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Les mille et une choses qui modifient l’odeur d’un cadavre

Les pieds d'un cadavre qui est étendu dans une morgue.
Lorsqu'on meurt, le processus de décomposition de notre corps commence.PHOTO : getty images/istockphoto / tiero
Publié le 28 septembre 2023

« J'en ai senti, des cadavres », dit d'emblée Audrey-Anne Leblanc, finissante à la maîtrise en microbiologie judiciaire. Elle confirme que chaque dépouille a son odeur, et elle détaille les critères intrinsèques et les facteurs extérieurs qui ont une incidence sur ce que dégage un corps en état de mort clinique.

Audrey-Anne explique que le parfum d’un corps est modifié, entre autres, par le travail des mouches qui viennent s’y nourrir et y pondre leurs œufs.

Parmi les éléments qui agissent sur le « parfum » d’un corps qui a cessé de vivre, on remarque le taux de graisse, les muscles, l’âge et les médicaments ingérés par la personne décédée, tout comme les bactéries de la peau et de l’intestin.

Pour les chiens pisteurs

L’universitaire mentionne comment des éléments aussi inattendus que la pollution de l’air et les traitements de chimiothérapie modifient l’odeur d’un cadavre.

En fin d’entrevue, Audrey-Anne évoque les recherches qui sont effectuées actuellement en laboratoire pour améliorer l’entraînement des chiens pisteurs qui sont employés à trouver des restes humains.

*Cet automne, Audrey-Anne participera à la série documentaire Les stagiaires, diffusée sur les ondes de RDI.

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