Y a-t-il un âge limite pour faire la fête sur les pistes de danse, porter un certain style de vêtements ou aller se faire tatouer? Si oui, devrions-nous nous en abstenir? Marc Cassivi, chroniqueur culturel à La Presse, Sylvie St-Jacques, journaliste et chercheure, ainsi que Chantal Lamarre, comédienne et animatrice, se penchent sur ces questions et se confient sur le moment de leur vie à partir duquel ils se sont sentis vieux et vieilles.
Marc Cassivi, quant à lui, a commencé à se soucier du regard des autres à son dernier party de Noël. Malgré qu’il se soit empêché de danser librement, il précise qu’on n’est jamais trop vieux pour ce type d’activité.
« Il ne faut pas se mettre ce genre de barrières, mais après, comme disait un livre célèbre des années 80, “écoute ton corps”. »
Sylvie St-Jacques, qui a côtoyé de jeunes étudiants en retournant à l’université plus tard dans sa vie, souligne que vieillir, c’est « confronter sa jeune personne intérieure et son âgisme intérieur ».
« On rencontre nos propres limites qu’on s’est mises nous-mêmes. C’est notre âgisme à nous. »
Quant à Chantal Lamarre, elle trouve un plaisir à jouer avec le regard des autres vis-à-vis de son âge : « Moi, j’ai vraiment l’intention de mettre des balles de golf en plastique sur le top d’un chapeau! »
Lors de cette discussion, les invités et invitées réfléchissent aussi au défi de se sentir toujours pertinent, ou non, dans leur milieu du travail.