« [Au sein de Québecor], on ne fait pas que des acquisitions, on développe des produits aussi. QUB Musique en est un bon exemple. On a plusieurs projets qui s'en viennent en numérisation, on a développé notre activité "spectacle"... », énumère Pierre Karl Péladeau, qui multiplie les projets d'affaires en tant que président et chef de direction de Québecor. Au micro de Pénélope McQuade, l'homme d'affaires explique sa vision derrière sa toute nouvelle plateforme d'écoute en continu, QUB Musique, et parle de son intérêt d'investir dans le Cirque du Soleil, qui connaît actuellement d'immenses difficultés financières.
Des dizaines de millions de dollars ont été investis dans la plateforme QUB Musique, qui a été lancée lundi et offre 50 millions de chansons sur demande. Pierre Karl Péladeau explique que si ces millions de chansons ne proviennent pas que de maisons de disques québécoises, la plateforme cherche à attirer un large public pour mettre en valeur les artistes d’ici.
« En faisant la promotion et en créant davantage de notoriété pour la musique québécoise, nous avons toutes les chances de penser et de réussir un plus grand trafic, une plus grande consommation de musique québécoise. Et c’est parce qu’on la déploie et que nous sommes en mesure d’en parler davantage qu’on risque de l’écouter. Si on l’écoute davantage, les revenus qui vont y être associés vont être plus importants. »
Québecor au Cirque du Soleil?
Le président de Québecor croit qu’il est urgent d’agir pour sauver le Cirque du Soleil, au bord du gouffre financier. Malgré son intérêt à investir dans cette compagnie ou à l'acheter, Québecor fait présentement l’objet d’une mise en demeure de la part du Cirque du Soleil, qui lui demande de retirer ou de corriger certaines informations publiées dans ses journaux. À ce propos, Pierre Karl Péladeau défend l’étanchéité de ses salles de rédaction.
« C’est sûr que le Cirque, à l’heure actuelle, ça retient l’attention des médias. [...] C’est d’intérêt public et les médias vont s’y intéresser. De là à faire une accusation spécifique sur le Journal de Montréal et sur [le journaliste] Michel Girard, honnêtement, ça m’apparaît un peu une gang de pee-wee. »