•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Début du contenu

Un an après le dépôt du rapport de l’ENFFADA, où est le plan d’action?

Deux jeunes Autochtones remettent le document à M. Trudeau.
Le rapport final de l'ENFFADA est remis au premier ministre Justin Trudeau lors d'une cérémonie le 3 juin 2019 à Gatineau.PHOTO : La Presse canadienne / Adrian Wyld
Publié le 3 juin 2020

Le 3 juin 2019, l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA) présentait un rapport accablant sur le « génocide canadien ». Aujourd'hui, ni le gouvernement fédéral ni celui du Québec ne semblent avoir de stratégie claire pour mettre fin à la violence dont sont victimes les femmes et les filles des Premières Nations, selon la consultante en enjeux autochtones et chargée de cours à l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue Cyndy Wylde.

Malgré cette absence d’action politique, Cyndy Wylde croit que l’enquête a eu des répercussions positives, notamment sur le plan universitaire, par l’apport d’un grand nombre de données et de faits sur les disparitions et les meurtres de femmes et de filles autochtones. Les gens ne peuvent plus faire l’autruche, croit-elle. Ça nous donne des munitions pour ce qu’on essaie de défendre depuis des décennies.

Pas de racisme systémique au Québec?

Cyndy Wylde a été très surprise que le premier ministre du Québec, François Legault, affirme qu’il n’y avait pas de racisme systémique au Québec. Il s’était pourtant excusé au nom du Québec auprès des Autochtones lorsque le rapport de l’ENFFADA a été déposé, il y a un an.

J’en ai eu les jambes sciées, raconte Cyndy Wylde. Je ne sais pas si c’est de la complaisance ou un manque de courage politique.

Recommandé pour vous

Consultez notre Politique de confidentialité. (Nouvelle fenêtre)
Ces contenus pourraient vous intéresser