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Dans un tiroir de bois, dans un laboratoire d'anthropologie, se trouve une boîte, sur laquelle apparaît des inscriptions et un dessin de squelette.
Diverses informations étaient écrites et dessinées sur la boîte découverte à l’Université de Montréal, qui contenait la sépulture ancienne d’un enfant.PHOTO : Carlos Jacome
Publié le 29 mars 2024

El Niño, c'est le nom donné à la sépulture d'enfant, jusqu'à tout récemment anonyme, retrouvée sur une étagère du Département d'anthropologie de l'Université de Montréal il y a environ quatre ans. Une équipe du Département a récemment entrepris de la rapatrier au Mexique. Gino Harel raconte sa démarche.

Ces restes humains d’enfant, dont l'âge serait d’environ 6 ans et demi, ont été rapportés au Canada à la suite de fouilles archéologiques effectuées il y a plusieurs décennies. Ils proviennent d’un site archéologique dont l’occupation humaine remonterait à près de 2000 ans.

En l’appelant El Niño, les scientifiques qui ont participé à ce projet de rapatriement international cherchaient à redonner une certaine dignité à cette sépulture, ainsi qu’à rappeler son origine méso-américaine.

L’équipe de spécialistes en anthropologie a d’abord tenté de comprendre comment ces ossements s’étaient précisément retrouvés dans leur département. Étant donné l’absence d'un cadre éthique et juridique clair, il a aussi fallu établir un protocole propre à ce genre de situation, du jamais vu à l’Université de Montréal.

Au terme de ce processus de recherche et d’une prise de contact avec des collègues au Mexique, une cérémonie a eu lieu à Montréal, en décembre dernier, afin de remettre officiellement la boîte contenant la sépulture d’El Niño à des représentants des autorités mexicaines.

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