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Une heure avec François Girard
[4 novembre 2004]
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Son travail ne connaît pas de frontières. François Girard évolue librement au cinéma, au théâtre et à l'opéra. Actuellement, il signe la mise en scène de la pièce Le procès, présentée au Théâtre du Nouveau Monde. «Le procès de Kafka occupe une place très particulière dans l'histoire de la littérature du 20e siècle. Nous avons cherché à garder l'esprit du livre», explique-t-il.
Né au Lac-Saint-Jean, François Girard vient d'une famille aisée où l'éducation avait une réelle valeur. L'étincelle artistique lui est léguée par son grand-père, artiste sur le tard. François Girard touche en premier lieu à la musique. Puis, suivent la musique de film, les études en communication, la vidéo d'art et, plus tard, le long-métrage. «Le cinéma contient les six autres arts. Afin d'apprivoiser le cinéma, il faut apprivoiser les autres arts qui le composent», dit-il.
La persistance, la passion et le mot passeur le définissent «Je suis comme une compagnie pétrolière. Je recherche de nouveaux puits», révèle-t-il en parlant de ses mises en scène au théâtre et à l'opéra. François Girard se considère comme un passeur. «On devient le passeur de ses propres idées. Il y a un moment où on devient franchement esclave de ce qu'on a mis en place. On le sert, on le passe, on le suit. J'aime rassembler les gens autour d'un projet, d'un rêve, qu'ils soient designers ou acteurs. Et mettre au monde une chose et la donner au public.»
 Écoutez l'entrevue (44:35)
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