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Pour
consulter nos archives de l'année 2001
SEMAINE
DU 1er, 8
, 15,
22
, 29
Émission
du dimanche
1er avril 2001
|
Sommaire
Première
heure
Pour
écouter la première heure
Deuxième
heure
Pour
écouter la deuxième heure
Première
heure
Clonage
humain : une dangereuse aventure
avec
Yanick
Villedieu
Le
clonage connaît des taux d'échec impressionnants chez les animaux
si bien que de nombreux chercheurs pensent que la technique
aboutirait inévitablement à la mise au monde d'enfants humains
souffrant de malformations ou déficiences mentales.
Témoignant
la semaine dernière devant une commission d'enquête sur
le clonage humain de la Chambre des représentants, plusieurs
experts se sont montrés inquiets face aux tentatives annoncées
ou en cours pour cloner le premier être humain.
Fausses
couches, naissances prématurées, malformations physiques, complications
et fort taux de décès périnatal : les expériences de clonage
reproductif chez les animaux montrent que le clonage humain
n'a pratiquement aucune chance de réussir avec l'état actuel
des connaissances.
À
ce jour, cinq espèces de mammifères ont été clonées, avec des
taux de réussite n'excédant pas 3 à 5% : mouton, souris, chèvre,
vache et cochon. La plupart de ces clones nouveaux-nés sont
trop gros. Ceux qui survivent à la période périnatale meurent
en général dans les jours ou semaines qui suivent.
Invité
:
Dr
Raymond Lambert, spécialiste de la reproduction humaine
et animale à l'Université Laval.
Hyperliens
pertinents :
«La
course aux clones»
Dossier
du quotidien français Libération.
«Clonage
humain entre capacité et volonté»
Dossier de la revue française Info Science.
Pour
écouter le reportage
Médicaments
et personnes âgées
avec
Marie-Hélène Poirier
Gériatrie
et pharmacothérapie : Médecin et pharmacien,
un tandem au service des personnes âgées
était le thème d'un symposium organisé
vendredi dernier par l'Institut de gériatrie de
Montréal. Quelque
150 médecins et pharmaciens de toutes les régions
du Québec ont échangé leurs idées
pour améliorer la communication entre eux et leurs
patients.
Un
manque de communication qui joue un rôle dans le
phénomène de surconsommation de médicaments
par les personnes âgées qui consomment 40
% des médicaments sous ordonnance. Une étude
réalisée pour Santé Canada en 1998
qualifie le phénomène de véritable
problème de santé publique. À cela
s'ajoute les dangers d'interaction entre les médicaments.
Face à ce problème, quelques CLSC ont mis
sur pied des projets de pharmaciens-visiteurs.
Invités
:
Suzanne Gilbert, chef du département de pharmacie
de l'Institut universitaire gériatrique de Montréal.
Jean-Philippe Lambert, pharmacien au Centre hospitalier
de l'Enfant-Jésus.
Louise Papillon-Ferland, étudiante en pharmacie
à l'Université de Montréal.
Hyperlien
pertinent :
Santé
Canada
«Une approche concertée sur l'usage des médicaments
chez les aînés : stratégie fédérale-provinciale-territoriale»
Pour
écouter la chronique
Qu'est
devenu Greenpeace?
avec
Dominique Lapointe
Avec
la mort récente de l'un des fondateurs de Greenpeace,
David McTaggart, notre journaliste dresse un bilan de
cette institution admirée par les uns, et décriée
par les autres.
Invités
:
Roger
Cans, auteur spécialisé en environnement.
Steven Guilbeault, directeur général de
Greenpeace Québec.
Jean-Guy Vaillancourt, professeur au département
de sociologie de l'Université de Montréal.
Hyperlien
pertinent :
Greenpeace
Site de l'organisation de défense de l'environnement.
(En anglais)
Pour
écouter la chronique
La
chronique des Années lumière
Nature
avec Rachel Léger
La
pêche sportive est une des activités de plein
air des plus populaires. Au Québec, quelque 1 200 000
personnes la pratiquent. Pour qu'elle reste respectueuse de
la nature, ses adeptes doivent toutefois respecter quelques
précautions simples.
Pour
écouter la chronique
Deuxième
heure
AMERICANA
2001 : un salon technologique
avec
Chantal
Srivastava
Le
Salon des technologies environnementales des Amériques
se tenait la dernière semaine à Montréal.
Un tour d'horizon des nouveautés qui devraient
nous permettre de garder notre Terre propre.
Invité
:
Clifford
Lincoln, député fédéral
de Lachine-Lac-Saint-Louis, ex-ministre de l'Environnement
du Québec de 1985 à 1988 et président
d'honneur d'AMERICANA 2001.
Hyperlien
pertinent :
AMERICANA
2001
(En
français)
Pour
écouter le reportage
Les
chiffres de la science
Cent
trillions : c'est le nombre de cellules
que l'on trouve dans le corps humain. 90
% d'entre elles sont des bactéries
qui vivent à l'intérieur ou
à la surface du corps.
Source
: Time, 5 juillet 1999
La
série des Années lumière
: les gènes ont la cote
avec
Yanick Villedieu
Pour
le troisième volet de notre série sur la génétique,
Yanick Villedieu nous parle d'une compagnie
pharmaceutique de Montréal, Merck Frosst,
et du Centre hospitalier de l'Université Laval
(CHUL). Dans
un cas comme dans l'autre, la génomique y
est devenue une discipline incontournable.
Invités
:
Sophie
Roy, spécialiste de l'apoptose chez
Merck Frosst.
Jacques Simard, spécialiste de la génétique
du cancer du sein au Centre hospitalier de
l'Université Laval (CHUL).
Hyperlien
pertinent :
Merck
Frosst
Filiale canadienne de la multinationale américaine
Merck.
(En français)
Pour
écouter le reportage
Le
petit journal
de la science
Québec
lance sa nouvelle politique de
la science et de l'innovation
La
nouvelle ministre des Finances
du Québec, Pauline Marois,
a octroyé plus de 350 millions
pour les innovateurs, les scientifiques
et les chercheurs dans son budget
déposé jeudi dernier. Pour
étoffer sa nouvelle politique
de la science et de l'innovation,
le gouvernement québécois consacre
une enveloppe de 250 millions
à des immobilisations et des achats
d'équipement dans le domaine de
la recherche et de l'innovation.
L'Institut
national de l'optique reçoit 35
millions supplémentaires et 50
millions sont gardés en réserve
pour des projets de recherche.
Pour
les étudiants chercheurs qui tirent
le diable pas la queue la ministre
leur réservait une bonne
nouvelle soit la détaxation complète
des bourses d'études. De plus,
le gouvernement bonifie le crédit
d'impôt pour les entreprises qui
accueillent des stagiaires.
Pour
écouter le petit journal de la science
La bande dessinée
de la semaine
avec
Marie-Hélène Porier
Les
grands débrouillards, de Graham Bell
à Daniel Langlois publié
chez l'éditeur Félix Maltais.
Le
magazine Les Débrouillards vient
de lancer un album de bandes dessinées
sur onze pionniers de la science et de la
technologie du Québec et du Canada.
Certains sont disparus comme Norman Bethune,
le célèbre médecin, mais
d'autres sont bien vivants comme la neurologue
Brenda Milner. Notre journaliste rencontre
deux des auteurs, Johanne David, rédactrice
aux Débrouillards et Marie-Pier
Élie, journaliste à Québec-Science.
Pour
écouter la chronique
Émission
du dimanche
8 avril 2001
|
Sommaire
Première
heure
Pour
écouter la première heure
Deuxième
heure
Pour
écouter la deuxième heure
Première
heure
L'avenir
des cellules souches
avec Yanick Villedieu
Les
instituts de recherche en santé du Canada
viennent de publier un document de consultation
sur l'utilisation des cellules souches humaines.
Invitée
:
Françoise
Baylis, membre du comité du groupe de travail
des IRSC et professeure de bioéthique à
l'Université Dalhousie à Halifax.
Pour
écouter le reportage
«L'Homme
à face plate du Kenya»
avec
Dominique Lapointe
Un
crâne d'hominidé d'un genre nouveau, vieux
de 3 à 3,5 millions d'années, a été découvert
au Kenya, annonce la revue Nature.
Cet hominidé à la face plate est difficile
à placer dans l'arbre généalogique déjà
complexe de l'humanité.
Le crâne fossilisé, presque complet, a été
mis au jour par une équipe d'anthropologues
des Musées nationaux du Kenya, sur la rive
ouest du lac Turkana. Mélange
d'aspects humains et de caractères primitifs,
le Kenyanthropus ne peut pas être
rangé dans le genre Homo. Son cerveau
est petit et son canal auriculaire ressemble
davantage à celui des chimpanzés ou des
membres primitifs de la lignée humaine,
ceux qui vivaient en Afrique de l'Est il
y a quatre millions d'années.
Sa
face plate le rapproche d'un autre fossile
exhumé au début des années 1970 sur l'autre
rive du lac Turkana. Mais ce dernier avait
moins de deux millions d'années. Kenyanthropus
est plus proche dans le temps de l'australopithèque
Lucy. La découverte de ce nouvel inclassable
suit de peu celle du Millenium Ancestor,
un hominidé vieux de six millions d'années.
Cela
confirme que plusieurs espèces d'hominidés
ont pu coexister et que l'évolution de l'humain
est plus complexe qu'on ne le pensait.
Invités
:
Michel Brunet, directeur du Laboratoire
de géobiologie, biochronologie et
paléontologie humaine à Poitiers.
Dominique Gommery, paléoanthropologue
au CNRS à Paris.
Hyperlien
pertinent :
La
revue
Nature
Article de la revue scientifique concernant
la découverte du «Kenyan à face plate».
(En anglais).
Pour
écouter la chronique
Une
nouvelle génération de prothèses
auditives
avec
Marie-Hélène Poirier
Les
prothèses auditives numériques
représentent la nouvelle génération
des prothèses auditives. Le coût
de cette prothèse est toutefois
beaucoup plus élevé qu'une
prothèse analogique. Une entreprise
française lance ce printemps la
prothèse Digison, qui selon ses
constucteurs, sélectionne et fait
clairement ressortir la voix humaine dans
un environnement bruyant. La prothèse
miracle est-elle arrivée? Notre
journaliste nous en dit plus long sur
le sujet.
Invités
:
Michel
Picard et Tony Leroux, tous deux professeurs
d'audiologie à l'Université
de Montréal.
Christian Lorenzi, psychoascouticien du
CNRS en France.
Hyperlien
pertinent :
La
surdité au Québec
Site
géré par le Centre de communication adaptée.
Pour
écouter la chronique
La
chronique des Années lumière
Astrophysique
avec Laurent Drissen
Notre
chroniqueur nous raconte tout sur les sursauts
gamma, entre autres, comment ils auraient rendu
la vie impossible dans la galaxie.
Pour
écouter la chronique
Deuxième
heure
avec
Chantal
Srivastava
L'exposition
s'appelle Fou de la recherche. Elle
a pour objectif de faire comprendre
au public l'utilité de la recherche
en entomologie. Inaugurée la
semaine dernière à l'Insectarium de
Montréal, l'exposition se poursuit
jusqu'à l'automne 2002. Notre journaliste
est allée y faire un tour.
Invitée
:
Hélène
Boileau est biologiste, rattachée au
service éducatif de l'Insectarium de
Montréal.
Hyperlien
pertinent :
Insectarium
de Montréal
Pour
écouter le reportage
La
série des Années
lumière : les gènes
ont la cote
La protéomique
avec
Yanick Villedieu
Invités
:
John
Bergeron, directeur du Centre
de protéomique de Montréal
de l'Université McGill.
Michel Desjardins du Centre
de protéomique de Montréal
de l'Université de Montréal.
Pour
écouter le reportage
Le
petit
journal
de
la
science
Recours
judiciaire pour
diffuser l'exécution
de Timothy McVeigh
Entertainment
Network , un groupe
de divertissement
américain, a intenté
un recours contre
le département de
la Justice pour
obtenir le droit
de diffuser en direct
sur Internet l'exécution
de Timothy McVeigh,
condamné à mort
pour l'attentat
d'Oklahoma City.
Dans une lettre
adressée à la presse,
McVeigh avait lui-même
réclamé que son
exécution soit diffusée
en direct à la télévision.
Entertainment
Network, basé à
Tampa, en Floride,
estime que le refus
du département de
la Justice et du
Bureau des prisons
d'autoriser une
telle retransmission
en direct est contraire
au droit à l'information
et à la liberté
de la presse garantis
par la constitution
des États-Unis.
Dans
sa plainte, l'avocat
du groupe soutient
que l'exécution
de Timothy McVeigh
est une question
d'intérêt national.
Selon lui, le peuple
a le droit de superviser
l'application de
la justice. La plainte
sera entendue le
17 avril au tribunal
de district d'Indianapolis,
dans l'Indiana.
À
la fin mars, les
autorités judiciaires
américaines avaient
refusé d'autoriser
une telle retransmission.
Le département de
la Justice et le
Bureau des prisons
estimaient que ce
serait contraire
aux règlements du
département de la
Justice qui prohibent
les enregistrements
vidéo ou audio des
exécutions.
Les autorités pénitentiaires
ont toutefois autorisé
un groupe de dix
représentants des
médias à être témoins
de la scène. Ils
devront rapporter
leurs observations
aux quelque 1300
journalistes attendus
à Terre Haute pour
l'événement et qui
seront stationnés
à l'extérieur de
la prison. Timothy
McVeigh, un ancien
militaire de 32
ans ayant combattu
durant la guerre
du Golfe et appartenant
à une milice d'extrême
droite, avait perpétré
l'attentat d'Oklahoma
City en représailles
contre le gouvernement
fédéral après le
siège par le FBI
de la ferme des
Davidiens de Waco,
au Texas, en 1993.
Le drame d'Oklahoma
City avait fait
168 morts et plus
de 600 blessés.
L'activité
humaine est responsabble
du réchauffement
climatique
Les
scientifiques font
bloc pour confirmer
que l'activité humaine
est bel et bien
responsable du réchauffement
climatique. La précision
a été apportée par
Robert Watson, une
des personnalités
du GIEC, le groupe
intergouvernemental
sur l'évolution
du climat qui était
réuni cette semaine
à Nairobi, au Kenya.
Selon Robert Watson,
tous les membres
du GIEC sont d'accords,
et s'il y a des
discussions, c'est
sur des questions
spécifiques.
Après l'annonce
de l'abandon du
protocole de Kyoto
par le nouveau président
américain George
W. Bush, certains
septiques avaient
estimé que les connaissances
sur le climat étaient
incertaines. Le
GIEC tenait donc
cette semaine à
remettre les pendules
à l'heure.
Pour
écouter le petit journal
de la science
avec
Chantal Srivastava
Gilles-Éric
Séralini publie OGM : Le
vrai débat dans la collection
Domino chez Flammarion
Gilles-Éric
Séralini est professeur de biologie
moléculaire à l'Université de
Caen. Il est connu pour ses
nombreuses mises en garde sur
la commercialisation trop rapide
des OGM en agriculture. Il agit
d'ailleurs comme expert au sein
de deux commissions gouvernementales
françaises chargées d'évaluer
les OGM avant et après leur
commercialisation. L'ouvrage
qu'il publie comporte une centaine
de pages dans lequel il propose
une réflexion critique sur la
mise en marché des OGM en agriculture.
Chantal Srivastava l'a rencontré
lors de son récent passage à
Montréal. Il lui explique tout
d'abord qu'en matière d'OGM,
il y a, dans le domaine de la
recherche, deux poids, deux
mesures.
Pour
écouter la chronique
Émission
du dimanche
15 avril 2001
|
Sommaire
Première
heure
Pour
écouter la première
heure
Deuxième
heure
Pour
écouter la deuxième
heure
Première
heure
Mars
Odyssey : la NASA relance
l'exploration de la planète
rouge
avec Dominique Lapointe
Le
lancement de la sonde orbitale
2001 Mars Odyssey par l'agence
spatiale américaine marque
la reprise des missions vers
la planète rouge après deux
échecs cinglants en 1999.
Mars Odyssey s'intégrera dans
un programme d'une vingtaine
de sondes qui permettra d'obtenir,
selon la NASA, une compréhension
totale et complète de la planète.
La
sonde a été lancée à 11h02
samedi le 31 mars du Centre
spatial Kennedy en Floride.
Après un voyage de 460 millions
de kilomètres, elle doit se
mettre en orbite autour de
la planète en octobre prochain.
La NASA avait revu le programme
martien à la baisse après
la disparition fin 1999 des
sondes Mars Climate Orbiter
et Mars Polar Lander, perdues
en raison d'erreurs humaines.
Depuis
1997, Mars Global Surveyor
en orbite autour de la planète,
la cartographie systématiquement.
Une autre sonde, la japonaise
Nozomi, en route vers Mars,
devrait se mettre en orbite
en 2003 ou 2004.
À
l'aide des informations fournies
par Odyssey, les scientifiques
tenteront notamment de trouver
les endroits les plus susceptibles
de renfermer de l'eau sous
forme liquide en sous-sol.
En
2003, une nouvelle étape sera
franchie grâce à deux robots
mobiles qui seront déposés
sur la planète pour y analyser
les roches. Ils seront capables
de franchir une centaine de
mètres par jour alors que
Sojourner, le petit robot
de la sonde Mars Pathfinder,
n'avait pu parcourir que cette
distance dans les quelques
semaines de sa mission en
1997.
En
2005, Mars Reconnaissance
devrait permettre de photographier
des objets de 20 à 30 cm,
ce qui permettra des repérages
détaillés pour de futurs atterrissages.
Puis, en 2007, un laboratoire
scientifique mobile se posera
sur la planète tandis qu'un
ballon ou un avion pourrait
couvrir de longues distances
pour observer de près de vastes
régions.
Enfin,
la NASA et la France projettent
en 2014 et 2016 d'aller chercher
sur Mars de 200 à 500 g d'échantillons
de sol pour les ramener sur
Terre. Ce projet ambitieux
permettrait pour la première
fois d'examiner minutieusement
des roches martiennes alors
que jusqu'à présent les scientifiques
ne disposent que de météorites
qui ont pu être contaminées
après leur chute sur notre
planète.
L'envoi
d'un homme sur Mars, que certains
espéraient pour 2020, n'est
donc plus à l'ordre du jour,
la NASA se concentrant auparavant
sur l'une des questions qui
divisent les astronomes :
la présence éventuelle de
vie passée ou présente sur
la planète rouge.
Invité
:
Agustin
Chicarro, chef de projet pour
la mission Mars Express 2003.
Hyperliens
pertinents :
NASA
Site de l'agence spatiale
américaine consacré à la sonde
orbitale 2001 Mars Odyssey.
Objectif
Mars
Un
site de Bienvenue Welcome
design, réalisé avec le soutien
du Département des Sciences
de la terre et des planètes
de l'Université McGill et
du ministère de la Culture
et des Communications du Québec.
Pour
écouter le reportage
Des
médicaments pour
tous
avec
Pauline Vanasse
Une
rencontre importante
s'est tenue la semaine
dernière en Norvège
et réunissait à la fois
des représentants de
l'Organisation mondiale
du commerce et de l'Organisation
mondiale de la Santé.
Cette rencontre avait
pour objectif de trouver
une façon de vendre
à bas prix aux pays
démunis les médicaments
contre le sida et les
autres maladies graves
qui frappent leurs populations.
Par exemple, une tri-thérapie
pour soigner une personne
atteinte du VIH coûte
environ 15 000 dollars
canadiens par patient,
par année. Il est évident
que le paysan africain
qui a un revenu de 500
dollars par année, ne
pourra jamais y avoir
accès. En fait, d'après
l'OMS, moins de 10%
des 36 millions de personnes
infectées au VIH à travers
le monde peuvent se
payer ces médicaments.
C'est
la première fois que
les autorités mondiales
du commerce discutaient
avec l'OMS du problème
de l'accès aux médicaments
essentiels. On retrouvait
également à cette réunion
les compagnies pharmaceutiques,
des organisations non-gouvernementales
et certains pays du
Tiers-Monde. Le
14 mai prochain à Genève,
l'OMS tiendra une Assemblée
mondiale de la santé,
et présentera à ses
191 États membres
les résultats de la
rencontre qui a eu lieu
cette semaine.
Invités
:
Gregory Hartl, porte-parole
de l'Organisation mondiale
de la Santé (OMS).
Annick Hamel, coordonnatrice
de la campagne Accès
aux médicaments,
de Médecins sans frontières.
Hyperlien
pertinent :
«
Médicaments contre
le sida : bientôt
à la portée
de tous »
Texte du Dr Gro Harlem
Brundtland, directeur
général
de l'Organisation mondiale
de la Santé (OMS).
Pour
écouter la chronique
Un
magazine sur l'astrobiologie
avec
Dominique Lapointe
Cette
nouvelle discipline
qui se consacre à
la recherche d'une
vie extra-terrestre
a désormais sa propre
revue savante.
Invité
:
André
Brack, astrophysicien
au Centre de biophysique
moléculaire du CNRS.
Pour
écouter la
chronique
La
chronique des Années
lumière
Histoire
des sciences
avec Yves Gingras
Notre
chroniqueur retrace la montée
de l'eugénisme depuis la
fin du XXe siècle.
Pour
écouter la chronique
Deuxième
heure
avec
Chantal
Srivastava
Le
mois dernier à Montréal,
des représentants
de 14 pays ont assisté
à la première réunion
d'un organisme qui
s'est donné une
mission très ambitieuse
: celle de créer
une immense banque
centrale qui réunira
toutes les données
scientifiques sur
la biodiversité
de la planète.
Doté
d'un budget de 4
millions de dollars,
le Global Biodiversity
Information Facility
existe officiellement
depuis le mois de
mars. La base de
données, découlant
de cette recherche,
devrait être accessible
l'an prochain. D'ici
quatre ans, la moitié
des données disponibles
sur la biodiversité
de la planète y
seront intégrées.
Dans 10 ans on devrait
pouvoir atteindre
90 %.
On
sait qu'il y a 3
milliards de spécimens
dans les collections
disséminées à travers
le globe et 1,8
millions d'espèces
identifiées à ce
jour. Le travail
à accomplir est
considérable
pour que toutes
ces données scientifiques
soient colligées
dans une même banque
centrale accessible
gratuitement par
Internet.
Invités
:
Guy
Baillargeon, biologiste
à Agriculture
et Agroalimentaire
Canada Simon Tillier,
taxonomiste du Museum
National d'Histoire
Naturelle à
Paris.
Hyperlien
pertinent :
Global
Biodiversity Information
Facility
Site de l'organisme.
Pour
écouter le
reportage
La
série
des Années
lumière
: les gènes
ont la cote
L'avenir
de la génomique
et de la
protéomique
avec
Yanick Villedieu
Invités
:
Tom
Hudson,
directeur
du Centre
de génomique
de Montréal.
Marin Godbout,
directeur
de Génome
Canada.
Pour
écouter
le reportage
Le
petit
journal
de
la
science
Le
Canada
ratifiera
le
Protocole
de
Cartagène
Le
Canada
franchira
cette
semaine
une
première
étape
vers
la
ratification
du
Protocole
de
Cartagène
sur
la
prévention
des
risques
biotechnologiques.
En
effet,
jeudi
à
New
York,
le
ministre
canadien
de
l'Environnement
David
Anderson
apposera
sa
signature
au
bas
de
cet
accord
international
finalisé
à
Montréal
en
janvier
2000.
Le
Protocole
de
Cartagène
cherche
à
protéger
la
biodiversité
tout
en
autorisant
le
commerce
de
plantes,
d'animaux
et
de
micro-organismes
génétiquement
modifiés.
Le
Canada
deviendra
ainsi
le
87e
pays
à
signer
le
protocole
qui
n'entrera
en
vigueur
que
90
jours
après
sa
ratification
par
50
pays.
Une
exigence
qui
devrait
être
satisfaite
d'ici
deux
à
trois
ans.
Jusqu'à
maintenant,
seulement
deux
pays
l'ont
ratifié.
Il
s'agit
des
îles
Trinidad
et
Tobago
et
de
la
Bulgarie.
Pour
écouter
le petit
journal
de la science
avec
Yanick Villedieu
Pascal
Nouvel publie
L'art
d'aimer
la science
aux Presses
universitaires
de France.
Pour
écouter
la chronique
Émission
du dimanche
22 avril 2001
|
Sommaire
Première
heure
Pour
écouter la
première heure
Deuxième
heure
Pour
écouter la
deuxième heure
Première
heure
Mission
STS100-6A : le Canadien
Chris Hadfield dans
l'espace
avec Dominique Lapointe
La
navette américaine
Endeavour s'est
arrimé sans incident
à la station spatiale
internationale,
samedi matin, à
385 km d'altitude.
Terminant une poursuite
de deux jours, le
commandant de bord
d'Endeavour, Kent
Rominger, a approché
lentement son vaisseau
de la station.
Les
deux vaisseaux resteront
attachés durant
huit jours. La navette
Endeavour a décollé
jeudi du Centre
spatial Kennedy
en Floride. Le principal
objectif de sa mission
de onze jours est
l'installation du
bras canadien Canadarm2,
qui sera fixé à
l'extérieur du laboratoire
Destiny par l'astronaute
canadien Chris Hadfield.
Il s'agit du neuvième
arrimage d'une navette
à la sation spatiale.
L'équipage
d'Endeavour, composé
de sept astronautes,
est désormais à
quelques mètres
de celui de la station,
composé du Russe
Iouri Oussatchev
et des Américains
Susan Helms et James
Voss. Mais les deux
groupes ne se rencontreront
pas avant lundi.
D'autres
opérations doivent
se dérouler auparavant.
Le Canadarm2, la
deuxième version
du bras canadien,
mesure 17,6 mètres
et jouera un rôle
primordial dans
la construction
de la station orbitale.
Grâce à lui, les
astronautes pourront
déplacer des charges
d'une centaine de
tonnes, compléter
des expériences
scientifiques et
effectuer des réparations.
Endeavour
emporte également
le module italien
Raffaello, un conteneur
chargé d'équipements,
de vêtements, de
nourriture et du
matériel nécessaire
à la conduite de
neuf expériences
scientifiques à
bord de la station.
Au
cours de la mission,
deux sorties dans
l'espace seront
effectuées par l'Américain
Scott Parazynski
et par Chris Hadfield,
qui deviendra le
premier Canadien
à « marcher
» dans l'espace.
Lors de son premier
voyage dans l'espace,
en 1995, Chris Hadfield
était devenu le
seul Canadien à
visiter la défunte
station spatiale
russe Mir.
Plusieurs
entreprises québécoises,
dont EMS Technologies,
CAE Électronique
et FRE Composites,
ont contribué à
la conception du
Canadarm2. Le bras
robotisé est constitué
de deux longs segments
équipés de «
mains » et
d'une charnière
centrale permettant
de le plier en deux.
Le bras canadien
de la navette Endeavour
ne sera pas en reste,
puisque c'est lui
qui arrimera Canadarm2
à la station avant
qu'il ne soit déployé
par les astronautes
Hadfield et Parazynski.
Hyperliens
pertinents :
International
Space Station
Agence
spatiale canadienne
Pour
écouter le
reportage
La
grande finale
des Expo-sciences
avec
Pauline Vanasse
Les
jeunes scientifiques
québécois
se sont réunis
pour la finale
provinciale
de l'Expo-sciences
qui se tenait
jusqu'à dimanche
22 avril au
Cepsum de
l'Université
de Montréal.
Cette
initiative
du Conseil
de développement
du loisir
scientifique
est parrainée
par Bell et
réunit plus
de 150 jeunes
de niveau
secondaire
et collégial.
Leurs
travaux se
sont déjà
démarqués
lors des finales
régionales.
Une trentaine
de prix, d'une
valeur globale
de 150 000
dollars, ont
été
distribués
aux jeunes
qui ont participé
à cette grande
finale québécoise.
Les prix ont
été
offerts par
des entreprises
privées, des
institutions
d'enseignement
et différents
ministères.
Les gagnants
pourront participer
à la compétition
pan-canadienne,
qui se tiendra
en mai à Kingston,
en Ontario.
Quelques-uns
d'entre eux
auront même
la chance
de se rendre
à Grenoble
en juillet
prochain pour
la compétition
internationale.
Les
personnes
qui se sont
rendues à
cette finale
des Expo-sciences
ont pu également
visiter le
salon technologique
et voir différents
prototypes
de l'École
de design
Industriel
de la Faculté
de l'aménagement
de l'Université
de Montréal.
Hyperlien
pertinent
:
Expo-sciences
Bell
Pour
écouter
le reportage
La
chronique des
Années
lumière
Médecine
avec Marie-Dominique
Beaulieu
Notre
chroniqueuse s'intéresse
à un article
publié
récemment
dans le New
England Journal
of Medecine
qui confirme l'efficacité
du score APGAR,
un test développé
dans les années
1950 pour évaluer
l'état
de santé
des nouveau-nés.
Pour
écouter
la chronique
Deuxième
heure
Agriculture
biologique
:
l'état
des
connaissances
avec
Chantal
Srivastava
Plus
que jamais
les consommateurs
se préoccupent
de la
qualité
des aliments
qu'ils
retrouvent
dans leur
assiette.
À
cet égard,
la lutte
biologique
offre
parfois
des alternatives
très efficaces
à l'utilisation
des produits
chimiques
en agriculture.
Une
étude
publiée
cette
semaine
dans la
revue
Nature
confirme
que, dans
le cas
des pommes,
la lutte
biologique
est non
seulement
rentable,
mais qu'en
plus elle
améliore
le goût
du fruit.
La lutte
biologique
est donc
en train
d'acquérir
ses lettres
de noblesse
au sein
de la
communauté
scientifique.
Certaines
villes
ont été
des pionnières
dans l'utilisation
de la
lutte
biologique
sur leur
territoire.
C'est
le cas,
entre
autre,
de la
ville
de Vancouver
qui a
adopté
un programme
de lutte
intégrée.
Il s'agit
d'une
méthode
de contrôle
des ravageurs
et des
mauvaises
herbes
qui intègre
les rudiments
de la
lutte
biologique
et de
bonnes
pratiques
culturales.
Son but
ultime
vise à
diminuer
le recours
aux pesticides
de synthèse.
Invités
:
Jacques
Brodeur,
entomologiste
de l'Université
Laval.
Sophie
Dessureault,
coordonnatrice
du programme
de lutte
intégrée
de la ville
de Vancouver
en Colombie-Britannique.
Pour
écouter
le reportage
«
Si
vous
essayez
de
prédire
ce
qui
va
se
passer,
dans
30
ans
par
exemple,
et
que
ça
ressemble
à
de
la
science-fiction,
ça
pourrait
être
faux;
mais,
si
ça
ne
ressemble
pas
à
de
la
science-fiction,
c'est
certainement
faux.
»
Chris
Peterson,
directeur
du
Foresight
Institute,
un
organisme
à
but
non-lucratif
qui
scrute
les
nouvelles
technologies
pour
s'assurer
qu'elles
contribuent
à
l'amélioration
de
la
condition
humaine.
La
série
des
Années
lumière
:
Crime,
science
et
châtiment
La
science
dans
le
processus
judiciaire
avec
Marie-Hélène
Poirier
Depuis
les
affaires
Mohan
et
Merrell
Dow,
les
juges
doivent
décider
eux-mêmes
de
la
valeur
d'une
preuve
scientifique.
Les
procureurs
de
la
couronne
et
les
avocats
de
la
défense
devraient
aussi
posséder
quelques
connaissances
de
base
en
matière
scientifique.
Dans
le
cadre
du
prochain
congrès
de
l'ACFAS,
la
question
de
la
formation
scientifique
des
futurs
juges
et
avocats
sera
soulevée
lors
d'un
colloque
qui
aura
lieu
le
15
mai
à
l'Université
de
Sherbrooke.
Invités
:
Pierre
Patenaude,
professeur
de
droit
à
l'Université
de
Sherbrooke
Yves
Sainte-Marie
et
le
Dr
André
Lauzon
du
Laboratoire
de
sciences
juridiciaires
et
de
médecine
légale
Pour
écouter
le
reportage
Le
petit
journal
de
la
science
Pas
d'OGM
dans
la
vigne!
Un
regroupement
d'importants
propriétaires
viticoles
du
bordelais
vient
de
demander
un
moratoire
de
10
ans
avant
toute
mise
sur
le
marché
d'organismes
génétiquement
modifiés
(OGM)
concernant
la
vigne
et
le
vin.
Les
expérimentations
d'OGM
dans
le
domaine
viticole
peuvent
s'appliquer
aux
cépages
de
vigne
ou
aux
levures
qui
entrent
dans
les
processus
de
fermentation
du
vin.
Certaines
levures
génétiquement
modifiées
pourraient
réaliser
les
fermentations
de
vinification
en
seulement
quatre
jours!
Les
producteurs
des
grands
vins
de
Bordeaux
disent
NON!
Le
robot
Hyperion
visitera
l'Arctique
canadien
Le
10
juillet
prochain
l'Île
de
Devon
dans
le
Nunavut
accueillera
un
visiteur
bien
spécial.
Il
s'agit
du
robot
expérimental
Hyperion
développé
par
des
chercheurs
de
l'Université
Carnegie
Mellon.
Durant
deux
semaines
Hyperion
sillonnera
l'Arctique
canadien
afin
de
déterminer
s'il
est
apte
à
écumer
les
pôles
lunaires
ou
martiens.
Le
robot
est
conçu
pour
chercher
la
lumière
du
jour.
Les
rayons
du
soleil
alimentent
un
panneau
solaire
situé
sur
son
dos.
Hyperion
est
équipé
de
caméras
qui
lui
permettent
d'analyser
le
relief
du
terrain.
Le
but
de
ce
projet
est
de
concevoir
un
robot
capable
de
tourner
autour
d'une
planète
sans
s'arrêter.
De
la
rhubarbe
pour
les
chaussures
Des
chercheurs
suisses
et
allemands
ont
mis
au
point
un
nouveau
procédé
écologique
pour
le
tannage
du
cuir.
Normalement
on
utilise
le
chrome
pour
tanner
le
cuir
destiné
à
fabriquer
des
chaussures.
Mais
les
rejets
de
ce
métal
lourd
sont
très
nocifs
pour
l'environnement.
Les
chercheurs
ont
démontré
que
l'on
peut
remplacer
le
chrome
par
des
racines
de
rhubarbe.
Autre
avantage
quand
on
utilise
la
rhubarbe,
le
cuir
rétrécit
moins
lors
du
traitement.
Et
en
prime,
on
peut
utiliser
les
pétioles
de
la
plante
pour
fabriquer
des
détergents.
Source
:
Science
&
Vie,
avril
2001.
Pour
écouter
le
petit
journal
de
la
science
avec
Dominique
Lapointe
Pablo
Jensen
publie
Entrer
en
matière.
Les
atomes
expliquent-ils
le
monde?
aux
Éditions
du
Seuil.
Pour
écouter
la
chronique
Émission
du
dimanche
29
avril
2001
|
Sommaire
Première
heure
Pour
écouter
la
première
heure
Deuxième
heure
Pour
écouter
la
deuxième
heure
Première
heure
SSI
:
retour
de
l'astronaute
Chris
Hadfield
et
départ
du
millionnaire
Dennis
Tito
avec
Dominique
Lapointe
La
navette
Endeavour
s'est
détachée
dimanche
de
la
station
qui
a
déjà
la
dimension
d'une
maison
de
13
étages.
Les
sept
astronautes
de
la
navette
ont
ainsi
tiré
leur
révérence
aux
membres
de
l'équipage
de
la
station,
qui
sont
en
orbite
depuis
le
10
mars
et
le
resteront
jusqu'au
mois
de
juin.
Avant
de
mettre
le
cap
vers
la
Terre,
la
navette
a
réalisé
un
tour
complet
de
la
station
afin
de
prendre
des
photos
de
la
structure
et
de
tourner
des
séquences
d'un
film
IMAX.
L'équipage
d'Endeavour
considère
que
la
mission
spatiale
STS-100
est
un
succès.
Rappelons
qu'après
avoir
affronté
plusieurs
imprévus,
Chris
Hadfield
et
ses
six
collègues
astronautes
ont
atteint
tous
les
objectifs
de
la
mission
de
STS
100,
soit
l'installation
du
nouveau
bras
robotisé
et
le
transfert
d'une
première
charge
utile
dans
la
soute
de
Endeavour.
Quant
à
l'état
des
ordinateurs
à
bord
de
la
station,
les
astronautes
ont
remplacé
un
des
trois
ordinateurs
du
laboratoire
américain
par
celui
d'un
autre
module.
L'ordinateur
sera
rapporté
sur
Terre
pour
faire
l'objet
d'une
inspection
afin
de
trouver
la
source
du
problème
qui
a
paralysé
pendant
presque
quatre
jours
le
contrôle
de
la
station
spatiale
et
les
communications
avec
l'équipage.
Samedi
après-midi,
la
fameuse
poignée
de
main
entre
les
deux
bras
canadiens,
celui
de
la
navette
et
de
la
station
spatiale,
a
finalement
eu
lieu,
à
la
grande
satisfaction
des
ingénieurs
qui
ont
conçu
ces
bras
télémanipulateurs.
C'était
une
des
opérations
les
plus
complexes
jamais
effectuées
dans
l'espace.
Les
astronautes
ont
dû
actionner
manuellement
le
nouveau
bras
canadien
de
la
station
pour
ne
pas
surcharger
les
ordinateurs.
Par
ailleurs,
le
vaisseau
Soyouz,
qui
transportait
le
touriste
américain
de
l'espace,
Dennis
Tito
a
décollé
samedi
de
Baïkonour
au
Kazakhstan.
Dennis
Tito
a
payé
20
millions
de
dollars
américains
pour
ce
voyage
qui
se
fait
malgré
les
réticences
des
Américains.
M.
Tito
doit
passer
six
jours
à
bord
de
la
station.
Invités
:
Mac
Evans,
directeur
de
l'Agence
spatiale
canadienne.
Dave
Williams,
astronaute
canadien.
James
Oberg,
consultant
et
spécialiste
de
la
politique
spatiale
russe.
Hyperliens
pertinents
:
Agence
spatiale
canadienne
NASA
Human
Space
Flight
Site
de
l'agence
spatiale
américaine
(En
anglais).
Pour
écouter
le
reportage
Les
chiffres
de
la
science
Le
télescope
spatial
Hubble
a
célébré
cette
semaine
son
onzième
anniversaire.
Durant
ces
11
ans,
Hubble
a
accumulé
les
records
:
il
a
fait
60
000
fois
le
tour
de
la
Terre
et
parcouru
2,6
milliards
de
kilomètres.
Et
les
observations
astronomiques
faites
par
Hubble
ont
été
à
l'origine
de
11
000
articles
scientifiques.
Francis
Boulva
gagne
le
premier
prix
des
Expo-sciences
avec
Pauline
Vanasse
Francis
Boulva,
un
jeune
homme
de
18
ans,
est
le
grand
gagnant
de
la
finale
des
Expo-sciences.
Il
étudie
au
Collège
Jean-de-Brébeuf
à
Montréal
et
c'est
un
passionné
d'astronomie.
Son
projet
porte
un
titre
évocateur,
Champagne
galactique.
Notre
journaliste
Pauline
Vanasse
s'est
entretenue
avec
le
gagnant.
Invité
:
Francis
Boulva,
étudiant
au
Collège
Jean-de-Brébeuf.
Hyperlien
pertinent
:
Super
Expo-sciences
Bell
2001
Pour
écouter
le
reportage
Les
agrès
en
plomb
:
un
poids
pour
l'environnement
avec
Chantal
Srivastava
Les
autorités
ont
interdit
l'utilisation
des
grenailles
de
plomb
pour
la
chasse
à
la
plupart
des
oiseaux
migrateurs.
Des
oiseaux,
comme
la
sauvagine,
s'intoxiquaient
en
ingérant
le
plomb
qu'ils
confondaient
avec
du
gravier.
L'utilisation
d'agrès
de
pêche
en
plomb
comporte
aussi
des
risques.
Tous
ceux
et
celles
qui
sont
déjà
allés
à
la
pêche
savent
qu'il
arrive
parfois
qu'une
ligne
s'emmêle.
On
doit
alors
la
couper,
et
si
elle
est
lestée
par
une
pesée
en
plomb,
ce
plomb
se
retrouve
dans
la
nature.
Il
y
a
alors
un
risque
pour
que
les
oiseaux
l'avalent
et
s'intoxiquent.
Les
pesées
de
plomb
de
moins
de
50
grammes
sont
les
plus
susceptibles
d'être
avalées
par
les
oiseaux
aquatiques.
D'ailleurs,
depuis
quelques
années,
l'utilisation
de
ces
pesées
est
interdite
dans
les
réserves
nationales
de
faune
et
les
parcs
nationaux
qui
sont
sous
la
responsabilité
du
gouvernement
fédéral.
Ailleurs
au
pays,
ils
sont
encore
tolérés.
Fait
à
signaler
en
Grande-Bretagne
la
vente
des
plombs
de
pêche
de
moins
d'une
once,
soit
environ
28
grammes,
est
interdite
depuis
1987.
Depuis
ce
temps,
les
populations
de
cygnes
qui
était
sur
le
déclin
ont
commencé
à
se
rétablir.
Un
peu
plus
près
de
nous,
l'an
dernier,
l'État
du
New
Hampshire
a
lui
aussi
interdit
les
plombs
de
pêche
sur
son
territoire.
Nous
vous
signalons
en
terminant
que
vous
pouvez
aider
les
biologistes
à
mieux
évaluer
l'ampleur
du
problème
en
leur
rapportant
tout
spécimens
d'oiseaux
aquatiques
morts
qui
vous
semblent
suspects.
Dans
chaque
province
des
vétérinaires
rattachés
aux
centres
de
santé
de
la
faune
vont
analyser
ces
oiseaux
pour
déterminer
la
cause
de
leur
décès.
Invités
:
Serge
Vincent,
professeur
au
Cégep
de
Baie-Comeau.
Jean
Rodrigue,
biologiste
du
Service
canadien
de
la
faune
d'Environnement
Canada.
Hyperlien
pertinent
:
Environnement
Canada
Pêchez
sans
plomb
et
sauvez
la
faune!
Pour
écouter
le
reportage
La
chronique
des
Années
lumière
Nature
avec
Rachel
Léger
À
l'occasion
de
l'ouverture
de
la
pêche
au
homard,
notre
chroniqueuse
nous
parle
de
la
biologie
de
ce
crustacé
à
l'allure
préhistorique.
Les
saisons
de
pêche
au
homard
ne
sont
pas
les
mêmes
partout.
C'est
en
grande
partie
la
température
de
l'eau
qui
influence
la
biologie
du
homard
et
par
conséquent
les
saisons
de
pêche.
Dans
les
provinces
maritimes,
les
homards
muent
principalement
en
juillet
et
août,
et
la
saison
de
pêche
se
déroule
juste
avant
le
début
de
la
mue.
Le
homard
est
un
crustacé
décapode,
c'est-à-dire
qu'il
possède
dix
pattes,
tout
comme
le
crabe,
la
crevette
et
l'écrevisse.
Ces
dix
pattes
comprennent
les
deux
grosses
pinces,
la
coupante
et
la
broyeuse.
Notre
homard,
le
homard
d'Amérique
ou
Homerus
americanus
se
retrouve
du
sud
du
Labrador
jusqu'en
Caroline
du
Nord.
Il
existe
un
proche
cousin
en
Europe,
Homerus
vulgaris,
près
des
côtes
de
la
Norvège,
du
Portugal
et
dans
la
Méditerranée,
mais
il
est
moins
abondant
et
moins
savoureux.
Le
homard
est
assez
primitif
dans
son
évolution.
Ses
organes
vitaux
se
limitent
à
l'estomac,
le
foie,
le
cour,
les
glandes
génitales
et
l'intestin.
Il
ne
possède
pas
de
cortex
cérébral,
ce
qui
laisse
supposer
qu'il
ne
perçoit
pas
la
douleur.
Il
peut
même
pratiquer
l'autotomie.
Ceci
signifie
qu'il
peut
s'amputer
une
pince
ou
une
patte
s'il
est
coincé.
L'animal
régénérera
graduellement
ce
membre
au
cours
de
ses
mues
subséquentes.
Comme
tous
les
crustacés,
leur
sang
ne
contient
pas
de
globules
rouges
rempli
d'hémoglobine,
mais
plutôt
des
hémocyanines.
Les
hémocyanines
sont
des
protéines
qui
contiennent
un
pigment
respiratoire
pour
la
circulation
de
l'oxygène
dans
le
sang.
Les
crustacés
ont
donc
du
sang
mais
il
est
incolore.
Les
homards
respirent
à
l'aide
de
branchies
que
l'on
retrouve
sous
la
carapace.
Cette
carapace
aide
à
conserver
l'humidité
même
hors
de
l'eau,
ce
qui
permet
au
homard
de
respirer
assez
longtemps
hors
de
l'eau.
Les
homards
se
déplacent
en
marchant
sur
leurs
petites
pattes
mais
ils
ne
peuvent
nager
qu'à
reculons
en
faisant
des
mouvements
brusques
de
la
queue.
Ils
se
déplacent
principalement
la
nuit
pour
trouver
leur
nourriture
:
crabes,
oursins,
moules,
étoiles
de
mer,
poissons
et
plantes
marines.
La
carapace
du
homard
est
composée
de
chitine
imprégnée
de
calcaire.
Lorsque
l'on
cuit
le
homard,
l'eau
bouillante
décompose
les
pigments
de
couleur
de
la
carapace
et
les
fait
passer
du
vert
foncé
au
rouge
vif.
Les
homards
ne
possèdent
pas
de
cordes
vocales
et
n'émettent
donc
pas
de
sons.
Les
bruits
que
l'on
peut
entendre
lorsqu'on
les
cuits,
sont
les
bruits
de
l'air
qui
s'échappent
du
corps
du
homard.
Les
homards
s'accouplent
en
été
juste
après
la
mue.
La
fécondation
n'est
possible
que
durant
les
premiers
jours
et
même
les
premières
heures
qui
suivent
la
mue
de
la
femelle.
À
l'accouplement,
le
mâle
dépose
son
sperme
dans
la
spermathèque
de
la
femelle.
Le
sperme
est
alors
emmagasiné
jusqu'à
ce
que
les
oufs
soient
formés.
La
femelle
pond
alors
ses
oufs
et
libère
le
sperme
afin
de
les
féconder.
Les
oufs
se
fixent
alors
aux
pattes
natatoires
situées
sous
l'abdomen
jusqu'à
l'année
suivante.
Donc
après
un
an,
la
femelle
libérera
ses
oufs
qui
se
transformeront
en
petites
larves
qui
flotteront
à
la
surface
de
l'eau
durant
les
premières
semaines
de
vie.
Une
femelle
peut
porter
jusqu'à
100
000
oufs
selon
sa
grosseur,
mais
seulement
1%
des
larves
survivront.
Après
le
stade
larvaires,
les
petits
homards
resteront
au
fonds
enfoui
dans
le
substrat
à
l'abri
des
prédateurs.
Les
petits
homards
vont
muer
très
souvent
au
cours
des
premières
années
et
mueront
environ
une
fois
par
an
à
l'âge
adulte.
Il
est
cependant
très
difficile
de
calculer
l'âge
d'un
homard,
mais
on
sait
qu'un
homard
de
taille
commerciale
minimum
soit
16
mm
ou
3
pouces
de
longueur
de
thorax
aurait
déjà
de
6
à
8
ans.
Un
homard
pourrait
vivre
exceptionnellement
une
centaine
d'années.
La
pêche
commerciale
est
somme
toute
assez
récente.
Elle
a
commencé
dans
les
Maritimes
en
1851.
Les
homards
étaient
autrefois
considérés
comme
une
nuisance
par
les
pêcheurs
parce
qu'ils
s'emmêlaient
dans
les
filets
de
pêche.
Les
carcasses
étaient
alors
utilisées
comme
engrais
dans
les
champs.
Les
homards
ont
été
mis
en
conserves
jusqu'à
ce
que
les
moyens
de
transport
permettent
le
développement
du
marché
américain
plus
lucratif
pour
du
homard
vivant.
La
pêche
au
homard
s'est
grandement
perfectionnée
depuis
150
ans.
Les
bateaux
sont
plus
gros,
mieux
équipés
ce
qui
permet
aux
pêcheurs
de
s'aventurer
plus
loin
sur
l'eau.
Les
radars
permettent
de
trouver
plus
facilement
les
bonnes
zones
de
pêche.
Les
casiers
sont
aussi
plus
performants.
La
pêche
est
très
réglementée,
mais
il
faut
tout
de
même
réaliser
que
la
taille
minimum
de
pêche
ne
permet
même
pas
à
toutes
les
femelles
de
se
reproduire
au
moins
une
fois.
Devrait-on
augmenter
la
taille
minimum
légale
afin
de
s'assurer
que
les
femelles
aient
plus
de
possibilité
de
se
reproduire
au
moins
une
fois
avant
la
capture.
De
plus,
si
on
permet
aux
femelles
de
grossir
un
peu
plus
longtemps
avant
d'être
capturées,
elles
produiront
une
plus
grande
quantité
d'oufs.
On
y
gagnerait
donc
en
nombre
de
femelles
reproductrices
et
en
quantité
d'oufs
produits.
L'industrie
de
la
pêche
au
homard
est
fragile
et
l'économie
des
provinces
maritimes
a
besoin
de
cette
ressource.
Il
faut
utiliser
toutes
les
stratégies
de
bonne
gestion
afin
d'assurer
que
tous
y
gagnent,
les
pêcheurs
et
le
homard.
Bonne
saison
de
pêche
pour
les
pêcheurs
qui
prendront
la
mer
et
bonne
dégustation
à
ceux
qui
attendent
les
débarquements!
Pour
écouter
la
chronique
Deuxième
heure
Sciences
neurologiques
:
laboratoire
et
clinique
avec
Pauline
Vanasse
Le
cinquième
Colloque
interdisciplinaire
sur
les
maladies
neuromusculaires
et
la
sclérose
en
plaques
se
tenait
jeudi
et
vendredi
dernier
à
Montréal.
Ce
colloque
avait
pour
but
de
faire
le
point
sur
l'état
de
la
recherche
de
ces
maladies,
des
maladies
très
diverses,
mais
qui
présentent
des
symptômes
similaires,
comme
les
problèmes
musculaires,
et
ce,
même
si
les
causes
sont
différentes.
Pour
ce
qui
est
de
la
sclérose
en
plaques,
c'est
une
maladie
neurologique
dégénérative
du
système
nerveux
central,
dans
laquelle
le
système
immunitaire
du
malade
détruit
la
gaine
de
myéline
qui
protège
les
fibres
nerveuses.
Il
s'agit
d'une
maladie
qui
touche
environ
12
000
personnes
au
Québec,
et
quelque
50
000
au
Canada.
En
compagnie
de
ses
invités,
Pauline
Vanasse
discute
plus
particulièrement
de
la
sclérose
en
plaques
et
de
la
dystrophie
de
Duchenne.
Invités
:
George
Karpati,
directeur
de
la
recherche
neuromusculaire
à
l'Institut
neurologique
de
Montréal.
Pierre
Talbot,
directeur
du
Centre
de
recherche
en
santé
humaine
à
l'Institut
Armand-Frappie.
Hyperliens
pertinents
:
Colloque
interdisciplinaire
sur
les
maladies
neuromusculaires
et
sur
la
sclérose
en
plaques
Société
canadienne
de
la
sclérose
en
plaques
Site
de
la
division
québécoise
de
la
société
:
renseignements
sur
la
maladie
et
les
recherches
médicales.
Pour
écouter
le
reportage
«
Nous
sommes
tous
des
Pinocchio
électroniques
avec
nos
mains
sur
des
claviers,
mentant
sans
vergogne
en
prétendant
que
rien
n'a
changé,
que
nous
sommes
toujours
les
mêmes,
que
c'est
la
technologie
qui
a
changé.
»
Tiré
de
L'intelligence
des
réseaux,
de
Derrick
de
Kerckhove.
La
série
des
Années
lumière
:
Crime,
science
et
châtiment
Quand
le
cadavre
parle
Que
se
passe-t-il
quand
le
pathologiste,
l'odontologiste
et
l'anthropologue
judiciaires
se
penchent
sur
un
cadavre?
avec
Marie-Hélène
Poirier
Invités
:
Robert
Dorion,
odontologiste
judiciaire.
Dr
André
Lauzon
du
Laboratoire
de
sciences
judiciaires
et
de
médecine
légale.
Pour
écouter
le
reportage
Le
petit
journal
de
la
science
Nouveau
test
de
dépistage
du
cancer
du
sein
Une
technique
expérimentale
mise
au
point
à
l'École
de
médecine
de
l'Université
John
Hopkins
aux
États-Unis
permettrait
une
meilleure
détection
du
cancer
du
sein,
surtout
chez
les
jeunes
femmes.
Le
nouveau
test
ressemble
au
test
Pap
et
cause,
tout
au
plus,
de
l'inconfort.
Il
s'agit
de
prélever,
à
l'aide
d'un
cathéter,
gros
comme
un
fil,
des
liquides
et
des
cellules
dans
les
canaux
galactophores,
qui
conduisent
éventuellement
le
lait
vers
le
mamelon.
Ce
test
s'avèrerait
supérieur
à
la
mammographie
dans
le
cas
des
femmes
de
moins
de
40
ans,
dont
le
tissu
des
seins
est
très
dense.
Une
nouvelle
étude
sème
le
doute
sur
la
vitamine
E
Une
nouvelle
étude
de
grande
envergure
révèle
que
les
suppléments
de
vitamine
E
n'offrent
pas
de
protection
contre
les
crises
cardiaques.
L'étude,
dont
les
résultats
sont
publiés
dans
le
journal
médical
The
Lancet
portait
sur
5000
hommes
et
femmes,
et
avait
pour
but
de
vérifier
si
l'aspirine
ou
la
vitamine
E
réduisait
le
risque
de
crise
cardiaque.
La
conclusion
:
après
3
à
6
ans
d'utilisation,
l'aspirine
fonctionne,
mais
pas
la
vitamine
E.
C'est
la
troisième
étude
importante
qui
démontre
que
les
suppléments
de
vitamine
E
n'ont
pas
d'effets
protecteurs
contre
les
problèmes
cardiaques.
En
fait,
des
doses
trop
élevées
de
vitamine
E
accroissent
le
risque
d'hémorragie
et
possiblement
les
accidents
vasculaires
cérébraux.
Source
:
www.msnbc.com/news/562521.asp?cpl=1
Importants
travaux
sur
l'origine
du
sida
D'importants
travaux
sur
l'origine
du
virus
du
sida
viennent
confirmer
que
l'hypothèse
du
passage
du
VIH
du
chimpanzé
à
l'homme
par
l'intermédiaire
d'un
vaccin
ne
tient
plus
la
route.
Dans
son
livre
publié
en
1999,
le
journaliste
britannique
Edward
Hooper
prétendait
qu'un
vaccin
contre
la
polio,
fabriqué
à
partir
de
cellules
de
chimpanzé,
était
à
l'origine
de
l'introduction
du
virus
du
sida
chez
l'homme.
Il
établissait
une
corrélation
entre
l'émergence
du
virus
de
l'immunodéficience
humaine,
le
VIH-1,
et
une
campagne
de
vaccination
contre
la
poliomyélite
au
Congo
belge
dans
les
années
1950.
Après
deux
ans
de
recherches,
les
scientifiques
peuvent
l'affirmer
Edward
Hooper
avait
tort.
Quatre
équipes
européennes
sont
arrivées
à
cette
conclusion.
En
effet,
ils
n'ont
découvert
aucune
trace
du
matériel
génétique
du
VIH
dans
ces
vaccins.
Ils
ont
aussi
pu
établir
que
le
VIH-1
et
tous
ses
sous-types
dérivent
d'un
même
ancêtre
commun,
déjà
présent
chez
l'humain
avant
la
campagne
de
vaccination
incriminée.
Ils
publient
leurs
résultats
cette
semaine
dans
la
revue
Nature.
Pour
écouter
le
petit
journal
de
la
science
avec
Marie-Hélène
Poirier
Jean-Marc
Lévy-Leblond
publie
Impasciences
aux
Éditions
Bayard.
Le
philosophe
et
physicien
français,
Jean-Marc
Lévy-Leblond,
vient
de
publier
chez
Bayard
un
recueil
de
réflexions
impertinentes
et
de
comptines
mordantes
intitulé
Impasciences.
L'auteur
est
professeur
et
éditeur.
Il
publie
régulièrement
ses
chroniques
dans
la
revue
Alliage,
qu'il
a
fondée
et
qui
confronte
sciences
et
cultures.
Il
s'est
rendu
en
studio
à
Nice
pour
répondre
aux
questions
de
notre
journaliste.
Pour
écouter
l'entrevue
Des
archives
sonores
de
l'émission
Les
Années
lumière
sont
maintenant
disponibles,
à
partir
de
l'émission
du
26
mars
2000.
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Les
Années
lumière
est
diffusée
tous
les
dimanches,
de
12h15
à
14h
à
la
première
chaîne
de
la
radio
de
Radio-Canada.
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