Le pourboire est souvent source de débat, et d'autant plus lorsqu'il y a une crise économique, comme l'explique le sociologue Jules Pector-Lallemand. Il y en a eu au Québec dans les années 1980, et même aux États-Unis, au début du siècle dernier, amenant plusieurs États à l'abolir.
La spécialiste en étiquette Julie Blais Comeau souligne que le pourboire est en fait une convention collective, une coutume qui part du gouvernement et qui rend cette pratique vitale pour la survie même des personnes employées au pourboire.
« Il y a des employés au pourboire qui reçoivent un salaire minimum qui est sous le salaire minimum. »
Jules Pector-Lallemand explique aussi comment le pourboire est une source de division et de malaise, car il est à la fois optionnel tout en étant obligatoire.
« Le malaise vient du fait que le pourboire est une monnaie fondamentalement ambivalente. C’est en même temps un cadeau qu’on offre librement, mais c’est aussi un paiement pour un service. »
Jules Pector-Lallemand explique également ce que veulent dire les trois lettres « TIP », qui ont plusieurs significations, et l’étymologie du mot « pourboire ». De son côté, Julie Blais Comeau parle des effets des terminaux sur les pourboires et de la façon d’éviter les malaises.