Les avis sont partagés au sein des déléguées de la Fédération interprofessionnelle de la santé qui ont entériné le projet d'entente avec Québec. Selon le président du Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l'Abitibi-Témiscamingue, Jean-Sébastien Blais, la région a su faire des gains.
Pour chez nous, on est quand même assez confiant que justement, on aura suffisamment d’avancées pour permettre justement aux membres d’améliorer leurs conditions de travail, leurs conditions salariales
, dit-il.
Jean-Sébastien Blais constate que les défis pourraient être différents dans les grands centres avec le transfert des effectifs du ministère de la Santé et des Services sociaux vers Santé Québec.
On a peut-être des craintes justement que certains employés soient déplacés d’un établissement à l’autre, chose qui est plus ou moins applicable en région étant donné la distance entre les établissements puisque la mobilité permise est d’environ 35 kilomètres
, explique-t-il.
Jean-Sébastien Blais croit aussi que certaines infirmières voudront revenir en région.
Pour une infirmière qui travaille un peu partout au Québec, il va y avoir la possibilité de garder son ancienneté. Même les infirmières, qui, par exemple, auraient déménagé dans les dernières années en région et qui auraient déjà travaillé sous un autre employeur, de récupérer cette ancienneté-là qu’elles avaient fait dans le réseau de la santé. Il y a une certaine reconnaissance aussi pour le personnel d’agence qui accepterait de revenir dans le réseau public
, énumère le Syndicat interprofessionnel en soins de santé de l’Abitibi-Témiscamingue.