrophic lateral sclerosis»
Résumé de l'article paru dans la revue Annals of
Neurology (avril 2003)
Société
canadienne de la SLA
Association
canadienne de la dystrophie musculaire
Info-SLA
Croyez-le
ou non, Dominique Lapointe vous parle de cinéma cette semaine.
Il est allé voir pour vous le film Au cur de la Terre.
C'est l'histoire apocalyptique d'un grand dérèglement
de notre planète : le noyau terrestre s'est arrêté
de tourner et la Terre est en train de perdre son champ magnétique.
Une expédition de huit militaires et scientifiques a pour
mission de se rendre au centre de la Terre pour réactiver
le magma à l'aide d'une bombe nucléaire.
Une telle catastrophe
pourrait-elle vraiment arriver? Pour faire la part de la science
et de la fiction dans ce film et pour en apprendre un peu plus sur
le cur de la Terre, Dominique Lapointe s'entretient
avec Benoît St-Louis, spécialiste du Groupe de géomagnétisme
à la Commission géologique du Canada.
Hyperliens
pertinents
Commission
géologique du Canada
Au
coeur de la terre
QuébecPlus.ca
L'apprentissage
du génie au Népal
Six étudiants
de l'École de technologie supérieure se sont rendus
au Népal pour y construire une école dans des conditions
plutôt difficiles. Ils ont passé quatre mois dans le
petit village de Basa. 55 familles y vivent. C'est un endroit très
isolé dans les montagnes. Il n'y a ni eau courante ni électricité.
|
L'école
construite à Basa - Source: PRÉCI
|
À
la sueur de leur front
Ils ont défriché et nivelé des plateaux de
culture, installé les fondations et commencé la construction.
Il a fallu tailler les pierres une à une et couper le bois.
Pour les autres matériaux, nos ingénieurs ont dû
se rendre au village voisin - seulement 8 heures de marche! Des
porteurs ont transporté sur leur dos le matériel acheté
(pierre, bois, tôles, quincaillerie, etc.) Ces détails
vous donnent une idée de l'ampleur de la tâche!!! Mais
leurs efforts ont porté fruit.
|
Les
étudiants à l'oeuvre - Source: PRÉCI
|
Sophie Payeur
a rencontré deux étudiants de retour du Népal.
Elle a aussi discuté avec des jeunes d'une autre équipe
qui s'en va au Vietnam. Ces projets s'inscrivent dans le cadre du
PRÉCI - Programme de regroupement étudiant pour la
coopération internationale.
Hyperlien
pertinent
PRÉCI
- Programme de regroupement étudiant pour la coopération
internationale
École
de technologie supérieure
L'abondance
de deutérium dans l'univers
|
Source:
NASA |
Une
chronique de l'astrophysicien Laurent
Drissen, du Département de physique, de génie
civil et d'optique de l'Université Laval.
Deuxième
heure
Un
Bar des sciences sur les peurs alimentaires
Le magazine
Québec Science organisait encore cette semaine un
Bar des sciences, cette fois sur le thème des peurs alimentaires.
Les discussions, animées par Yanick Villedieu ont eu lieu
mardi au Barouf à Montréal et jeudi au Théâtre
du Petit Champlain à Québec.
Des peurs
fondées?
Sommes-nous de plus en plus méfiants face à ce qu'on
retrouve dans notre assiette? Si oui, à tort ou à
raison? Parmi ces peurs : les dangers du fromage au lait cru, la
vache folle, les aliments préparés dont on ne connaît
pas très bien les origines, les cultures génétiques,
la qualité de la viande animale (nourrie aux antibiotiques
et aux hormones
), etc. La production biologique est-elle une
solution viable? Pour mieux comprendre ces questions et d'autres,
nous vous présentons aujourd'hui les meilleurs moments de
la rencontre au Barouf.
Nos experts
invités :
- Madeleine
Ferrières, historienne et auteure du livre Histoire
des peurs alimentaires
- Frédéric
Paré, agronome et coordonnateur du Programme d'agriculture
écologique pour Équiterre
- Dr Jacques
Goulet, professeur au baccalauréat en sciences et technologie
des aliments de l'Université Laval
- André
Beaudoin, producteur laitier et directeur général
de UPA Développement international
Hyperliens
pertinents
Québec
Science
Critique
du livre Histoire
des peurs alimentaires de
Madeleine Ferrières
LIRE.fr
Programme
Agriculture écologique
Équiterre
Département
des
sciences et technologie des aliments de
l'Université Laval
UPA
Développement international
«Peurs
alimentaires et peurs historiques»
Résumé de la conférence donnée à
Agropolis-Museum
le 14 Mars 2001 par Louis Malassis, président fondateur d'Agropolis-Museum
Nous
vous présentons aujourd'hui un grand reportage-documentaire
pour marquer le cinquantième anniversaire de la double
hélice
|
50
ans de génétique
Notre
émission est entièrement consacrée à
un seul sujet : la génétique. La fameuse double hélice
a officiellement 50 ans vendredi. C'est l'anniversaire d'un grand
moment de l'histoire de la biologie : la découverte de la
structure de la molécule de l'hérédité,
l'ADN et sa publication dans le journal Nature le 25 avril 1953.
De cette découverte à la génétique d'aujourd'hui
: 50 ans d'histoire. Un grand reportage de Yanick Villedieu.
Sur les lieux
de la découverte
Yanick Villedieu vous entraîne là où l'histoire
s'est passée. D'abord à l'Université de Cambridge
en Angleterre, où deux jeunes chercheurs découvraient
la structure de l'ADN - l'acide désoxyribonucléique,
ce matériau dont sont faits les gènes de toutes les
espèces vivantes. Ces chercheurs : le Britannique Francis
Crick et l'Américain James Watson.
|
Francis
Crick et James Watson
|
Les pionniers
Dans les années 50 et 60, une poignée de scientifiques
faisaient des recherches sur la double hélice, sur la génétique
des bactéries et des virus. Ils travaillaient dans des universités
et des centres de recherches publics. L'Institut Pasteur est l'un
des endroits où les pionniers de la génétique
ont oeuvré. Yanick Villedieu s'y est rendu.
L'explosion
du génie génétique
Dans
les années 70, c'est l'explosion du génie génétique,
des manipulations génétiques, des transferts de gènes,
de l'ADN recombinant. Cette révolution éclate en Californie
: à à San Francisco, à Stantford, un peu plus
au sud et à Berkeley. Yanick Villedieu est allé à
l'Université de Californie à Berkeley. Toujours en
Californie, les premières compagnies de génie génétique
voient le jour. Notre animateur rencontre l'un des fondateurs de
Chiron, à San Francisco.
La médecine
génétique
Toujours dans les années 70, la médecine génétique
prend aussi son essor. Le but : dépister certaines maladies
héréditaires, traiter les nouveau-nés, établir
un diagnostic prénatal, conseiller les familles ou les communautés
touchées par ces maladies. De retour au Québec, Yanick
Villedieu a discuté avec l'un des fondateurs du Réseau
de médecine génétique du Québec.
Le Projet
sur le génome humain
Ce projet, surnommé le «projet Apollo de la biologie»,
prend forme dans les années 80 en France, en banlieue de
Paris. L'Association française contre les myopathies et des
chercheurs fondent Généthon, une «usine pour
trouver les gènes impliqués dans les maladies héréditaires».
Généthon produira très rapidement une carte
physique et ensuite une carte génétique du génome
humain.
|
La
carte du génome humain
|
Viendront dans
les années 90 d'autres technologies dont les souris et les
plantes transgéniques. Notre animateur se demande si le Projet
sur le génome humain est vraiment terminé, maintenant
qu'on a énuméré presque toutes les «lettres»
du génome.
Les grandes
questions
Comment parler de génétique sans réfléchir
à la portée sociale et philosophique de cette technologie
qui trouble et qui dérange. Yanick Villedieu termine son
grand reportage au Québec. Avec des questions plutôt
que des conclusions.
Les
invités :
- James
Watson, Cold Spring Harbor Laboratory (É.-U.), prix
Nobel 1962
- Jacques
Drouin, Institut de recherches cliniques de Montréal
- Paul
Rabinow, anthropologue, Université de Californie,
Berkeley
- Giovanni
Ferrara, analyste en capital-risques, San Francisco
- Ed
Penhoet, Chiron et Université de Californie, Berkeley
- Hélène
Baribault, biologiste, Tularik, South San Francisco
- Martin
Richards, sociologue, Université de Cambridge (R.-U.)
- Soraya
de Chadarevian, historienne, Université de Cambridge
(R.-U.
- François
Jacob, Institut Pasteur, Paris, prix Nobel 1965
- Daniel
Cohen, généticien, Genset, Évry (France)
- Jean
Weissenbach, généticien, Génoscope,
Évry (France)
- Yves
Chupeau, biologiste végétal, INRA-Versailles
(France)
- Axel
Kahn, médecin et généticien, Institut
Cochin, Paris
- John
Rioux, généticien, MIT-Whitehead Institute,
Cambridge (É.-U.)
- Claude
Laberge, Centre de recherche du CHUL, Québec
- Tom
Hudson, directeur du Centre génomique de Montréal
Ceux
qui ont participé au vox pop final :
- Bartha
Maria Knoppers, juriste, Université de Montréal
- Renaldo
Battista, pdg, AÉTMIS, Montréal
- Daniel
Bichet, néphrologue, Hôpital du Sacré-Cur,
Montréal
- Gérard
Bouchard, historien, Université du Québec
à Chicoutimi
- Raymond
Lambert, biologiste, Université Laval, Québec
- Jacques
Languirand, animateur, Radio-Canada, Montréal
- Marc-André
Sirard, biologiste, Université Laval, Québec
- Louise
Vandelac, sociologue, Université du Québec
à Montréal
|
Hyperliens
pertinents
Le
cinquantième anniversaire de la découverte de la double
hélice
Section
spéciale du site de Génome Canada
Celebrating
50 years of DNA
Cold Spring Harbor Laboratory
Human
Genome Project Information
Center
for Genome Research
Whitehead Institute -Massachusetts, USA
National
Human Genome Research Institute (États-Unis)
Généthon
Centre de recherche et d'applications sur les thérapies géniques
- France
Genoscope
Centre national de séquençage - France
Réseau
de médecine génétique appliquée du Québec
Génome
Québec
Centre
génomique de Montréal
Déclaration
universelle sur le génome humain et les droits de l'homme
UNESCO
Les
clés de la génétique
Science Génération
«Tous
les êtres vivants ont le même code génétique»
Sujet traité à l'émission Découverte
«Le
demi-siècle de l'ADN ou la révolution inachevée»
Le Monde -
8 avril 2003
Première
heure
Mieux
connaître la pneumonie atypique
On l'appelle
le SRAS et il fait couler beaucoup d'encre ces temps-ci. Il s'agit
bien sûr du syndrome respiratoire aigu sévère.
Nous vous en avons parlé il y a quelques semaines mais nous
y revenons aujourd'hui.
|
|
Les
coronavirus - Source: Nature
|
Le
SRAS à Toronto
|
Une maladie
qui fait peur
L'Organisation mondiale de la santé décrétait
cette semaine que Toronto faisait partie de la liste des destinations
à éviter. Cette décision de l'OMS a fait l'effet
d'une bombe, notamment chez les citoyens torontois, dans les milieux
d'affaires et à Ottawa. D'aucuns - dont Santé Canada
- n'approuvent pas la position de l'OMS et soutiennent qu'il est
sécuritaire de voyager en destination de Toronto. Entre-temps,
l'épidémie de pneumonie atypique suit son cours dans
le monde, particulièrement en Chine. À Toronto, la
situation est sous contrôle, selon les autorités sanitaires.
Épidémie et virus
Quelle est la gravité réelle de l'épidémie?
Comment évolue le SRAS? Peut-on prédire si l'épidémie
va continuer à se répandre? Qu'est-ce qui pourrait
la faire faiblir? Le coronavirus que l'on a séquencé
est-il entièrement responsable du syndrome? Quand pourra-t-on
mettre au point des tests de dépistage et un vaccin? Que
peut-on faire pour les malades?
Notre analyse
Sophie Payeur et Yanick Villedieu analysent ces questions
en compagnie des invités suivants :
- Michel G.
Bergeron, infectiologue au Centre hospitalier de l'Université
Laval à Québec
- Pierre Talbot,
virologue à l'Institut Armand-Frappier
- Nathalie
Bastien, virologue au Laboratoire national de microbiologie à
Winnipeg
Hyperliens
pertinents
Syndrome
respiratoire aigu sévère
Santé
Canada
Severe
Acute Respiratory Syndrome
Organisation
mondiale de la santé
Severe
Acute Respiratory Syndrome (SARS)
Centers for Disease Control and Prevention
Laboratoire
national de microbiologie (Winnipeg)
Toronto
Public Health
Informations
en français sur le SRAS au Ministère
ontarien de la Santé et des soins de longue durée
Sujet
traité cette semaine à l'émission
Découverte
de
Radio-Canada
Columbia
: la cause de la catastrophe
La commission
chargée de l'enquête sur l'accident de la navette Columbia
devrait remettre son rapport final cet été. Mais déjà
les enquêteurs admettent avoir de bonnes pistes pour expliquer
l'accident survenu en février dernier.
|
Les
restes d'un moteur de la navette - Source: CAIB
|
Une brèche
dans l'aile gauche
Les commissaires sont convaincus qu'un joint d'étanchéité
de l'aile gauche s'est détaché de la navette quelques
heures après le décollage. Cela a fait une brèche
qui a provoqué la désintégration de Columbia,
lors du retour de la navette sur Terre. Ce joint d'étanchéité
aurait été heurté par un morceau de mousse
isolante provenant du réservoir externe, au moment du décollage.
Dominique Lapointe
fait le point sur l'enquête.
Hyperliens
pertinents
Columbia
Accident Investigation Board
La
section sur la
navette Columbia dans le site de la NASA
«Disparition
de Columbia»
Dossier de Futura Sciences
Chronique
Histoire des sciences
|
La
transsubstantiation
Une
chronique d'Yves Gingras, historien des sciences à l'UQÀM
Deuxième
heure
Le
déclin des grands singes
Les gorilles
et les chimpanzés ont diminué de plus de la moitié
au cours des vingt dernières années dans des forêts
de l'ouest de l'Afrique centrale. Les résultats inquiétants
d'une étude menée au Gabon ont été publiés
récemment dans la revue Nature. Les conclusions de
cette enquête surprennent bien des gens parce que l'on croyait
que les populations de grands singes étaient relativement
stables.
|
Source:
R. Parwell - Nature
|
En voie de
disparition?
L'étude menée par une vingtaine de biologistes a duré
quatre ans. Les chercheurs ont identifié les phénomènes
à l'origine de ce déclin des grands singes : le braconnage
et aussi les ravages causés par le virus Ebola chez les primates.
Pour freiner
le déclin
Les chercheurs craignent que les populations de grands singes ne
soient décimées au cours des trente prochaines années.
Ils demandent entre autres que les gorilles et les chimpanzés
soient considérés comme des espèces en voie
de disparition. Les primates seraient ainsi mieux protégés.
Pauline Vanasse
s'est notamment entretenue avec René Beyers, un chercheur
qui a participé à l'étude et qui complète
un doctorat en zoologie à l'Université de Colombie-Britannique.
Hyperliens
pertinents
«Double
threat decimates apes»
Article
dans Nature - 7 avril 2003
«Catastrophic
ape decline in western equatorial Africa»
Nature
- 6 avril 2003
ApeEbolaCrisis.org
Le site du chercheur
Peter Walsh
Red
List of
Threatened Species
International
Union for Conservation of Nature and Natural Resources
African
Mammals Databank
Une table ronde sur la relève en sciences
En 2000, les
inscriptions au baccalauréat en sciences pures atteignaient
leur plus bas niveau depuis 10 ans au Québec. Ces chiffres
sont préoccupants. Le monde universitaire et le secteur industriel
ont grand besoin de scientifiques et de gens formés en sciences.
Le problème de la relève en sciences sera d'ailleurs
étudié les 2 et 3 mai prochain, lors du colloque annuel
de la coalition Science pour tous.
Sophie Payeur
analyse ce phénomène en compagnie des personnes
suivantes :
- Clémence
Fauteux Lefebvre, présidente de la Fédération
étudiante collégiale du Québec
- Brigitte
Gemme, chercheuse professionnelle au CIRST - Centre interuniversitaire
de recherche sur la science et la technologie
- Simon Jasmin,
étudiant au doctorat en génie mécanique
- Bernard Robaire,
chercheur en pharmacologie professeur à l'Université
McGill et président de l'ACFAS - Association francophone
pour le savoir.
Hyperliens
pertinents
Pour
une science citoyenne
Colloque
2003 de la coalition Science pour tous - les 2 et 3 mai à
Sherbrooke
Fédération
étudiante collégiale du Québec
Centre
interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie
Association
francophone pour le savoir
La
science et la technologie
Portail
du gouvernement du Québec
Conseil
de la science et de la technologie du Québec
Aide
à la relève en science et en technologie
Programme
du Ministère des Finances, économie et recherche du
Québec
Fonds
québécois de la recherche sur la nature et les technologies
La
science au quotidien
Projet
pour le développement de la relève en science et technologie
de la grande région de Québec
L'auteur
de la semaine : Étienne Klein
Étienne
Klein est physicien au Commissariat à l'énergie atomique.
Il est aussi docteur en philosophie des sciences.
Il vient d'écrire
Les Tactiques de Chronos, publié chez Flammarion.
L'auteur s'intéresse au temps. Qu'est-ce qui se cache derrière
les effets les plus sensibles du temps : la durée, la mémoire,
le mouvement, le devenir, la vitesse, la répétition
Les
horloges mesurent-elles vraiment le temps? L'auteur dépouille
d'abord le temps de ses oripeaux. Et avec l'il du physicien,
il analyse l'essence même du temps. Au bout du compte, le
temps pourrait ne plus du tout se ressembler
Étienne
Klein s'est rendu dans nos studios de Paris et Dominique Lapointe
l'a interviewé.
L'émission
Les Années lumière est diffusée
le dimanche de 12 h 15 à 14 h à la première
chaîne de la radio de Radio-Canada.
|
|