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Les popotes roulantes : « Aussitôt que ça ne répond pas, on s’inquiète »

Une personne cogne à une porte.
La livraison de repas assure une visite supplémentaire chez les personnes en perte d'autonomie. (Photo d'archives)PHOTO : iStock
Publié le 21 mars 2023

Des personnes en perte d'autonomie peuvent recevoir un repas chaud à l'heure du dîner ou pour souper grâce à divers organismes comme le Regroupement des popotes roulantes. Le service leur permet d'avoir un répit tout en mangeant de façon saine.

Les bénévoles qui assurent la livraison ont un rôle bien important, selon la directrice générale du Centre d’action bénévole de Rouyn-Noranda.

« Au-delà d’aider la personne dans des situations de déconditionnement ou de dénutrition, la popote roulante, c’est également une présence rassurante. »

— Une citation de  Kathleen Baldwin

Des organismes de Rouyn-Noranda, Amos, Barraute, Malartic, Senneterre et Val-d’Or sont membres du Regroupement des popotes roulantes.

On leur dit qu’aussitôt que ça ne répond pas, on s’inquiète, souligne Kathleen Baldwin. Dans la journée, on a un contact avec eux. Il y a des gens parmi ces personnes-là qui sont seules. À ce moment-là, on enclenche un processus pour contacter les intervenants autour ou les proches pour s’assurer que tout va bien.

Un drapeau du Québec flotte près de la pancarte annonçant le CHSLD PIE-XII de Rouyn-Noranda.

Les repas livrés par la popote roulante sont préparés au Centre d'hébergement et de soins de longue durée de Rouyn-Noranda. (Photo d'archives)

Radio-Canada / Jean-Marc Belzile

À Rouyn-Noranda, un maximum de cinq livraisons par semaine est organisé. Selon Kathleen Baldwin, près de 300 repas sont livrés chaque semaine, ce qui représente 10 500 repas par année pour desservir quelque 120 personnes.

Une distinction pour notre type de popote, c’est qu’on fait affaire avec un fournisseur de repas. On se fragilise moins. Dans notre cas, c’est le CHSLD PIE-XII, et nous, on les livre. Dans d’autres secteurs, on va avoir des popotes artisanales, qu’on appelle, et c’est là que des bénévoles préparent les repas, indique Kathleen Baldwin.

Pour un montant de 5,50 $, une personne en perte d’autonomie reçoit une soupe, un repas principal et un dessert. Le nombre de bénéficiaires augmente, selon la directrice générale du Centre d’action bénévole de Rouyn-Noranda, et le prix du service pourrait également être revu à la hausse.

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