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Pour
consulter nos archives de l'année 2001
SEMAINE
DU 2 - 9 - 16
- 23 - 30
Yanick Villedieu sera à Stockholm la
semaine prochaine pour Le centenaire des prix Nobel.
Un grand rendez-vous des Années Lumière.
|
Première
heure
De l'atmosphère
sur une autre planète que la nôtre
Dominique Lapointe
Grâce
au télescope Hubble, des astronomes ont pu, pour la première
fois, observer et mesurer la composition de l'atmosphère
d'une planète située à l'extérieur de notre système solaire.
Une étape importante d'autant que cela ne fait pas encore
10 ans qu'a été détectée la première planète extra solaire.
Cette
planète de la taille de Jupiter se situe dans les environs
de la constellation de Pégase soit à 150 années-lumière
d'ici, environ 10 000 fois plus loin que notre soleil.
Elle
est en orbite autour d'une étoile similaire à notre Soleil
et baptisée HD 209458.
Dominique Lapointe a trouvé son bonheur en apprenant
que le chercheur principal de cette découverte est d'origine
canadienne et qu'il parle français. Il l'a ainsi invité
à nous en parler. Il s'agit de David Charbonneau
du California
Institute of Technology à Pasadena.
Autre
hyperlien pertinent
Directement
de Hubble
Gallerie de photos prises par le téléscope spatial Hubble
Site de la NASA.
Clonage
d'embryons humains
Peu de science, beaucoup de commerce,
énormément de risques
Yanick Villedieu
La
société américaine Advanced
Cell Technology vient d'annoncer à grands renforts
de publicité avoir réussi à cloner un embryon humain à
des fins thérapeutiques.
La compagnie, basée au Massachusetts, a expliqué que son
objectif n'était pas de fabriquer des clones humains.
Les chercheurs précisent dans le compte-rendu de leur
recherche avoir activé 22 ovules humains par parthénogenèse
et réalisé un transfert de nucléus dans 17 ovocytes. 3
embryons ainsi créés se sont développés, atteignant jusqu'à
6 cellules.
L'affaire
a fait grand bruit : c'est probablement la première fois
que l'interdit moral sur le clonage humain a été brisé
aussi ouvertement.
Reste que sur le plan technique, les 3 expériences rapportées
dans l'article publié par les chercheurs de la compagnie
se sont soldées par des échecs, comme l'a expliqué à Yanick
Villedieu, le Dr Michel Tremblay,
directeur du centre de recherche sur le cancer de l'Université
McGill.
Alors
vrai exploit scientifique ou simple coup de pub pour attirer
l'attention des investisseurs ?
Autres
hyperliens pertinents
Clonage humain : entre capacité et volonté
Info Science
La
course aux clones
Libération
Turbulences
Pourquoi l'Airbus A-300 d'American Airlines s'est-il écrasé
?
Pauline Vanasse
Pourquoi
l'Airbus A-300 d'American Airlines s'est-il écrasé à New
York le 12 novembre dernier ?
Comment expliquer que l'avion ait perdu des morceaux avant
même de tomber ?
L'enquête
sur le spectaculaire accident se poursuit, mais il y a
quelques indices pour tenter de comprendre ce qui a pu
se passer.
On
semble écarter la possibilité d'un acte terroriste comme
celle de la turbulence de sillage laissé par l'avion qui
le précédait.
On s'intéresse maintenant à l'avion lui-même. On veut
savoir pourquoi, fait extrêmement rare, l'appareil a d'abord
perdu sa dérive verticale située sur la queue de l'appareil,
puis les deux moteurs pour ensuite tomber sur un secteur
résidentiel du quartier de Queens à New York. Un accident
qui a fait au total 265 victimes.
Les
spécialistes ont fait appel à des scientifiques des matériaux
composites pour tenter de comprendre ce qui s'est passé.
Un reportage de Pauline Vanasse.
Hyperliens
pertinents
NTSB
Site officiel du Bureau national de la sécurité
des transports des États-Unis.
American
Airlines (en anglais)
La
chronique Nature des
Années lumière
|
LE
CAVIAR
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir
sur le caviar.
Une chronique de Rachel Léger,
Biodôme de Montréal
Deuxième
heure
La
mer n'est pas si bleue
Chantal Srivastava
Près
de 400 personnes venues d'une centaine de pays ont participé
à une importante rencontre du Programme
d'action mondial pour la protection du milieu marin
contre la pollution due aux activités terrestres.
Cela se passait cette semaine à Montréal.
Ce
Programme communément appelé le PAM a été mis sur pied
il y a 6 ans par 108 pays et la Communauté européenne
dans le but de protéger et de préserver les milieux
marins.
6
ans plus tard c'est l'heure des bilans et l'appel lancé
par les participants à cette rencontre est sans équivoque :
Les océans couvrent 71 % de la planète, et les
habitats et les écosystèmes qu'ils abritent sont en
train d'être détruits.
Une situation qui commence déjà à avoir des effets catastrophiques
sur la santé des humains entre autres.
Selon des données colligées par l'Organisation mondiale
de la santé et le Programme des Nations unies pour l'environnement,
l'impact des maladies causées par la pollution de l'océan
serait même plus important que celui des infections
de voies respiratoires supérieures.
- À l'heure actuelle il se dépense chaque année
dans le monde 80 milliards $ par an
dont 70 % pour l'assainissement de l'eau.
Il en faudrait 180 milliards pour régler
le problème de pollution des océans à cause
des activités terrestres.
-
Plus de 2,5 millions de cas d'hépatite virale
sont dus chaque années à la consommation de fruits
de mer contaminés.
-
Une personne sur 20 prend le risque, en se baignant,
d'attraper une maladie du foie, de la peau ou
des maladies respiratoires.
-
70 % des récifs de corail dans le monde
sont menacés.
-
Les rejets d'égoût, les hydrocarbures ou les
pesticides provoquent 80 % des problèmes
environnementaux subis par les océans de la
planète.
|
Chantal
Srivastrava a voulu savoir quelles sont les
principales menaces qui pèsent aujourd'hui sur les océans
de la planète et s'il y a des pistes de solutions ?
Dossier
: La
science se livre
|
Un
dossier en 3 volets sur le livre et la science
Dominique Lapointe
Des
livres pour explorer l'avenir
Depuis
quelques années un nouvel appareil du savoir
tente de s'imposer : le E book,
en français le livrel.
On s'attendait à ce que le livrel ou
livre électronique révolutionne la lecture,
menace même le bon vieux livre de papier mais
il semble qu'il a encore pas mal de chemin à
faire.
Il
s'est même trouvé un député de
l'assemblée nationale à Québec pour prédire
la fin des bibliothèques publiques avalées par
l'Internet et les micros ordinateurs.
On
en est finalement pas encore là mais l'électronique
est, bel et bien, en train de modifier notre
rapport avec le savoir.
Pour le meilleur ou pour le pire ? C'est, entre
autres, ce qu'a tenté de savoir Dominique
Lapointe.
Nicolas
Witkowski
Le
célèbre professeur Tournesol a maintenant droit à sa
rubrique dans un dictionnaire, aux côtés d'Albert Einstein
et de Cyrano de Bergerac.
Ce dictionnaire pas vraiment comme les autres, « Le
Dictionnaire culturel des sciences »,
ouvrage dirigé par Nicolas Witkowski,
nous fait découvrir la face cachée de la science ; la
science qui se nourrit et s'inspire bien souvent de
la culture.
Nicolas Witkowski, physicien et journaliste
scientifique, s'est rendu dans notre studio à Paris
pour répondre aux questions de Chantal Srivatrava.
Première
heure
Qu'est
qu'une bombe sale?
Dominique Lapointe
Le
gouvernement américain a annoncé,
la semaine dernière encore, une vigile nationale
sur son territoire dans le but d'éviter d'autres
actes terroristes avec une précision particulière
; la menace appréhendée pourrait être
une arme nucléaire
Les médias font état d'une nouvelle
menace terroriste ; une bombe contenant des déchets
radioactifs.
Les inquiétudes de la Maison blanche sont,
entre autres, basées sur des documents que
les forces spéciales et les agents de la
CIA ont découverts dans certains repères
abandonnés par des terroristes en Afghanistan.
On y a trouvé des plans pour fabriquer un
engin explosif qui contiendrait des matières
radioactives, autrement dit une bombe sale.
Rien à voir avec le nucléaire. On
parle de bombe sale parce qu'il s'agit plus d'une
bombe polluante que d'une arme pour tuer. L'explosif
sert à disperser une source déjà
radioactive.
Une
bombe sale est-ce dangereux, inquiétant ?
Pour
en savoir plus, Dominique Lapointe
a joint en Autriche, David Kid, porte
parole de l'Agence
internationale de l'Énergie atomique
(l'agence de contrôle des installations nucléaires
dans le monde).
100
ans de Nobel
Tous
les ans, Stockholm, la capitale suédoise, et
Oslo, la capitale norvégienne, deviennent,
l'espace de quelques jours, les capitales de la science,
de la littérature et de la paix.
On
y remet les fameux Prix Nobel, les prix les plus prestigieux
au monde : à Oslo, le prix Nobel de la
paix, et à Stockholm, les prix Nobel de physique,
de chimie, de physiologie ou médecine, de littérature,
ainsi que le prix des sciences économiques
créé « à la mémoire
d'Alfred Nobel » par la Banque de Suède.
Par son testament du 27 novembre 1895, Alfred Nobel
a établi 5 prix qui seront attribués
(selon les termes du document) « aux
personnes, qui, au cours de l'année écoulée,
auront rendu à l'humanité les plus grands
services ».
Éminemment
prestigieux, et fort généreusement dotés
puisque chaque prix vaut cette année 10 millions
de couronnes suédoises - l'équivalent
de plus d'1,5 millions de dollars canadiens, les Nobel
ont aussi la respectabilité du grand âge
: ils sont centenaires
cette année.
Les Années lumière ne voulaient
pas manquer cette date symbolique. Et pour nous raconter
Nobel, le Nobel, la semaine du Nobel et le jubilé
du Nobel, Yanick Villedieu s'est rendu à Stockholm.
« Répandre
la connaissance est répandre la prospérité
-je veux dire la prospérité vraie, pas
les richesses individuelles- et avec la prospérité
(
) le mal disparaîtra en grande partie.
Les conquêtes de la recherche scientifique (
)
instilleront en nous l'espoir que les microbes, ceux
de l'âme comme ceux du corps, seront à
peu près exterminés et que la seule
guerre dans laquelle l'humanité s'engagera
sera la guerre contre ces microbes.» Alfred
Nobel
Autres
hyperliens pertinents
Biographie
d'Alfred Nobel
Le
site officiel de la Fondation Nobel
La
chronique Médecine
des Années lumière
|
Les
médicaments
Du laboratoire à l'officine des
pharmaciens
Une
chronique Dr Marie-Dominique Beaulieu
de la Clinique de médecine familiale
du CHUM.
Deuxième
heure
Faut-il
avoir peur de l'amiante ?
Marie-Hélène Poirier
Au
moment où le gouvernement s'apprête
à assouplir sa réglementation sur
l'utilisation de l'amiante,
l'Institut de santé publique du Québec
tenait cette semaine un symposium
pour faire connaître les dernières
recherches sur les effets sur la santé de
ce minéral.
Les spécialistes de la santé publique,
qui y ont participé, ont rappelé que
l'amiante constitue encore un problème sérieux
pour la santé des travailleurs.
De
leurs dernières études sur les effets
de l'exposition à l'amiante, on peut retenir,
entre autres, que le problème semble s'être
déplacé des mineurs, maintenant mieux
protégés, vers les travailleurs de
la construction et de la démolition, souvent
exposés à de la poussière d'amiante
sans même le savoir.
Selon les experts, entre 1988 et 1997, les nouveaux
cas de maladies pulmonaires diagnostiqués
pour la commission de la santé et de la sécurité
du travail ont presque doublé. Ils sont passé
de 24 à 41 cas par année. Dans la
même période, les cas de mésothéliome,
une forme de cancer de la plèvre, une maladie
mortelle, fulgurante, a plus que doublé,
avec 20 cas par année en 1997.
Faut-il
avoir peur de l'amiante ?
Un
reportage de Marie-Hélène Poirier.
Une
cabine téléphonique sous la mer
Pauline Vanasse
France
Telecom a fait l'essai d'un nouveau moyen
de communication qui permettrait à un plongeur
de communiquer avec la surface et même de téléphoner
partout dans le monde.
Ce téléphone sous-marin peut fonctionner,
pour l'instant, jusqu'à une profondeur de 60
mètres. Il est utilisé de façon
expérimentale depuis quelques mois par des
archéologues français qui font des fouilles
sous-marines au large d'Alexandrie, en Égypte.
Issue d'un partenariat entre France Télécom
et Amphicom,
une entreprise spécialisée dans le dialogue
sous-marin, cette cabine téléphonique
d'un nouveau genre a été présentée
aux journalistes à Paris il y a quelques jours.
Pauline Vanasse n'était pas à
Paris mais elle a fait mieux. Elle a testé
le système en téléphonant au
plongeur qui faisait la démonstration à
20 mètres de profondeur sous l'eau.
Jeux
d'enfants : Mango Plumo
Chantal
Srivastava
Mango
Plumo, c'est un petit oiseau très coloré
et très curieux, héros d'un nouveau
jeu sur CD-Rom produit par Québec-Amérique
Jeunesse.
Le jeu s'appelle Mango
Plumo : Le voyage dans l'espace.
Un jeu fascinant qui initie les enfants aux sciences
spatiales. Il s'agit du 2e titre d'une collection
de CD-Rom ludo-éducatifs pour les 5 à
10 ans.
Une véritable aventure multimédia
qui s'adresse aux jeunes de 5 à 10 ans. Mango
Plumo : Le voyage dans l'espace a obtenu cet automne
un MIM
d'Or dans la catégorie CD-Rom ludo-éducatif.
Chantal
Srivastava l'a essayé pour vous
Hervé
Fisher
L'ordinateur
et son langage binaire ont envahi tous nos secteurs
d'activité.
Un homme se penche sur cette nouvelle aventure :
Hervé Fisher, artiste et philosophe,
considéré comme le « Père
du Multimédia » au Québec.
Il
occupe la chaire Daniel-Langlois de technologies
numériques et de beaux-arts à l'Université
Concordia.
Marie-Hélène
Poirier l'a rencontré pour parler
de son dernier livre : « Le Choc
du numérique », publié
chez VLB éditeur.
Dimanche
16 décembre
2001
|
Première
heure
Une
nouvelle arme
contre le
cancer du
sein
Pauline
Vanasse
Le
cancer du
sein est le
cancer le
plus courant
chez les femmes,
on estime
qu'il y aura
19 500 nouveaux
cas au Canada
cette année.
Alors, bonne
nouvelle ;
un nouveau
médicament,
l'anastrozole
(Arimidex),
semble être
plus efficace
que le tamoxifène
déjà
utilisé
depuis plusieurs
années,
pour prévenir
une rechute
chez les femmes
atteintes
de cancer
du sein à
un stade précoce.
Ce
résultat
annoncé
à San
Antonio, au
Texas, lors
d'une conférence
internationale
n'est que
préliminaire
puisqu'on
en est qu'à
la mi-temps
de l'étude
ATAC, qui
va durer 5
ans et qui
compare l'efficacité
de l'anastrozole,
le nouveau
médicament
et du tamoxifène.
L'étude
porte sur
plus de 9000
femmes ménopausées
qui avaient
reçu
un diagnostic
précoce
de cancer
du sein et
ce, dans 21
pays, dont
le Canada.
Dans ces cas-là,
le traitement
de référence,
c'est d'abord
une chirurgie
pour enlever
la tumeur,
puis une chimiothérapie
ou une radiothérapie,
et ensuite,
pour réduire
les risques
de rechute,
les patientes
prennent pendant
5 ans du tamoxifène.
Pour
tenter de
comprendre
l'importance
de ces résultats,
Pauline
Vanasse
a rencontré
le Dr. Pierre
Dubé,
chirurgien-oncologue
à l'Hôpital
Maisonneuve-Rosemont
à Montréal.
Le Dr. Dubé
participe
à l'étude
ATAC.
Hyperliens
pertinents
Anastrozole
(Arimidex®)
Réseau
québécois
pour la santé
du sein
Réseau
canadien du
cancer du
sein
Société
canadienne
du cancer
Réseau
d'échange
d'information
du Québec
sur le cancer
du sein
Guide
à l'intention
des femmes
et de leurs
médecins
fondé
sur
les Guides
de pratique
clinique pour
la prise en
charge et
le traitement
du cancer
du sein
La
science et la
technologie
dans les bas
de Noël...
Aux
Années
Lumières,
c'est devenu
une tradition,
l'équipe
vous propose
des suggestions
de livres-cadeaux
pour les fêtes.
Et cette année,
la récolte
est plutôt
bonne : une
douzaine de
suggestions
de cadeaux:
de beaux et
bons livres
de science dont
l'équipe
a rencontré
les auteurs
tout au long
de l'année.
Les
coups de coeur
de Marie-Hélène
Poirier
et de Chantal
Srivastava
Pour
les parents
qui veulent
que leurs enfants
s'instruisent
sans s'ennuyer
: Les
Grands Débrouillards
: de Graham
Bell à
Daniel Langlois
chez Soulière
Editeur.
Un album de
bande dessinée
dans lequel
les héros
sont 11 pionniers
de chez nous
dans le domaine
de la science,
tels que Normand
Bethune, le
célèbre
médecin
canadien idole
des Chinois,
Graham Bell
l'inventeur
du téléphone
et de bien d'autres
choses, Daniel
Langlois, l'as
hollywoodien
du multimédia.
***
Pour
les plus grands
qui
aiment eux-aussi
apprendre tout
en s'amusant,
un livre de
Chimie, sans
formule ni symboles.
Histoires singulières
de grands Chimistes,
comme celle
de l'inventeur
des gaz moutarde,
mais histoires
aussi de substances
chimiques.
Le titre : Miroir
de la Chimie,
au Seuil. L'auteur,
Pierre
Lazlo
nous parle de
substances pas
toujours innocentes,
qui font partie
de notre culture.
***
Changement de
perspective
avec le philosophe
Jean-Marc
Lévy-Leblond,
qui est à
la fois physicien
et philosophe
et, qui écrit
des billets,
des chroniques.
Il les a regroupées
dans un livre
intitulé
: Impasciences
chez Bayard.
Marie-Hélène
Poirier
a aimé
son côté
iconoclaste,
sa façon
de dégonfler
les ballons.
***
Un
livre de réflexion
en ces temps
de changements
considérables
que nous avons
bien du mal
à comprendre
Saurons-nous
encore définir
- et défendre
- l'irréductible
humanité
de l'homme ?
C'est la question
que pose le
journaliste
et essayiste
Jean-Claude
Guillebaud dans
son livre Le
principe d'humanité,
paru aux éditions
du Seuil.
***
Un
très
beau livre qui
nous fait découvrir
l'histoire du
Grand-Nord à
travers les
yeux de l'anthropologue
Jean Malaurie.
Jean Malaurie
a dirigé
une trentaine
de missions
solitaires qui
l'ont conduit
du Groenland
au Canada, du
détroit
de Béring
à la
Sibérie
nord-orientale.
Son livre s'intitule
Ultima
Thulé
: De la
découverte
à l'invasion,
aux éditions
Du chêne.
Dans son livre
Jean Malaurie
raconte l'histoire
parfois tumultueuse
des relations
entre les peuples
arctiques et
leurs découvreurs.
***
Un
autre beau livre
qui vient tout
juste de paraître
: Le Dictionnaire
culturel des
sciences
qui a été
publié
aux éditions
du Regard sous
la direction
de Nicolas Witkowski,
physicien et
journaliste
scientifique.
97 auteurs ont
participé
à la
rédaction
de cette ouvrage.
Ils proviennent
de tous les
champs de connaissance.
Leur mission,
faire découvrir
les liens étroits
entre la science
et la culture !
2 suggestions
encore chez
Québec
Amérique.
Tout d'abord
dans la série
Les Guides
de la connaissance,
le numéro
sur la météo,
qui vous aidera
à mieux
comprendre le
climat et l'environnement.
C'est très
joliment fait.
***
Et pour les
enfants, un
CD Rom ludo
éducatif,
dans la série
Mango
Plumo,
le dernier né,
qui s'intitule
Voyage
dans l'espace.
Un très
beau produit
qui fait voyager
les jeunes au
cur du
système
solaire.
Marc
Garneau: l'astronaute
devenu patron
Dominique
Lapointe
Marc
Garneau,
premier Canadien
à être
allé
dans l'espace,
a été
nommé
président
de l'Agence
spatiale canadienne.
Il est maintenant
président
de cette société
fédérale
consacrée
à l'espace.
Après
trois vols en
orbite, monsieur
Garneau accroche
donc son casque
pour prendre
les commandes
des programmes
spatiaux du
Canada.
Changement
également
chez nos voisins
du sud. La Nasa
vient de changer
de patron.
Le président
Bush a nommé
un de ses proches
qui était
chargé
du budget de
la Maison Blanche,
Sean O'Keefe.
Celui-ci a déjà
averti ses nouveaux
employés
que les restrictions
sur le programme
de station spatiale
internationale
allait continuer,
qu'il faudrait
travailler plus
étroitement
avec la défense,
les autres ministères
et l'industrie
privée
pour réduire
les coûts
des programmes
américains.
Les
intentions de
Sean O'Keefe
sont d'une importance
pour Marc Garneau
et l'Agence
spatiale canadienne.
Dans ce contexte,
LA priorité
de Marc Garneau,
nouveau président
de l'Agence
spatiale canadienne,
c'est d'abord
développer
les technologies
canadiennes
pour réduire
notre dépendance
face aux Américains.
Un
reportage de
Dominique
Lapointe
La
chronique
Histoire
des
Années
lumière
|
Comment
les
modèles
en
science
ont-ils
évolué
comparativement
aux
lois ?
Une
chronique
de
Yves
Gingras,
historien
des
sciences,
Université
du
Québec
à
Montréal.
Deuxième
heure
Jason:
l'explorateur
des mers
Chantal
Srivastava
Même
s'ils couvrent
70% de la
planète,
les océans
conservent
encore aujourd'hui
leur part
de mystère
bien que,
petit à
petit, ils
commencent
à nous
livrer leurs
secrets.
Un
nouveau satellite
mis en orbite
la semaine
dernière
va d'ailleurs
nous faire
faire un pas
de géant
à cet
égard.
Le satellite
s'appelle
Jason,
on le surnomme
l'arpenteur
des mers et
il va permettre
de mesurer
les interactions
entre la mer
et l'atmosphère
avec une précision
et une rapidité
inégalée
et de prévoir
ainsi les
tendances
du climat.
Jason
donnera des
mesures concernant
la hauteur
des vagues
à 3 centimètres
près,
la vitesse
des vents
à la
surface, le
degré
de salinité,
la présence
de plancton,
etc
Des
données
qui intéressent
de nombreux
secteurs,
tels que la
navigation,
la pêche,
la lutte aux
marées
noires, l'agriculture
et les prévisions
saisonnières
Chantal
Srivastava
a
voulu en savoir
plus
La
science et
la technologie
dans les bas
de Noël...
Comme
en première
heure, l'équipe
vous propose
des suggestions
de livres-cadeaux
pour les fêtes.
Les
coups de coeur
de Dominique
Lapointe et
Pauline
Vanasse
Une
suggestion
de poids.
2 tomes, 1200
pages, 200
$, un ouvrage
magistral
: Aux
origines de
l'humanité
publié
chez Fayard.
Un travail
colossal de
26 auteurs
sous la coordination
des paléontologues
Pascal
Picq et
Yves
Coppen,
le père
de l'australopithèque
Lucy.
Le 1er tome
relate les
50 millions
d'années
qui ont mené
à l'homo-sapiens
et le second
analyse le
propre de
l'homme à
la lumière
de ce qu'on
sait au sujet
des grands
singes.
C'est la nouvelle
bible sur
l'évolution
de l'homme
mais sous
une forme
très
accessible.
***
L'évolution
de l'homme
a aussi créé
ses incongruités,
ses phénomènes
exceptionels.
Super cerveaux,
écrit
par le journaliste
scientifique
Robert
Clarke
publié
aux Puf, relate
et analyse
les particularités
des gens qui
sont soit
surdoués
ou qui ont
développé
des facultés
intellectuelles
très
spéciales
comme les
calculateurs
prodiges.
Un récit
truffé
d'exemples
et d'anecdotes.
***
Un
livre pour
les curieux
et les férus
d'histoire,
un livre qui
raconte une
histoire d'ingénierie.
Une histoire
qui n'a pas
été
toujours géniale
mais qui a
fini par donner
à la
ville de Québec
un monument
de réputation
internationale
Le Pont
de Québec
aux
Éditions
Septentrion.
Un très
bel ouvrage
historique
écrit
par un des
membres fondateurs
du comité
de sauvegarde
du Pont de
Québec,
Michel
l'Hébreux.
Plus d'un
siècle
d'une grande
saga de génie
racontée
en photos,
graphiques
et textes
d'époque.
***
Un
livre d'astronomie
très
particulier
qui sort vraiment
de l'ordinaire
et auquel
Dominique
Lapointe
décerne
le
titre du livre
le plus flyé
de l'année.
Dialogue dans
l'espace-temps
est écrit
par les astrophysiciens
Benoît
Villeneuve
et
Marc
Séguin
et par un
écrivain
poète
Jean
François
Poupart
qui a fait
la coordination
des textes
(Editions
du renouveau
pédagogique).
Une trentaine
de poètes
d'aujourd'hui
répondent
à des
auteurs d'hier,
le tout accompagné
de photos
et de textes
sur l'Univers.
Un cadeau
original
***
Autre
suggestion
: Les éditions
Odile Jacob
viennent de
publier la
version française
du dernier
livre de Stephen
Hawking de
l'Université
de Cambridge,
L'Univers
dans une coquille
de noix.
Un très
beau livre
illustré
pour expliquer
les toutes
dernières
théories
sur la formation
et la composition
de notre Univers.
Moins poétique
que le précédent
mais tout
aussi artistique.
***
Au-delà
des apparences.
La dimension
scientifique
de la vie
quotidienne,
publié
aux Editions
MultiMondes.
L'auteur en
est Raynald
Pepin
qui collabore
au magazine
Québec-Science
depuis plusieurs
années
et qui enseigne
la physique
au Cegep Ahuntsic
à Montréal.
Dans cet ouvrage,
vous allez
apprendre
des choses
telles que
la meilleure
façon
de lacer ses
chaussures,
pourquoi il
y a un plateau
tournant dans
un four à
micro-ondes,
quels sont
les mécanismes
de cohésion
des flocons
dans une balle
de neige ou
apprendre
en quoi est
extraordinaire
un phénomène
qu'on prend
pour acquis
: le miracle
de l'électricité.
100
ans de Nobel
Yanick
Villedieu
Yanick
Villedieu
de
retour de
Stockholm,
nous raconte
depuis Paris,
la cérémonie
et le banquet
qui ont marqué
le centenaire
des prix Nobel.
Nous vous
reddiffusons
également
son reportage
qui a été
diffusé
en partie
seulement,
la semaine
dernière,
en raison
d'une panne
du système
informatique.
***
Tous
les ans, Stockholm,
la capitale
suédoise,
et Oslo, la
capitale norvégienne,
deviennent,
l'espace de
quelques jours,
les capitales
de la science,
de la littérature
et de la paix.
On
y remet les
fameux Prix
Nobel, les
prix les plus
prestigieux
au monde :
à Oslo,
le prix Nobel
de la paix,
et à
Stockholm,
les prix Nobel
de physique,
de chimie,
de physiologie
ou médecine,
de littérature,
ainsi que
le prix des
sciences économiques
créé
« à
la mémoire
d'Alfred Nobel »
par la Banque
de Suède.
Par son testament
du 27 novembre
1895, Alfred
Nobel a établi
5 prix qui
seront attribués
(selon les
termes du
document)
« aux
personnes,
qui, au cours
de l'année
écoulée,
auront rendu
à l'humanité
les plus grands
services ».
Éminemment
prestigieux,
et fort généreusement
dotés
puisque chaque
prix vaut
cette année
10 millions
de couronnes
suédoises
- l'équivalent
de plus d'1,5
millions de
dollars canadiens,
les Nobel
ont aussi
la respectabilité
du grand âge
: ils sont
centenaires
cette année.
Les Années
lumière
ne voulaient
pas manquer
cette date
symbolique.
Et pour nous
raconter Nobel,
le Nobel,
la semaine
du Nobel et
le jubilé
du Nobel,
Yanick
Villedieu
s'est rendu
à Stockholm.
« Répandre
la connaissance
est répandre
la prospérité
-je veux
dire la
prospérité
vraie,
pas les
richesses
individuelles-
et avec
la prospérité
(
)
le mal
disparaîtra
en grande
partie.
Les conquêtes
de la
recherche
scientifique
(
)
instilleront
en nous
l'espoir
que les
microbes,
ceux de
l'âme
comme
ceux du
corps,
seront
à
peu près
exterminés
et que
la seule
guerre
dans laquelle
l'humanité
s'engagera
sera la
guerre
contre
ces microbes.»
Alfred
Nobel
|
Dimanche
23 décembre
2001
|
Première
heure
L'Étoile
des mages
Pauline
Vanasse
« L'étoile
des Mages »,
un classique
du temps des
Fêtes,
est présenté
au Planétarium
de Montréal
jusqu'au 6
janvier, un
classique
mais revampé,
cette fois.
Pour présenter
cette belle
histoire,
l'astronome
Marc
Jobin,
du Planétarium,
s'est inspiré
d'un ouvrage
récent
sur la question,
un ouvrage
publié
en 1999 et
qui s'intitule
« The
Star of Bethlehem.
The Legacy
of the Magi ».
L'auteur de
ce livre est
lui-même
astronome,
il s'appelle
Michael
Molnar et
enseigne à
l'Université
Rutgers, au
New Jersey.
Michael
Molnar présente
une nouvelle
théorie
sur l'étoile
de Bethléem,
cette fameuse
étoile
qui aurait
guidé
les mages
jusqu'à
Jésus.
Sa théorie
remet en cause
un certain
nombre de
notions.
Pour
connaître
l'horaire
du spectacle
Téléphonez
au Planétarium
: 872 4530
ou consulter
le site
web du Planétarium
***
Du
feu dans la
glace
Chantal
Srivatrava
Une
équipe
internationale
de scientifiques
s'est installée
tout récemment
dans l'Arctique
canadien. Ils
n'y sont pas,
comme certains
pourraient le
croire, pour
aller espionner
le Père
Noël et
ses lutins !
Ils y sont pour
mener une expérience
de 10 millions
$ qui pourrait
un jour ouvrir
la voie à
un véritable
eldorado énergétique.
Il s'agit, en
fait, de la
2e phase d'un
important projet
de recherches
effectuées
sur le site
Mallik, dans
le Nord-Ouest
de l'Arctique
canadien, plus
précisément
dans le delta
du fleuve MacKenzie.
Il y aurait
là un
potentiel énergétique
inouï comme
l'explique le
reportage de
Chantal
Srivastrava.
***
De
la géomatique
et de l'art
de la guerre
Marie-Hélène
Poirier
La
géomatique
est une technologie
de l'information
qui fusionne
géographie,
géodésie,
géographie
humaine et informatique.
Elle vient de
s'enrichir d'un
nouveau logiciel
qui fusionne
toutes ces données
pour en faire
des cartes.
Le logiciel
s'appelle Mapfusion,
il est l'aboutissement
de 10 ans de
recherches de
la part de la
compagnie québécoise
Globale
Géomatique
en collaboration
avec les Forces
armées
canadiennes.
Le
logiciel Mapfusion
permet d'établir
des cartes avec
toutes sortes
de données
éparses
et, comme Napster
autrefois, il
permet aussi
un échange
de données,
comme on le
faisait avec
la musique sur
Napster.
La
géomatique
est née
au Canada, à
la fin des années
60. Son fondateur
c'est le Dr.
Roger Tomlinson,
d'Ottawa.
Marie-Hélène
Poirier a
voulu en savoir
plus.
***
La
chronique
Astronomie
des
Années
lumière
|
Une
bonne
année
pour
le
soleil,
une
très
bonne
pour
Jupiter
|
Une
chronique
de
Laurent
Drissen,
astrophysicien,
département
de
physique
de
l'Université
Laval.
|
|
Hyperliens
pertinents
Site
web
de
la
Nasa
sur
Galileo
Voir
également
l'entrevue
de
Michel
Mayor,
découvreur
de
la
première
planète
extra-solaire,
dans
La
Recherche
de
décembre
2001
Deuxième
heure
Les
poètes
de l'Univers
Dominique
Lapointe
Pour
cette avant-veille
de Noël,
Les
Années
lumière
s'offre et
vous offre
un moment
de pur plaisir.
Un cadeau,
qu'il faut
lire mais
que vous pourrez
en partie
écouter
aujourd'hui
: « Dialogues
dans l'espace-temps »,
publié
aux Éditions
du Renouveau
Pédagogique.
« Dialogues
dans l'espace-temps »,
est à
la fois un
volume d'astrophysique,
un recueil
de poèmes,
un livre d'art
et même
d'histoire.
Dominique
Lapointe
a invité
2 des 3 auteurs
qui ont coordonné
cet ouvrage
surprenant
; Benoit
Villeneuve,
astrophysicien
et Jean-François
Poupart,
musicien et
poète.
Le soir du
lancement,
Dominique
Lapointe
a pu enregistrer
quelques poèmes
qu'on retrouve
dans ce livre
à commencer
par celui
du chanteur
Zachary
Richard.
***
ENTREVUE
Albert
Jacquard
Marie-Hélène
poirier
Le
généticien
français,
Albert
Jacquard,
était
récemment
en visite
au Québec,
pour une série
de rencontres
avec le public
et avec des
étudiants.
Aux étudiants,
particulièrement,
il cherche
à communiquer
le « feu
sacré».
Selon lui,
la science,
c'est comme
l'Himalaya
: nous ne
pouvons pas
tous atteindre
le sommet
mais nous
avons tous
les capacités
d'explorer
les chemins
qui mènent
à quelques
« camps
de base ».
Albert
Jacquard
vient de publier
« La
Science à
l'usage des
non-scientifiques »,
aux Éditions
Calmann-Lévy,
précédé
de « L'avenir
n'est pas
écrit »
un ouvrage
sur le génome,
publié
chez Bayard.
Avant cela,
dans « L'équation
du nénuphar »
qui a remporté
un grand succès,
le généticien
français
montrait combien
la science
peut être
un plaisir.
Que fait Albert
Jacquard quand
il n'écrit
pas ? Il cause !
Cette fois
avec Marie-Hélène
Poirier.
Fascinant
Toute l'équipe
des Années
Lumière
vous souhaite
un joyeux
Noël
et une excellente
année
2002 !
Une
erreur de
diffusion
nous empêche
de vous
présenter
les 5 premières
minutes
de cette
émission
du 30 décembre.
Nous nous
en excusons!
Dimanche
30 décembre
2001
|
Des
changements
climatiques
au clonage
humain, en
passant par
la fièvre
aphteuse,
le bio-terrorisme
et le super-crocodile
Les
Années
Lumière
vous présente
une année
de science
en revue.
Une édition
entièrement
consacrée
à la
rétrospective
de l'année.
Première
heure
Changements
climatiques
Le cri
d'alarme
des scientifiques
Chantal
Srivastava
Au début
de cette
année,
le Panel
intergouvernemental
des Nations
Unies
sur les
changements
climatiques
a présenté
à
Shanghai
des scénarios
peu réjouissants
sur le
réchauffement
de la
planète.
Le
rapport
fort attendu
qui s'intitule :
Évolution
du climat
2001 :
La base
scientifique,
fait le
point
sur l'ensemble
des connaissances
accumulées
par la
science
au sujet
de l'évolution
du climat
au cours
des 5
dernières
années.
Au total,
près
d'un millier
de scientifiques
y ont
participé.
Tous s'entendent
pour dire
que la
situation
est irréversible
et que
la balle
est maintenant
dans le
camp des
gouvernements.
Reportage
du 28/01/2001
Hyperlien
pertinent
Panel
intergouvernemental
des Nations
Unies
sur les
changements
climatiques
(IPCC)
- En anglais
La
nouvelle
Politique
québécoise
de la science
et de l'innovation
Marie-Hélène
Poirier
Après
plusieurs
mois de
consultations
intenses,
le Québec
et son ministre
de la recherche,
de la science
et de la
technologie
d'alors,
Jean Rochon,
ont présenté
la nouvelle
Politique
de la Science
et de l'innovation.
Cette politique
dépasse
largement
le cercle
des initiés
et s'adresse
à
tous les
citoyens.
Son titre
est éloquent
: « Savoir
changer
le monde ».
Il s'agit
de « nourrir »
notre appétit
pour la
science,
pour mieux
décoder
le monde
dans lequel
nous vivons,
pour mieux
travailler,
pour mieux
communiquer.
Cela commence
dès
l'école
primaire,
cela continue
au secondaire
et se poursuit
à
l'université.
Mais
comment
développe-t-on
la culture
scientifique
alors qu'on
a un sérieux
problème
de relève
?
C'est à
cette question,
en particulier,
que la Politique
de la Science
et de l'Innovation
veut s'attaquer.
Reportage
du
28/01/2001
Hyperlien
pertinent
Site
du gouvernement
québécois
traitant
de cette
politique
L'uranium
appauvri
est-il responsable
du « syndrome
des Balkans
» ?
Pauline
Vanasse
Janvier
2001 : le
« syndrome
des Balkans »
frappe l'Europe.
Une cinquantaine
de soldats
qui ont
servi en
Bosnie et
au Kosovo
dans les
années
90 ont développé
des cancers,
et 18 d'entre
eux en sont
morts.
On soupçonne
l'uranium
appauvri,
utilisé
pour renforcer
la pointe
des obus,
d'avoir
causé
les cancers.
42 000 obus
de ce type
ont été
largués
sur les
Balkans,
l'équivalent
de 12 tonnes
d'uranium
appauvri.
Reportage
du 14 /02/2001
Hyperlien
pertinent
Programme
des Nations
unies pour
l'environnement
Rapport
sur les
sites contaminés
à
l'uranium
appauvri
au Kosovo.
SIDA
Des médicaments
pour les
pauvres
aussi
Yanick
Villedieu
Lancé
en 2000
à
la Conférence
internationale
sur le sida
- qui se
tenait cette
année-là
à
Durban,
en Afrique
du Sud -,
le mouvement
pour l'accès
aux médicaments
anti-VIH
dans les
pays pauvres
prend de
l'ampleur
en 2001.
Ces médicaments,
très
chers, ne
sont tout
simplement
pas disponibles
dans les
pays du
Sud, pourtant
très
violemment
touchés
par l'épidémie.
Pourtant,
des groupes,
des ONG
et certains
gouvernements
se battent
pour faire
cesser cette
injustice.
Pour, notamment,
que des
copies génériques
de ces médicaments
puissent
être
fabriquées
dans les
pays en
question
- ou puissent
continuer
de l'être,
puisque
certains
pays comme
le Brésil
le font
déjà
depuis quelques
années.
La
bataille
est difficile.
En février
par exemple,
les États-Unis
demandent
à
l'Organisation
mondiale
du commerce
de se prononcer
sur la conformité
d'une loi
brésilienne
qui permet
à
ce pays
de produire
à
très
bas prix
(20% du
prix des
originaux)
des médicaments
génériques
contre le
sida.
Le problème,
c'est que
si le gouvernement
américain
obtenait
gain de
cause, le
gouvernement
brésilien
risquerait
de ne plus
pouvoir
offrir les
traitements
voulus à
ses 100
000 séropositifs.
Le groupe
de pression
Act Up monte
aux barricades.
Reportage
du 04/02/2001
Hyperliens
pertinents
Communiqué
de presse
de Act Up
Organisation
mondiale du
commerce (OMC)
ONU-SIDA
Aliments
transgéniques
Les
experts remettent
en question
la réglementation
Chantal
Srivastava
2001
a aussi été
l'année
des OGM, les
organismes
génétiquement
modifiés.
Début
février,
un groupe
d'experts
de la Société
royale du
Canada soulève
de sérieuses
questions
au sujet de
la réglementation
qui entoure
la mise en
marché
des aliments
transgéniques
au pays.
Le 23 novembre
Santé
Canada publie
un plan d'action
sur la réglementation
dans le secteur
des biotechnologies
alimentaires.
Un plan qui
selon, certains
experts, manque
d'actions
concrètes
permettant
de mettre
en place un
système
réglementaire
qui répond
aux attentes
tant des scientifiques
que des consommateurs.
Reportage
du
11/02/2001
Hyperliens
pertinents
Société
royale du
Canada
Communiqué
de presse
de la société
concernant
cette nouvelle
Agence
canadienne
d'inspection
des aliments
Les
OGM : une
révolution
génétique
au menu
Notre
dossier sur
les organismes
génétiquement
modifiés
Le
génome
humain déchiffré
Yanick
Villedieu
Mi-février.
Nouvelle annonce
de succès
pour le projet
génome
humain, dont
l'ambition,
on le sait,
est de « lire »
toutes les
« lettres »
de toutes
les « pages »
du grand « livre »
de la vie.
Les revues
Nature et
Science publient
simultanément
les résultats
du séquençage
de notre génome
par les équipes,
concurrentes,
du public
et du privé
- le privé
étant
essentiellement
représenté
par l'Américain
Craig Venter,
de la firme
Celera.
C'est un pas
de plus dans
cette aventure
scientifique
commencée
il y a moins
d'une quinzaine
d'année
mais dont
on s'aperçoit
qu'elle est
loin d'avoir
donné
toutes ses
possibilités.
Reportage
du 18/02/2001
Hyperliens
pertinents
Celera
Genomics
Les premières
analyses du
génome
humain.
National
Human Genome
Research Institute
Le projet
Génome
humain.
L'
ancêtre
du Neandertal
déjà
altruiste
Dominique
Lapointe
C'est
aussi en 2001
que l'on apprend
que l'ancêtre
de l'homme
de Neandertal
prenait soin
de ses semblables
et nourrissait
même
les indigents.
On le savait
en partie
cannibale,
ce qui ne
le rendait
pas très
sympathique
mais une importante
découverte
va peut-être
le réhabiliter.
Son ancêtre,
qui a vécu
100 000 ans
avant lui,
faisait déjà
preuve d'altruisme
en aidant
ses semblables
à survivre.
C'est
une mâchoire
découverte
dans le Vaucluse,
en France,
qui a livré
cette étonnante
histoire.
Une très
belle découverte
et une brillante
analyse menée
par un québécois,
Serge Lebel
de l'Université
du Québec
à Montréal.
Reportage
du 23/09/2001
Fièvre
aphteuse
La
Grande-Bretagne
subit un désastre
Chantal
Srivatrava
En
mars, la Grande-Bretagne
se remet peine
de la crise
de la vache
folle qu'un
autre fléau
s'abat sur
son cheptel.
Elle est aux
prises, cette
fois, avec
la fièvre
aphteuse,
une maladie
extrêmement
contagieuse
qui ne s'attaque
toutefois
pas aux humains.
Le 1er cas
est observé
dans l'Essex
le 20 février
et, très
vite, en mars
et avril,
l'épidémie
atteint des
sommets pour
diminuer par
la suite.
Au total plus
de 2030 cas
sont confirmés.
La dernière
éclosion
rapportée
remonte à
la fin septembre.
Les ravages
de la fièvre
aphteuse sur
les animaux
d'élevage
comme le buf,
le porc et
le mouton
auront un
impact terrible
en Grande-Bretagne.
Reportage
du
04/03/2001
Fièvre
aphteuse
Informations
sur la maladie
qui touche
les bi-ongulés
(bovins, porcs,
moutons, chèvres).
Ministère
de l'Agriculture,
des Pêcheries
et de l'Alimentation
de la Grande-Bretagne
Deuxième
heure
Mir
est morte,
vive l'ISS
!
Dominique
Lapointe
Dans
l'espace,
l'année
2001 marque
la fin d'une
grande aventure.
Celle de
la station
russe MIR
qui a finalement
été
désintégrée
lors d'une
rentrée
contrôlée
dans l'atmosphère.
Après
15 années
de service,
plus de
80 000 tours
de Terre,
la station
spatiale
a donné
son dernier
spectacle
le 23 mars
sous la
forme d'un
immense
feu d'artifice
au-dessus
de l'océan
Pacifique.
MIR
qui était
au départ
un projet
politique
et militaire
est devenu,
par la force
des choses,
un grand
laboratoire
de la vie
dans l'espace.
Mais si
2001 a marqué
la fin de
MIR, c'est
par contre
le début
d'une autre
aventure
pour le
Canada qui
a envoyé
dans l'espace
son bras
spatial
de 2ième
génération.
Reportages
du 11 mars
et 22 avril
Hyperliens
pertinents
International
Space Station
Agence
spatiale
canadienne
La
lutte au dopage
est loin d'être
gagnée
Pauline
Vanasse
Parmi
les dossiers
qui retiennent
l'attention
en cette
année
2001, la
question
du dopage
continue
de faire
des vagues.
Plusieurs
athlètes
ont subi
des contrôles
positifs,
comme le
sprinter
Ato Boldon,
médaillé
d'argent
à
Sydney,
et ici au
Canada,
Venolyn
Clarke,
membre de
l'équipe
canadienne
de relais
4 fois 100
mètres.
Le plus
inquiétant
étant
que le dopage
ne touche
plus seulement
les athlètes
de haut
niveau,
mais se
répand
de plus
en plus
chez les
jeunes en
général.
Et, incroyable
mais vrai,
les stéroïdes
ne sont
qu'un des
produits
utilisés
par les
jeunes.
Pour mieux
cerner le
problème,
une grande
conférence
s'est tenue
à
Montréal.
Une rencontre
à
laquelle
participaient
300 spécialistes
(médecins,
entraîneurs,
représentants
des gouvernements,
etc.).
La conclusion
de cette
rencontre,
n'étonne
personne
: la meilleure
façon
de lutter
contre le
dopage,
c'est l'éducation.
Reportage
du 11/03/2001
Hyperliens
pertinents
Conférence
sur le dopage
sportif
chez les
jeunes au
Canada
Le
Centre sur
le dopage
sportif
L'Atlantide
refait surface
Dominique
Lapointe
Grande
surprise
en 2001,
un chercheur
français,
Jacques
Collina-Girard,
publie dans
les Comptes
Rendus de
l'Académie
des Sciences
que l'Atlantide
a bel et
bien existé.
Une découverte
étonnante
sur un des
plus grands
mythes des
civilisations
antiques.
De plus,
par pur
hasard,
le préhistorien
a découvert
la trace
topographique
de l'Atlantide
exactement
là
où
le philosophe
Platon l'avait
décrite
400 ans
avant JC.
Reportage
du
30/09/2001
De
nouvelles
molécules
s'attaquent
aux cellules
cancéreuses
Marie-Hélène
Poirier
Cette
année,
un vent
d'optimisme
souffle
chez les
spécialistes
du cancer.
Une nouvelle
génération
de médicaments
crée
beaucoup
d'espoir.
La vedette
de cette
nouvelle
génération:
le Glivec
qui donne
des résultats
remarquables
dans le
traitement
de la leucémie
myéloïde
chronique.
Le
Glivec soulage
les patients
à
tel point
que la FDA
lui donne
son autorisation
en un temps
record,
en mai 2001.
Le Canada,
l'Union
européenne,
le Japon
suivent
rapidement.
Pour la
première
fois, peut-être,
les oncologues
voient l'avenir
avec plus
d'optimisme
: au lieu
de lutter
contre le
cancer avec
de la grosse
artillerie
lourde,
qui détruit
tout, les
mauvaises
cellules,
comme les
bonnes,
ils visent
les cellules
cancéreuses
avec une
carabine
munie d'une
lunette
d'approche.
Le tir est
beaucoup
plus précis
!
Histoire
d'un succès
Reportage
du 27/05/2001
La
Terre
rencontre
la planète
rouge
Dominique
Lapointe
Le
Ciel de
juin nous
amène
de la
belle
visite,
celle
de notre
voisine,
la planète
Mars qui
s'est
approchée
très
près
de la
Terre.
Mars nous
rend visite
tous les
deux ans
lorsque
qu'elle
se trouve
en même
temps
que nous
du même
coté
du Soleil.
Mais il
y avait
au moins
15 ans
que Mars
ne s'était
pas rapproché
si près
de nous,
68 millions
de km
Un beau
spectacle
pour les
amateurs
mais celui
de 2003
sera encore
plus extraordinaire
puisque
la distance
entre
les 2
planètes
sera de
56 millions
de km
seulement.
Du jamais
vu depuis
1924 !
Mars sera
aussi
plus haute
sur l'horizon,
ce qui
devrait
donner
des vues
étonnantes
de Mars
même
avec de
simples
jumelles.
Reportage
du
03/06/2001
Objectif
Mars
Un site
de Bienvenue
Welcome
design,
réalisé
avec le
soutien
du Département
des Sciences
de la
terre
et des
planètes
de l'Université
McGill
et du
ministère
de la
Culture
et des
Communications
du Québec.
Des
gaz et
des microbes
au service
de la
terreur
Dominique
Lapointe
Une
suite
très
inquiétante
aux attentats
du 11
septembre
: les
attaques
au bacille
du charbon
dans du
courrier
aux États-Unis.
Loin d'être
remise
du choc
des avions
kamikazes,
l'Amérique
fait face
à
une autre
réalité
celle
du bio-terrorisme.
Qu'en
est-il
réellement
?
Reportages
du 16/09
et 07/10/2001
Hyperliens
pertinents
Le
bio-terrorisme,
une menace
réelle
?
Explication
scientifique
sur le
danger
potentiel
de la
bactérie
charbonneuse
par l'émission
Découverte
L'anthrax
Des questions
et des
réponses
sur le
site du
Centre
américain
de contrôle
et de
prévention
des maladies
(en anglais).
La
prolifération
des armes
bactériologiques
(9 juin
2000)
Perspectives.
Publication
du Service
Canadien
du Renseignement
de Sécurité.
Les
monarques
et le
maïs
Chantal
Srivatrava
Début
septembre,
les militants
anti-OGM
perdent
leurs
ailes
! 6 articles
fort attendus
sont publiés
dans les
Comptes
rendus
de l'Académie
nationale
des sciences
aux États-Unis.
De nouvelles
données
qui viennent
pour ainsi
dire démolir
l'une
des assises
scientifiques
des opposants
aux OGM.
Depuis
2 ans,
en effet,
les anti-OGM
citent
en renfort
une étude
selon
laquelle
des larves
de papillons
monarques
sont mortes
après
avoir
manger
du pollen
de maïs
transgénique.
L'étude
fort médiatisée
a été
réalisée
à
l'Université
Cornell
aux États-Unis.
Or, on
apprend
aujourd'hui
que le
lien de
cause
à
effet
est loin
d'être
aussi
clair.
Pire encore,
la validité
même
de certains
résultats
publiés
à
l'époque
dans la
revue
Nature
est remise
en cause.
Ainsi,
les nouvelles
études
concluent
que mis
à
part une
variété
de maïs,
le Bt
176 introduit
par Novartis
il y a
quelques
années,
les larves
de monarques
n'ont
pour ainsi
dire rien
à
craindre
du maïs
transgénique.
Qui plus
est, le
Bt 176
ne couvre
que 2%
de la
surface
de maïs
cultivé
et il
disparaîtra
des champs
d'ici
2003.
Reportage
du
30/09/2001
Hyperlien
pertinent
L'académie
américaine
des sciences
L'empereur
des crocodiles
Dominique
Lapointe
Autre
curiosité
scientifique
en 2001,
cette
fois dans
le monde
animal
: le plus
grand
crocodile
que la
Terre
ait connu,
le sarkosukus
impérator,
décortiqué
et expliqué
par le
paléontologue
américain
Paul Sereno.
C'est
le plus
grand
spécimen
crocodilien
retrouvé
à
ce jour.
Grand
comme
un autobus,
il pesait
8 tonnes
lorsqu'il
vivait,
il y a
100 millions
d'années
en Afrique.
Mais,
à
l'origine,
Sarcosuchus
a été
découvert
et identifié
par un
français
dans les
années
60 : Philippe
Taquet
du Muséum
d'histoire
naturelle
de Paris.
Reportage
du 04/11/2001
Hyperlien
pertinent
Site
web du
magazine
Science
Clonage
d'embryons
humains
Peu
de science,
beaucoup
de commerce,
énormément
de risques
Yanick
Villedieu
Fin
novembre
: une
compagnie
privée
américaine,
Advanced
Cell Technology,
provoque
toute
une commotion
en annonçant
avoir
cloné
des embryons
humains
dans le
but d'obtenir
non pas
des clones
- elle
s'en défend
farouchement
-, mais
des cellules
souches.
Cellules
souches
dont on
a énormément
parlé
en 2001
(notamment
avec le
discours
du président
Bush qui
a partiellement
autorisé
le recherche
en ce
domaine
quelques
mois auparavant)
et dont
on dit
qu'elles
seront
le prochain
Eldorado
de la
médecine.
La nouvelle
choque
: c'est
probablement
la première
fois que
l'interdit
moral
sur le
clonage
humain
est brisé
aussi
ouvertement.
Mais techniquement
parlant,
les expériences
rapportées
dans l'article
des chercheurs
de la
compagnie
se sont
soldées
par des
échecs.
Reportage
du 02/12/2001
Hyperliens
pertinents
« La
course
aux clones »
Dossier
du quotidien
français
Libération.
« Clonage
humain
entre
capacité
et volonté »
Dossier
de la
revue
française
Info Science.
Advanced
Cell Technology
L'émission
Les Années lumière
est diffusée
le dimanche de 12 h 15 à 14 h
à la première
chaîne de la radio de Radio-Canada.
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