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Une rentrée scolaire sous le signe de la sécurité en Abitibi-Témiscamingue

Des chaises avec des balles de tennis autour des pattes dans une classe d'école.
Les fameuses chaises d'une école primaire avec des balles de tennis autour des pattes.PHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Publié le 31 août 2020

Les élèves, enseignants et membres du personnel des écoles de l'Abitibi-Témiscamingue ont vécu une rentrée sans précédent, particulièrement à Amos, où un membre du personnel et un élève ont reçu un test positif de COVID-19 à quelques heures du début des classes. Comment s'est déroulée dans la rentrée dans les autres secteurs de la région?

La rentrée scolaire s’est très bien passée dans les différentes écoles de Rouyn-Noranda, rapporte Anne-Frédérique Karsenti, directrice des services éducatifs au Centre de services scolaire de Rouyn-Noranda. Autant au primaire qu’au secondaire, ajoute-t-elle. C’est sûr que nous avons quand même quelques ajustements, il nous reste des petites questions de dernière minute qu’on a vues surgir ce matin, donc on va pouvoir se réaligner comme il faut pour demain et après-demain.

Quelques questions sont survenues dans les écoles, comme le port du couvre-visage à l’intérieur de la classe. Un élève, une fois qu’il est assis en classe, normalement il n’est pas obligé de porter son masque, mais si jamais il se lève pour aller aiguiser son crayon, doit-il porter son couvre-visage?, donne en exemple Mme Karsenti. Ce sont donc les détails qui restent à régler dans la plupart des écoles.

Les enfants ont vécu une rentrée bien différente des précédentes, où parents et élèves étaient invités à la rentrée, assistaient à la présentation du personnel et pouvaient même s’asseoir dans la classe pour quelque temps. Ce matin, c’était vraiment les visiteurs à l’extérieur de la clôture, on vient reconduire l’enfant jusqu’au personnel enseignant et après ça on doit quitter les lieux pour éviter qu’il y ait trop de monde sur le terrain en même temps, explique-t-elle.

La rentrée est souvent un moment marquant, symbolique pour les élèves, mais on n’a eu d’autre choix que de procéder différemment cette année. Par contre, il y a eu quand même des rencontres de parents avant la rentrée scolaire, et à la fin de l’année dernière, et en ce début d’année, pour expliquer aux parents comment ça allait se dérouler, ce qui allait se passer durant l’année. Donc heureusement, il y a eu ça de mis en place, mais effectivement, ce sont des moments charnières pour enfants, parents et même les enseignants, soutient Mme Karsenti.

Selon Mme Karsenti, aucun élève n’a présentement demandé à rester à la maison pour la rentrée scolaire.

Vallée-de-l’Or

Dans la Vallée-de-l’Or, la rentrée s’est également bien déroulée. C’était une rentrée évidemment sous le signe de la sécurité, mais ç’a été harmonieux avec nos élèves, nos jeunes. Ça s’est très bien passé, indique Alain Guillemette, directeur général du Centre de services scolaire de l’Or-et-des-Bois.

La Vallée-de-l’Or est un des secteurs les moins touchés par la COVID-19 depuis le début de la crise. A-t-il été plus difficile de faire comprendre à tous pourquoi il était important de mettre en place ces mesures de sécurité? La sensibilisation au respect des mesures de sécurité, c’est une des premières activités qui s’est déroulée en classe, rappeler les consignes de sécurité pour s’assurer du respect, parce que c’est très important pour éviter une éventuelle deuxième vague, assure M. Guillemette. Le cas d’Amos a d’ailleurs rappelé au personnel de l’Or-et-des-Bois de ne rien tenir pour acquis.

Pour écouter les entrevues complètes, cliquez sur l’audiofil.

Le CSSOB a reçu 11 demandes pour l’école à la maison en cette rentrée scolaire. On en a plus que normalement. On a aussi l’enseignement à distance, chez nous on a deux cas d’élèves ayant des conditions médicales qui nécessitent que ce soit l’enseignement à distance. On est à créer notre école virtuelle, on a affecté du personnel, des enseignants qui pour des raisons médicales ne pourront enseigner en présentiel, pourront le faire à distance pour ces deux élèves-là pour le moment, indique M. Guillemette.

Les écoles devront continuer de s’adapter tout au long de l’année scolaire, mais il semble que pour la rentrée, du moins, tout se soit passé rondement dans les deux plus gros centres de services scolaires de la région.

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