Avec le printemps qui s'installe vient aussi le moment de préparer son jardin. Pour l'occasion, Marie-Andrée Filion, horticultrice spécialisée au Jardin des Premières-Nations du Jardin botanique de Montréal, nous fait découvrir des plantes indigènes moins connues et nous offre quelques conseils pour réussir à les faire pousser chez soi.
L’horticultrice tient à mentionner qu’il ne faut pas faire de la cueillette de plantes indigènes en forêt, car cette pratique peut créer un déséquilibre dans les milieux naturels et rendre l’espèce vulnérable. « En pépinière spécialisée, les gens qui font de la production de plantes indigènes choisissent des espèces qui sont adaptées à la culture synthétique », ajoute-t-elle.
« [Si on va] les chercher en forêt, elles vont mourir. »
Parmi les plantes indigènes plus rares et qui sont à découvrir, elle nomme entre autres le noisetier d’Amérique, le lys du Canada ainsi que le céphalanthe occidental (cephalanthus occidentalis), un arbuste indigène d’ici qui se trouve facilement en pépinière.
Dans cette chronique, Marie-Andrée Filion propose aussi quelques actions pour ceux et celles qui souhaitent protéger la flore indigène.