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Un an depuis la publication du rapport de l'ENFFADA

Michèle Audette est assise dans un bureau de l'Université Laurentienne.
Michèle Audette milite depuis plus de 20 ans. Elle a été présidente de Femmes autochtones du Québec et de Femmes autochtones du Canada avant d'être l’une des commissaires de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues ou assassinée. PHOTO : Radio-Canada / Sophie Houle-Drapeau
Publié le 3 juin 2020

Il y a un an, les commissaires de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées (ENFFADA) livraient un rapport final dénonçant un génocide perpétré contre les femmes, les filles et la communauté LGBTQ inuit, métisses et des Premières Nations.

S’il n’y avait pas eu d’élections fédérales suite au dépôt du rapport, s’il n’y avait pas eu cette solidarité autour de la nation Wet'suwet'en, s’il n’y avait pas eu la COVID, je pense que j’aurais eu des propos crus et sévères, répond Michèle Audette, une des commissaires, lorsqu’interrogée au sujet de la réponse du gouvernement fédéral dans la dernière année.

Notant le caractère national de l’enquête, une première dans l’histoire des enquêtes fédérales, Michèle Audette souligne que les provinces et territoires ont l’obligation juridique et sociale de répondre à nos [231] appels à la justice, de donner des réponses.

La commissaire appelle la population canadienne à poser des gestes tous les jours pour créer un changement positif dans leurs relations avec les communautés autochtones. Elle suggère aux Canadiens, en lisant le rapport final, de se trouver des paragraphes, des moments, des appels à la justice, qui sont directement liés aux objectifs qu’on a au travail.

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