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Vue rapprochée de personnes marchant à Montréal, tandis qu'on voit l'ombre d'un passant au centre à l'arrière.
L’Alberta, l'Île-du-Prince-Édouard et l’Ontario décrochent ce trimestre la palme de la croissance démographique, dépassant la moyenne nationale.PHOTO : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Publié le 29 mars 2024

Le Canada a connu l'an dernier sa plus forte croissance démographique depuis 1957. Selon les chiffres publiés cette semaine par Statistique Canada, la population a augmenté de 3,2 % en 2023 pour atteindre le nombre de 40 769 890 personnes. Alexandre Touchette s'est intéressé à ce phénomène, qui est presque entièrement attribuable aux nouveaux arrivants et arrivantes.

La population canadienne a augmenté de 1 271 872 personnes l’an dernier, et 97,6 % de cette croissance démographique était le résultat de l’immigration. Ce sont 471 771 personnes immigrantes qui se sont installées au pays l’année dernière et le nombre de résidents et résidentes temporaires, qui inclut les personnes demandeuses d’asile, les étudiantes et étudiants étrangers et les travailleuses et travailleurs temporaires, a augmenté de 804 901.

Pour voir un taux de croissance démographique équivalent, il faut remonter à l’époque du baby-boom, une période où la hausse de la population était due en majeure partie à un taux de fécondité très élevé. Selon le démographe Frédéric Fleury-Payeur, de l’Institut de la statistique du Québec, un tel taux de croissance est du jamais vu dans les données compilées depuis les années 1950 par les Nations unies.

Il précise que, jusqu’à maintenant, les taux de croissance les plus élevés observés parmi les pays développés faisant partie de l’OCDE étaient ceux d’Israël, qui avait atteint 2,5 % à la fin des années 1960, et de l’Irlande, qui avait frôlé le 2,9 % en 2007 lors de la vague migratoire causée par une bulle financière.

Par ailleurs, selon une étude publiée récemment dans la revue The Lancet, la compétition entre les pays développés pour attirer des personnes qualifiées sera de plus en plus intense. Les signataires de l'étude estiment que, d’ici 2050, les trois quarts des pays de la planète auront un taux de fertilité inférieur à celui qui est nécessaire au renouvellement de leur population et qu'en 2100, ce seront 97 % des nations qui se retrouveront dans cette situation.

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