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Une discussion sur l'éducation
[2 novembre 2005]

La majorité des courriels que nous avons reçus à la suite de nos tables rondes sur un Québec idéal indiquent que l'éducation demeure une priorité. Quelle importance accordons-nous réellement à l'éducation dans nos sociétés? Le philosophe Jacques Dufresne et le professeur en sciences de l'éducation à l'UQAM Normand Baillargeon en discutent. 
 
Normand Baillargeon défend «une vision libérale de l'éducation, une éducation qui libère: l'éducation est la transformation perfectionniste des individus par la transmission de savoirs, qui sont compris par ces individus, de telle manière qu'on assure les bases de leur autonomie relationnelle». Jacques Dufresne adhère sans réserve à ces propos: «Les facultés des sciences de l'éducation trahissent l'idée fondamentale que Normand Baillargeon défend. Le but de l'éducation, c'est la connaissance de soi». 
 
Jacques Dufresne remet la notion de l'encadrement au centre de la définition de l'éducation. «Une école est une cité dans la cité. Et les murs de la cité doivent être défendus», dit-il en donnant l'exemple de l'école montréalaise Louis-Joseph Papineau, où des gangs de rue entrent comme ils le veulent. «Si l'enseignement privé a du succès, c'est parce que ses murs sont défendus», complète-t-il. 
 
Selon le philosophe, l'éducation fait face à un enjeu principal: les enfants doivent travailler moins et remettre l'école au centre de leur principale préoccupation. Normand Baillargeon souhaite un système où l'égalité des chances deviendrait une vraie réalité. 
 
 
  • Normand Baillargeon, Petit cours d'autodéfense intellectuelle, éditions Lux, collection de Liberté.


  • Écoutez la discussion (31:00)

    L'Agora

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