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Cépages traditionnels, vinification moderne
[28 avril 2006]
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Il y a plus de 25 000 noms de cépages enregistrés dans l'ampélographie de la vigne, 5000 en production sur le globe et une quarantaine pour produire la quasi-totalité de tous les vins. Parmi eux, le chardonnay pour les blancs et le pinot noir pour les rouges font encore figure de proue. Ils sont populaires partout et se comportent en caméléons quel que soit l'endroit leur terre d'accueil. Dans les pays du Nouveau Monde, ils se transforment au gré du climat et du terroir. Sur leur terre ancestrale, les vignerons les métamorphosent pour leur donner un caractère unique, moderne. Une signature selon le goût du consommateur ou du concepteur. Les techniques modernes de viticulture et de vinifications nous transportent de plus en plus loin des saveurs d'antan. Est-ce un mal obligé, une dénaturation volontaire, une évolution normale ou une recherche d'identité nouvelle? Est-ce peut-être là le chemin normal d'une évolution du goût?
Nous goûtons trois vins originaux aux cépages traditionnels :
Chardonnay Errazuriz 2002
Blanc, Chili, Casablanca, Wild Ferment
23,15 $
860213
Le roi des cépages blancs de la Bourgogne, élevé dans le Nouveau Monde, fait selon les traditionnelles règles de l'art pour les oenologues qui aiment le risque; les levures naturelles du raisin, des fermentations très longues dans le bois, à très basse température, dans des fûts de chêne français pendant huit mois.
Pinot noir La Crema 2004
Rouge, Californie, Sonoma Coast
26,90 $
860890
Un vin issu de la « crème » des vendanges de pinot noir de la Sonoma Coast. Le cépage roi de la Bourgogne trouve ici un style puissant, chaud et californien. Une finesse aucunement bourguignonne, mais tout de même un vin élégant!
Garnacha Tres Picos 2004
Rouge, Espagne, Campo-de-Borja, Borsao
22,15 $
10362380
Un cépage tout à fait espagnol, élevé en Espagne selon les critères modernes. Une vinification qui ne cache pas le style très charpenté du grenache, mais ces caractéristiques attirent les amateurs de puissance.
» Jean-François Demers
 Écoutez la chronique (12:00)
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