Dans son nouveau roman, Maquina, Lula Carballo explore le monde du casino et les dangers des obsessions. L'autrice, qui échange régulièrement des textos avec la chanteuse Marjo, décrit ce livre comme une « quête de survivance » pour comprendre pourquoi elle se sent groupie et éprouve de l'admiration. Elle prévoit d'ailleurs écrire un essai sur les limites de l'admiration, un sentiment qu'elle considère comme plus troublant que l'obsession. « J'ai côtoyé des artistes et il ne faut pas [les] admirer », ajoute-t-elle. Durant cet entretien, elle assiste à l'analyse critique de son roman par Helen Faradji et Laurent Saulnier.
Les deux critiques soulignent d’emblée avoir dévoré le livre et trouvé son écriture admirable.
« C’est un livre qui est relativement court, mais qui est multidimensionnel. »
Laurent Saulnier explique en avoir fait une double lecture : l’une d’abord sur le rapport qu'entretiennent les personnages entre eux, et l’autre sur la dépendance au jeu. Il ajoute que le résumé du livre ne représentait pas fidèlement le récit.