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Dans À la hauteur de Grand Station, je me suis assise et
j’ai pleuré, Elizabeth Smart raconte sans pudeur sa
liaison passionnée avec le poète anglais George Barker
avec qui elle aura quatre enfants… sans jamais avoir vécu
avec lui. Par son charme et son style de vie bourgeois bohème,
Elizabeth Smart captive ses lecteurs. Avec ce livre, elle tord
habilement sa réalité pour construire tout un mythe
autour d’elle et de son écriture.
À un moment ou à un autre, tout vrai lecteur trouve
sur son chemin À la hauteur de Grand Station, je me suis assise et
j’ai pleuré.
- Micheal Ondaatje
Née en 1913 à Ottawa, Elizabeth Smart publie son
premier poème à l’âge de 10 ans. Elle écrit
un deuxième livre, A Bonus, en 1977 ainsi que plusieurs
recueils de poésie avant sa mort, en 1986.
À l'émission Indicatif présent, Caroline Morin nous parle de ce roman.
Née à Ottawa en 1913 dans une famille bourgeoise, décédée en 1986 à Londres, Elizabeth Smart a commencé à écrire très jeune. À 18 ans, elle quitte Ottawa pour Londres afin de suivre des cours de piano. Elle se passionne pour l'œuvre du poète George Barker. Elizabeth Smart a une folle liaison avec lui. Déjà marié, George Barker lui donne quand même quatre enfants. Elizabeth Smart s'inspire de cette liaison pour écrire ce roman.
Ignoré lors de sa première édition, À la hauteur de Grand Central Station, je me suis assise et j'ai pleuré devient un livre culte dans les années 60, lors de sa réédition.
La biographie d'Elizabeth Smart
Rosemary Sullivan, By heart: Elizabeth Smart / A life, Penguin Books.
[Écoutez l'extrait audio »]

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18 mars, 1 h 05 - Parce que je n'avais pas lu ce livre et que j'ignorais tout de l'existence de son auteur. Parce qu'on m'a fait découvrir une écriture plus belle encore que toutes les autres. Enfin, parce que ce livre ressemble à une partition qui ne peut être apprécié à sa juste valeur que par quelqu'un qui lit la musique. jean-philippe bouchard
montreal


17 mars, 21 h 14 - Ce combat des livres m'a donné grande envie de lire Elizabeth Smart, la prose poétique étant une des formes littéraires qui me transporte. Pouvoir garder un livre et en relire un passage au hasard et y prendre plaisir, c'est un argument qui me rejoint. Merci de nous faire découvrir ou redécouvrir ces livres. manon mireault
Laval


15 mars, 17 h 18 - Sortons de l'idéologie : le roman primé l'an dernier, de même que ceux de Huston et de Pelletier cette année n'y échappent pas. Entrons de plein pied en littérature et dans la modernité avec Elizabeth Smart que Monique Simard qualifie de sublime pour ensuite le mettre au ballottage sous prétexte qu'il est trop poétique! Les arguments de Dennis Trudeau à propos de Michel Tremblay sont tout à fait justes. Reste deux grands concurrents : Ducharme et Smart. Je serais bien embêtée de choisir; je souhaite simplement qu'ils se retrouvent nez à nez. maryse pellerin
Montréal


15 mars, 11 h 20 - Parce qu'assise à mon bureau, j'ai senti les larmes et la beauté du texte m'a envahie toute entière, ainsi que sa poésie. Quel livre! Julie Demers
Montreal


15 mars, 9 h 48 - Petite note à propos du titre : À la hauteur de... L'auteure É.S. s'est inspirée du psaume 137 : Ballade de l'exilé. Ce psaume qui évoque la chute de Jérusalem en 587 et de l'exil de Babylone se lit comme suit dans la traduction de la Bible de Jérusalem : Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, nous souvenant de Sion; aux peupliers d'alentour nous avions pendu nos harpes. Mes meilleures salutations à Dennis Trudeau, La traductrice hélène filion
outremont


14 mars, 20 h 17 - Bonjour J'ai apprécié la lecture de ce matin. Cela promettait, mais le petit bout de lecture de M. Dennis Trudeau n'a pas été écrit par Elizabeth Smart, mais c'est un passage de la Bible dans le livre Cantique des cantiques Chapitre 7 verset 6. J'espère que l'auteur a identifié la provenance de ce passage. Malgré cela je crois que je vais le lire par curiosité pour voir quel est ce chemin qui porte à pleurer. Denis Guay
Shawinigan


13 mars, 9 h 57 - Je ne m'étonne pas de la popularité du choix de Denis Trudeau. Il y a des années que j'ai mis ce livre dans ma liste «À LIRE ABSOLUMENT». Puis le temps passe... Et voilà qu'en entendant le titre suggéré par Denis Trudeau, «Grand Central...», je me suis rappelé à quel point ce livre m'attire depuis longtemps. Je ne suis peut-être pas la seule dans mon cas, et Denis Trudeau aurait simplement réveillé notre envie dormante. J'ai une case spéciale pour les livres que je veux lire absolument, mais pas maintenant, quand je me sentirai capable de leur accorder tout mon temps. C'est le cas pour certains titres de M-C Blais. Curieux non? Comme des bijoux de grand soir. C'est mon REÉR à moi! Je vais le lire maintenant. Merci, Denis Trudeau. Carmen Langlois
Montréal


3 mars, 15 h 47 - Elizabeth Smart a écrit un ouvrage extraordinaire, malheureusement pas assez connu... À la hauteur de Grand Central station je me suis assise et j'ai pleuré regorge d'émotions vives et redonne à l'amour et ses tourments la place qu'il se doit dans la littérature : celle du sublime et du douloureux à la fois! À lire, à relire, à faire lire... à lire à deux! Andrée Parent
Jonquière


28 février, 16 h 21 - Pour tous ceux qui aiment et fréquentent l'excès du sentiment, lisez ce roman magnifique qui est un grand classique oublié de la littérature canadienne anglaise. Tantôt lyrique, tantôt mystique, ce roman se lit d'une traite comme un cri (il gagne d'ailleurs à être lu à voix haute) et transmet à tout bon lecteur cette douleur absolue, comme un concentré de désespoir presque jouissif! En effet, le livre d'Elizabeth Smart est un magnifique hommage à l'amour impossible et dévastateur qui nous emporte dans l'ivresse du désespoir et qui nous rend plus forts, plus intenses. Qui n'a pas vécu ces instants de souffrance déchirants qui nous font vivre dans l'extrême? Dans ce roman, qui mérite vraiment d'être découvert, l'auteure nous montre l'absolu de l'amour fou et ses larmes nous contaminent de leur puissance extraordinaire et millénaire. Elizabeth Smart fait en effet référence à tous les grands mythes de l'humanité qui mettent en scène la douleur amoureuse, ce qui donne à son roman une couleur universelle et lui confère cette richesse infinie... Si vous avez aimé <i>Belle du seigneur</i> d'Albert Cohen, vous adorerez <i>À la hauteur de Grand Central Station</i> je me suis assise et j'ai pleuré. Et puis chacun de nous possède une petite place pour les épanchements lyriques, les cris du coeur... Alors laissez-vous charmé par ce texte envoûtant, puissant! Anna Desjardins
Montréal


23 février, 17 h 26 - Magnifique... R.G. Sansoucy
mtl
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