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Un dimanche à la piscine à Kigali
UN DIMANCHE À LA PISCINE À KIGALI
De Gil Courtemanche
Les Éditions du Boréal, 2000, 283 pages

Témoin de la famine en Éthiopie et de la guerre au Liban, le journaliste Bernard Valcourt n'a plus rien à apprendre au sujet de l'horreur des hommes. C'est par désœuvrement qu'il accepte, au début des années 90, de se rendre au Rwanda pour mettre sur pied un service de télévision. Un dimanche à la piscine à Kigali parvient à faire comprendre les mécanismes du génocide mieux que tous les bulletins de nouvelles.

«Entrer dans ce livre, c'est accéder à un univers où le jour ne se lève plus.»
Jean-Paul Dubois, Le Nouvel Observateur


- Prix des libraires du Québec 2001

Journaliste et ancien correspondant en Afrique pour Radio-Canada, Gil Courtemanche s'intéresse particulièrement à la politique internationale et au tiers-monde. Ces dernières années, il a tenu une chronique au journal Le Soleil et au Droit, tout en réalisant de nombreuses émissions de télévision.

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Vos arguments

2 avril, 12 h 01 - J'ai vécu en République démocratique du Congo (alors nommée Congo belge) pendant 28 ans. Avec mon père, ingénieur agronome, je suis allée bien souvent au pays des Mille collines et notamment à Kigali, que je revois encore les yeux fermés... Merci, Monsieur Courtemanche, d'avoir écrit cet ouvrage tout frémissant de sensibilité et d'avoir fait connaître au reste du monde, en la personne de Gentille, la beauté et la profondeur de l'âme noire. 
 
Que faire ? Je rentre en moi-même et garde le silence. M. R. 

Marie Rose De Groof
Sherbrooke


2 avril, 10 h 54 - Les deux livres en fin de combat sont deux excellents livres que j'ai beaucoup aimés. Ma préférence va pour celui de Courtemanche car même après deux ans, ce livre m'habite encore. C'est certes un livre dérangeant mais qui remet bien des choses en perspective. 
 
Odile 
Montréal
Odile Sheehy
Saint-Laurent


2 avril, 2 h 09 - La beauté et la laideur humaine se côtoient dans cette oeuvre. Un sentiment de désenchantement et de dénégation m'habite depuis la lecture d'un Dimanche à La Piscine de Kigali... J'en ai pleurés des larmes d'impuissance...  
 
Ce livre m'a transporté dans les lieux ou les différents massacres ont été perpétrés, mais surtout m'a permis de m'attacher à ces hommes et ces femmes qui ont péri dans ce tourbillon de violence aveugle. M. Courtemanche a su nous dépeindre des humains comme vous et moi. Ce que les médias n'on su faire. Ce livre m'a également aussi permis de réaliser que l'humanité n'apprendra jamais de ses erreurs passées (ex : l'esclavagisme; l'holocauste; le génocide des Cambodgiens pendant le régime de Pol Pot, dans les années 1970; la destruction de Carthage; celle de groupes religieux au cours des guerres islamiques et pendant les Croisades; les massacres des Albigeois et des Waldenois; et, plus près de nous encore, celui des Arméniens ...) 
 
Toutefois, ce livre déstabilisant reflète qu'il y a la vie après la mort chez les Rwandais, ces hommes et ces femmes qui ont connu une catastrophe dépassant la compréhension de l'humanité à la fin du 20e siècle. Qu'il y a encore des hommes et des femmes justes. 
 
Merci M. Courtemanche. 
 
ps : Dix ans après les événements tragiques qu'a connus le Rwanda, il y a la 10ème Commémoration du génocide rwandais qui auront lieu du 20 mars au 11 avril 2004. J'ai assistée à la projection du film 100 Jours et au documentaire relatant l'expérience vécus par le lieutenant-général Roméo Dallaire. Poignant.
Mikel Fequiere
Montréal


2 avril, 0 h 12 - Un livre tout simplement à jeter à terre. Je l'ai acheté comme ça, sans trop en avoir entendu parler, seulement parce que le titre m'avait accroché. Mais dès le début de ma lecture, je suis resté sidérée par cette histoire qui est malheureusement trop vraie à mon goût. Un EXCELLENT roman!
Amélie Gauvin
Chambly


1 avril, 21 h 17 - Un tel dimanche... voilà une histoire qui dérange parce qu'elle fait partie de ce qui se vit dans notre monde, dans notre époque. C'est plus facile d'ignorer ce qui nous fait mal que de regarder les faits en face! Alors cette histoire nous boulverse parce qu'elle ressemble à la vérité et nous sentons le besoin de mordre à pleines dents dans la vie pour nous réconforter. Voilà un bon livre, puisqu'il nous fait réagir.
Lise Chiasson
Sept-Iles


1 avril, 21 h 05 - Quel bonheur de voir ce livre encore dans la course. C'est le livre que j'aurais défendu avec beaucoup d'ardeur. Il nous fait comprendre facilement le conflit du Rwanda. C'est ce que j'ai aimé. Être sensibilisée et captivée du début à la fin.
Nathalie Rancourt
Laval


1 avril, 18 h 44 - Je suis rwandais. J'étais à Kigali lors du séjour de Gil C. Je connais ses principaux personnages, Methode entre autres, qui fut un collegue et un ami. J'ai lu et relu ce roman qui manifestement a séduit bon nombre de lecteurs. Malheureusement, n'étant pas friand des fictions ni des fantasmes de mauvais goût, je le trouve foncièrement méprisant. Voila une oeuvre qui caricature et insulte la culture rwandaise, la société rwandaise, en plus de travestir le véritable visage de la tragédie rwandaise. [...]
Francois M-bagisha
Drummondville, Qc


1 avril, 16 h 08 - Ce n'est sûrement pas un bon argument, mais la plupart des gens à qui j'ai parlé de ce livre n'ont jamais osé le terminer. Les horreurs de la guerre, la cruauté des hommes, la laideur des images qui nous viennent en tête, mais surtout la véracité du récit en sont sûrement des bonnes raisons. 
 
Quand on sait qu'un des hommes à l'origine du génocide vit à Ste-Foy, je me demande qu'est-ce qui est le plus difficile à supporter : le voisin ou la lecture.
Philippe Bussiere
Montréal


1 avril, 11 h 31 - Dès la première émission, ma conjointe a courru à la bibliothèque pour emprunter ce livre... 
Dès la première journée, elle avait lu la moitié du livre qui selon elle est soulevant et frustrant... 
Il faut une grande ouverture pour lire tous les passages....
Eric Laberge
Saint-Bruno


1 avril, 11 h 19 - Je dois dire que je n'ai pas lu les autres livres, je ne suis pas un boulimique comme vos invités.Dommage car je rate plein de belles choses. J'ai toutefois lu le livre de Courtemanche et j'ai adoré. Le réalisme de la situation de ce pays, l'abandon du monde occidental face à un génocide annoncé, les ravages du sida dans une population non-informée et à la sexualité débridée, l'inutilité de plusieurs ONGs.La violence extrème qui nous dépasse, nous les gâtés de la planète. Mais ce que j'ai le plus aimé , c'est le message d'espoir et d'amour très beau en finale. Il m'a donné le goût de vivre ma vie plus pleinement! Bravo et merci à Gil Courtemanche, peut-être que je suis allé goûter à l'Afrique (Mali et Mauritanie) en novembre 2003 un peu grâce à lui.
Guy Deschênes
Québec


31 mars, 13 h 27 - Après le troisième jour du Combat des livres, deux clans se dessinent : deux en faveur de la petite fille (L. Forestier et M. Lanctôt) et trois en faveur de la piscine (L. Waridel, G. Larose et J. Grey - son livre sera éliminé demain et il s'est prononcé en faveur du livre de G. Courtemanche comme deuxième choix). Donc, l'on se dirige vers la victoire de la piscine, à moins d'un revirement : 3 contre 2.  
 
Et il est bien qu'il en soit ainsi, car ce livre est d'une telle importance, considérant son sujet.
Stéphane Bernatchez
St-Lambert


31 mars, 11 h 45 - Ce livre donne une envie de vivre intensément. Il m'a fait comprendre que les humains sont capables de beauté et de douleur. Il m'a montré l'urgence de vivre parce qu'on n'est jamais àl'abris de la folie d'un peuple. L'amour est ce que nous avons de plus important et de plus fort. Il nous apporte le courage, la droiture, l'action. C'est atroce de penser à ce qui s'est passé là-bas... C'est désolant de savoir que des êtres humains peuvent être aussi cruels. Ce livre est important, il parle haut et fort de ce drame social et doit être lu par tous et partout.
Annie
Brossard


31 mars, 10 h 23 - «Valcourt était aride comme un désert, comme une terre morte qui refuse les semences. La tristesse de vivre, cette maladie dont souffrent seulement ceux qui ont le luxe d'avoir le temps de ce pencher sur eux-mêmes, le rongeait. Valcourt mort vivant, Cyprien vivant mort...» 
 
Que Cyprien ait une telle soif de vivre est remarquable et en même temps tellement difficile à envisager pour un occidental qui n'arrive pas à trouver sens à sa vie. Gil Courtemanche réussi à nous faire comprendre la façon de voir et de vivre des trois côtés de la médaille (Tutsi, Hutu, Blanc), avec ses beautés, ses absurdités et ses atrocités. Et il reflète le miroir de notre inaction dans cette chronique d'un massacre annoncé. Je crois qu'il y a plusieurs leçons à tirer de ce livre, tant sur le plan personnel que collectif.
Éliane Rocheleau
Ottawa


31 mars, 9 h 20 - Ce livre est un «livre culte» pour moi. Je me souviens d'avoir terminé la lecture à l'aéroport de Winnipeg. J'ai eu beaucoup de dificulté à retenir mes larmes. Malgré l'horreur des évenements au Rwanda, M. Courtemanche a réussi à écrire/décrire une ode à la vie.
Stéphane Marineau
Otterburn Park


31 mars, 8 h 49 - Ce livre, lu en 2001, m'a outillée pour comprendre davantage les guerres ethniques, qu'elles aient été sur le continent africain ou ailleurs. Mon année 2002, je l'ai passée à travailler dans les bananeraies en Ouganda. Avant de quitter la perle d'Afrique, je n'ai pas pu résister à l'envie de tranverser le Rwanda, et ma motivation majeure tenait dans les images évoquées par la lecture de Courtemanche. Sur la route de Ruhengeri à Kigali, je n'ai rien fait d'autre que d'imaginer de potentiels sites de cache, mission pratiquement impossible avec cette densité de population. Et un dimanche de décembre 2002, je suis allée me baigner à la piscine des Mille et une collines à Kigali, j'ai visionné ce que Gil Courtemanche raconte dans son oeuvre et j'ai à nouveau pleuré. 
 
La principale qualité du livre est de donner le goût d'aimer davantage.
Hélène Laurence
Montréal


30 mars, 21 h 03 - Ce livre m'a boulversé. Après sa lecture, un étrange mélange de fébrilité et d'envie de vivre m'a habité. Je me souviens d'avoir pleurer pour évacuer toutes ses mémoires. 
 
Ce livre nous envoie un puissant poing au plexus solaire.
Annie Leclair
montréal


30 mars, 12 h 14 - Un dimanche à la piscine à Kigali
 
Dans les trois premières pages, description de la piscine et des personnes la fréquentant, on voit l'Afrique des Blancs! Le lieu et les gens étant si bien décrits, on croit au développement de la situation. 
 
Blanche en Afrique, j'ai fuit ce genre d'endroit exactement pour l'atmosphère des premières pages.
Denise Fontaine
Longueuil


30 mars, 11 h 45 - Je crois que le livre de Gil Courtemanche est essentiel à la compréhension de ces actes de cruauté tellement ignobles qu'ils dépassent notre entendement. C'est en effet à travers cette histoire que nous, lecteurs, pouvons contribuer à commémorer l'Histoire avec un grand H et faire en sorte que la mémoire collective des victimes rwandaises puisse avoir un avenir, pour que les morts puissent avoir une voix.
Christine Bui
Montréal


30 mars, 11 h 03 - Moins arguments que sentiments éprouvés à la lecture de ce livre, j'ai senti à quel point la souffrance est incommensurable lorqu'elle prend racine dans la folie collective. Pour avoir rencontré l'auteur et une personne de mon entourage vivant à Kigali lors de l'éclatement du génocide en 1994, je sais que ce roman est en deça de la vérité. L'histoire est romancée mais les faits qui la soutiennent peuvent être vérifiés.  
 
À la limite du tolérable, on se dit qu'il s'agit là d'un roman... pour se protéger mais nous en sortons avec une meilleure conscience de ce drame et de tous les autres qui se déroulent encore aujourd'hui. Quelle habileté que celle de nous embarquer dans une histoire plutôt que d'écrire un long essai sur une guerre qui risque encore de renaitre d'un moment à l'autre.  
 
Je donne mon vote à ce roman parce qu'en le refermant, je me suis demandé qu'est-ce que j'avais fait pour mériter d'être née ici!
Pierrette Gagné
Rimouski


30 mars, 8 h 25 - Alors que je destinais son livre à mes dimanches, Gil Courtemanche m'avait annoncé dans sa dédicace : «Ce n'est pas nécessairement une lecture reposante.» Certes, ce livre est un coup de poing et nous confronte dans un cri à notre humanité, dans ce qu'elle a de plus tordu, cruel et absurde, mais aussi dans ce qu'elle a de plus splendide et de plus éclairant. Le lecteur navigue entre l'aveuglement, la bétise et l'horreur, une horreur réelle et trop tangible, pour y découvrir au fil des pages la tendresse d'un Cyprien, le courage d'une Émérita et même un amour qui fleurit dans un terreau chargé de haine... C'est le témoignage d'une histoire qu'on ne doit pas oublier et surtout une célébration de notre humanité dans ce qu'elle a de meilleur. Ce livre n'était pas reposant mais habite toujours mes dimanches. Cette oeuvre est nécessaire, pour les femmes et les hommes que nous continuons de devenir.
Catherine Vallée
Gatineau


30 mars, 7 h 51 - J'ai retrouvé dans Un dimanche... mes conversations sur l'Afrique avec un ami Ivoirien . Rien de plus savoureux! Gil Courtemanche nous décrit cette jungle humaine composée de tout cette rapaille de coopérants, d'ONG, de colonisateurs, en fait d'étrangers d'une façon tellement succulente qu'on ne peut s'empêcher de s'étonner, de sourire en coin et de comprendre la réalité de l'Afrique. La parole est donnée à ces Africains et nous permet de voir ce qu'ils voient de nous; les aberrations des Occidentaux et leurs visions fausses sur la vie et sur eux. Haine, sida, amour, amitié, peur, indifférence, oubli... Donner ce livre à qui ne connaît pas l'Afrique et encore moins le génocide rwandais, c'est lui ouvrir une porte sur l'autre continent et de quoi est composé les hommes de tout lieux.
Sylvie Martel
montréal


29 mars, 20 h 16 - Un roman qui nous fait découvrir la dure réalité d'un pays vivant un grand conflit inimaginable. 
Les personnages, conscients peu à peu du sort qui les attend, veulent profiter de tous les vrais moments de plaisir que la vie peut encore leur donner. Le goût du bonheur les habitera jusqu'à la fin! 
 
L'auteur nous présente un peuple d'un grand courage devant ces crimes, et toute cette épidémie de sida. 
 
Gil Courtemanche nous fait réfléchir sur les génocides du 20e siècle, et lorsque nous refermons le livre, c'est difficile de croire que ça n'arrivera plus!
Linda Beloin
Carignan


29 mars, 19 h 55 - Écouter les nouvelles pour tenter de comprendre ce qui se passe ailleurs, c'est demeurer sur son appétit; suivre des documentaires pour en savoir encore un peu plus, c'est être confronté à des analyses étapistes; lire ce récit de Courtemanche nous amène sur le terrain, nous fait vivre les émotions de tout un peuple et nous fait comprendre le traumatisme d'une population aux prises avec une élimination raciale. 
 
On le lit comme un roman, mais un roman duquel on pourrait dire : «mon dieu, s'il fallait que cela se produise dans la vraie vie!» 
 
On se sent loin de nos petits problèmes quotidiens de citoyen à l'épreuve de toute catastrophe.
Yves Vermette
Lévis


29 mars, 9 h 21 - Dès le début de son livre, Gil Courtemanche nous entraîne dans une atmosphère difficilement soutenable puisque d'une page à l'autre on soupçonne l'horreur à venir. Sans tomber dans la morbidité, on apprend l'essentiel sur ces deux peuples qui sont les témoins et personnages d'un des grands génocides du 20e siècle. 
 
En lisant le livre de Monsieur Courtemanche, on minimise nos petits problèmes quotidiens pour réfléchir sur les horreurs de ce monde en espérant naîvement que cela ne se reproduira pas. 
 
Bref, un livre émouvant 
Merci
Claudette Auger
Québec


29 mars, 8 h 52 - L'argument est d'une force simple : lire pour comprendre. Lire parce qu'il le faut. Lire pour entrevoir l'indescriptible. Et surtout pour arrêter de se fermer les yeux devant la douleur africaine. Les mots de Gil Courtemanche m'habite toujours. Un livre bouleversant, troublant.
Marie-Josée Lewis
montréal


28 mars, 14 h 11 - Un dimanche à la piscine à Kigali est un livre un peu déroutant, confrontant, et profondément marquant, où la grandeur de l'humanisme est mise au défi de la terreur et de la haine. L'appartenance géographique incarnée par le corps d'une seule femme, la déroute entraînée par le véritable désir d'affronter la vie, à grands coups d'amour et de pertes, nous chamboulent et nous incitent à se questionner sur la fidélité, face à nous même, face à notre amour, face à notre patrie. Un grand roman.
Geneviève Dugré
Montréal


27 mars, 4 h 41 - Je trouve que Gilles Courtemanche a écrit un peu à la manière de Saint-Exupéry, i.e. qu'il nous en dit assez pour nous permettre de voir les scènes qu'il nous transmet, mais pas trop pour laisser place à notre imagination. J'avais l'impression de voir les flâneurs autour de la piscine, le petit nid d'amour de l'hôtel ou les batailles le long des routes. 
 
Il m'a fait découvrir certaines moeurs de l'Afrique à travers une histoire d'amour étonnamment pure dans la fange de la corruption. 
 
La fin est tout aussi décevante que réaliste dans un tel contexte.
Robert Coulombe
Mont-Saint-Pierre


26 mars, 22 h 50 - Pied de nez à tous ceux qui ont relégué la littérature au rang des épanchements égotistes et du beau pour le beau, Un dimanche à la piscine à Kigali montre amèrement les tunnels sineux de l'âme humaine, celle qu'on cache si facilement à coup de révisionnisme lâche. La littérature a ses effets, son rôle, sa nécessité; sa parole est un faire, et le roman de Courtemanche en est un exemple criant.
Dominic Marcil
Montréal


26 mars, 13 h 57 - Je n'ai pu supporter longtemps les images CNNisantes des chairs à vif, des routes pavées de corps, des machettes écarlates. J'imaginais mille scénarios de morts atroces de ceux que j'avais connus et craignais d'avoir côtoyer leurs bourreaux. Trompé, je commençai alors à m'isoler de tout ce qui pouvait me rappeler le Rwanda. 
J'ai acheté le livre à cause du titre et de l'auteur. Je l'ai lassé traîner longtemps avant de l'ouvrir. Puis j'ai lu : "Ce roman est un roman". 
Au pays des milles collines, les griots je crois colportaient les nouvelles tout en récitant poèmes et devinettes. Faits, ouï-dire et légendes s'entremêlaient dans la richesse de la tradition orale. Chacun y puisait selon ses besoins. J'ai trouvé dans ce livre, le début d'un deuil reporté. Merci Courtemanche.
Bertrand Morin
Suffolk, Virginie


25 mars, 16 h 47 - Rien de tranquille en ce Dimanche à la piscine à Kigali... Imaginez-vous être un observateur étranger, un «voyeur» occidental qui ne peut comprendre toute l'horreur du génocide rwandais, qui ne peut cautionner toute l'absurdité et la brutalité sanglante des conflits ethniques, l'ingérence tant maladroite que complaisante des pays complices et des ONG impuissantes... 
 
Malgré tout cela, il reste la fierté des peuples, l'attachement aux choses simples et un peu d'amour sur fond d'Apocalypse... 
 
Un Stabat Mater à notre pauvre condition d'humain et de simples mortels. 
 
Magnifique et troublant roman.
Pascal genet
Montreal


24 mars, 17 h 08 - J'ai lu ce livre il y a bientôt deux ans et ses images (de violence, de carnage, de folie mais aussi et d'amour, de tendresse, de sensualité) me hantent encore. Si ce livre est ancré dans la réalité, la violence sur terre est loin d'être sur le point de s'éteindre et le monde continue d'être absurde!
Liette Brisebois
Chicago


24 mars, 9 h 52 - Ce livre m'a fait beaucoup mieux comprendre la réalité africaine que tous les articles que j'ai lus aur le sujet. Triste et marquant.
Suzanne Mignault
Rouyn-Noranda


23 mars, 23 h 13 - Ce livre nous transporte au coeur d'un génocide et nous fait porter le poids de notre inaction en tant que société dite civilisée. Spectateur silencieux, nous sommes horrifiés par chacun de ces actes odieux. Le sentiment d'impuissance que fait naître ce livre est bouleversant et même s'il y a plus d'un an que je l'ai lu, son souvenir me poursuit. Pourtant lorsque je le recommande à mes amies, je leur dit d'abord que c'est une histoire d'amour. Malgré tout le désespoir, la nature humaine triomphe et l'amour est plus fort que tout.
nathalie boisclair
st-hubert


23 mars, 12 h 47 - Un roman qu'on lit en sachant que la réalité dépasse la fiction, ça secoue. Des personnages attachants qui ont substitué le plaisir-ici-maintenant à l'avenir, car l'avenir n'offre que l'horreur : mourir du sida ou de la barbarie des hommes ou encore du très grand chagrin d'être survivant. Il faut lire ce livre pour l'électrochoc, pour saisir l'absurdité de croire qu'on peut contenir la haine accumulée des opprimés par l'installation d'un bouclier nucléaire.
Yolande Dumais
Chicoutimi


18 mars, 16 h 53 - Le livre de Gil Courtemanche est un livre majeur, je dirais l'équivalent moderne du Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline pour ce qui est de l'horreur et du style mais sans le cynisme désespérant. 
 
On n'a pas à invoquer le dixième anniversaire de cette ignominie africaine pour recommander la lecture de ce très beau roman. 
 
Lecteur principalement d'essais politiques, j'ai trouvé dans ce livre des explications limpides quant aux prémisses du drame rwandais. Beaucoup mieux, je trouve, que dans les multiples analyses déjà parcourues!
Michel Juneau
Brossard


11 mars, 16 h 07 - Comment décrire un livre qui vous tient en haleine du début à la fin, qui vous plonge à froid dans une guerre insensée mais pourtant bien réelle. Tout y semble vrai, fondé, vécu. Une lecture douloureuse mais essentielle pour comprendre la folie de notre monde, une lecture qui m'a arraché des sanglots plus d'une fois, ceux de ma blonde aussi. Un livre que j'ai offert en cadeau à tous ceux que j'aimais.
sylvain lacasse
montreal


 
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